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#166 Barnabe03

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Posté 06 septembre 2024 - 16:11

Une nouvelle tête pour le Bouclier arverne et toujours des tronches en caricature pour le calendrier du Top 14 de rugby

Publié le 06/09/2024 à 15h15

 

Gilles Lalloz

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bouclier arverne alain néron et patrice grand © locale

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La présentation du traditionnel calendrier du Top 14, agrémenté de ses caricatures et édité par Le Bouclier arvene, a été l'occasion d'un passage de témoin entre Alain Néron, qui a été à la tête de cette association des supporters de l'ASM pendant vingt-cinq ans, et le nouveau président Patrice Grand.

L’ASM lance sa saison, samedi 7 septembre, à 16 h 30, avec la réception de Pau au stade Michelin, à Clermont. Et pour connaître la suite du programme ? Il y a le traditionnel calendrier du Bouclier arverne.

Cet "indispensable du supporter" énonce chacune des journées du Top 14 côté face et, côté pile, les toujours très attendues caricatures, des joueurs, du staff et des dirigeants du club asémiste.

Comme le veut la coutume et avec la complicité de Daniel Karyotis, directeur général de la Banque populaire Auvergne-Rhône-Alpes, c’est au siège clermontois de la banque qu’a été dévoilée, hier soir, l’édition du calendrier 2024-2025, mettant en avant les "tronches" croquées par Jala.

Sur la couverture de cet opus, c’est la caricature d’Alain Néron qui apparaît. Une "surprise" réservée à celui qui a été à la tête, depuis vingt-cinq ans, du Bouclier arverne et qui a passé la main, en juin, à Patrice Grand (abonné depuis 44 ans à l’ASM, à droite sur la photo en compagnie de son prédécesseur).

Le nouveau président de cette association, forte de 150 adhérents supporters des jaune et bleue et composante de la Yellow Army, a émis un souhait à destination de son club et son équipe préférée : "Faites-nous rêver pour cette nouvelle saison".

Alain Néron a, lui, évoqué les souvenirs ("les premières réunions au Suffren, puis chez Marcel", les déplacements, les boucliers -ceux de brennus- gagnés…) et a suscité de l’émotion en rendant hommage à une pléiade de grands noms disparus.

L’ASM était présente en force lors de cette soirée et son président Jean-Claude Pats a parlé de ce moment comme une belle incarnation de ce qu’est le club et ce qu’il partage : "la passion, la fidélité, l’authenticité, la persévérance". Et dans cette semaine de rentrée, rythmée par "cinq discours en cinq jours", il a rappelé l’objectif : "ramener le club au niveau qui doit être le sien, de manière pérenne". Cela dans un stade Michelin qui a connu lors de l’intersaison des améliorations afin de proposer une expérience "plus sympathique, plus conviviale, avant, pendant et après les matchs".

Côté terrain, l’entraîneur Christophe Urios l’a annoncé : "On sera prêt, samedi, à 16 h 30". Les membres du Bouclier arverne aussi.


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Posté 15 septembre 2024 - 09:00

Je mets ici l'entretien de La Montagne avec Christophe Urios où il parle notamment de la question de sa prolongation :

 

---
 

"Ou je prolonge de 3 ans, ou je pars sur un autre projet" : Christophe Urios en dit plus sur son avenir à l'ASM Clermont

 

 

À l’aube de sa deuxième saison pleine à l’ASM Clermont, Christophe Urios dit clairement ressentir beaucoup plus de signaux positifs qu’il y a un an. Recrutement, effectif, début de saison, capitanat... le manager général clermontois n’élude aucun sujet, ni celui de son avenir qui devrait se dessiner dans les deux à trois mois qui viennent.

Avant le coup d'envoi du Top 14, samedi (16 h 30) au Michelin face à Pau, le patron sportif de l'ASM Clermont s'est confié à La Montagne ; sans langue de bois, avec sa franchise habituelle.

 

LA SAISON

 

Quel jugement portez-vous après plus d’un mois de préparation de la saison qui arrive par rapport à l’année dernière ? 

 

Déjà, je tiens à rappeler que nous avons vécu une saison dernière de souffrance. Une saison dans laquelle j’ai eu du mal à embarquer tout le monde. Il y a un an, après la préparation, je ne l’avais pas vraiment vu venir. Pas à ce point en tout cas. Nous avons été en difficulté dans la cohésion, dans l’identité collective. Notre saison, on peut l’imager par notre défense qui nous a amenés nulle part ; trois essais encaissés par match, 74 % de réussite aux plaquages, des matchs perdus sur la fin en pagaille. Donc, une mentalité pas top et le sentiment d’être sur les braises en permanence. Le plus terrible, c’est que l’on meurt à 1 point : en finale de la Challenge Cup et de la qualification en Top 14.

Donc, ce constat, il était effrayant, mais il a été parfaitement posé par un club dont l’immobilisme saute aux yeux des gens qui arrivent de l’extérieur, comme moi. Aujourd’hui, je trouve que le club est désormais en mouvement. Il y a encore des petits trucs, dans le fonctionnement ou les structures notamment, où ça ne bouge pas assez vite, mais à beaucoup de niveaux, l’ASM est en mouvement : sur le business, sur la formation, chez les pros, dans le stade, sur les ambitions que nous avons, je me retrouve beaucoup mieux dans ce club qui bouge. 

 

Quel regard portez-vous sur le recrutement et trouvez-vous votre effectif plus équilibré ? 

 

J’ai l’impression d’avoir un effectif plus équilibré en effet, plus engagé. Un effectif qui correspond à la mission qui nous attend. Je trouve que l’on a recruté des mecs qui ont envie de participer au projet de l’ASM et pas de se servir de l’ASM. C’est ce que je ressens à cette période de la pré-saison. Et ça n’a rien à voir avec la saison dernière.

 

On a effectué un recrutement de joueurs que j’appelle, et ce n’est pas péjoratif, des joueurs de groupe. Des gars qui ont envie d’évoluer et de faire partie d’une aventure et de remettre l’ASM en haut du tableau. Ces joueurs sont parfaitement intégrés. Cette phase de recrutement, elle est fondamentale dans la construction d’un projet, il ne fallait pas la louper. Après, la saison prochaine, il sera temps de faire un recrutement de joueurs de score, des mecs qui font basculer les matchs. 

 

Si on vous entend bien, vos sensations avant le coup d’envoi de la saison sont meilleures qu’il y a un an ? 

 

Ce ne sont pas les mêmes sensations. Je suis beaucoup plus à l’aise qu’il y a un an et demi. Le cadre, il est posé, il est partagé. Il y a moins d’incertitudes. L’identité collective, elle est posée, elle est cadrée, elle a été validée. Après, c’est le match qui va construire cette identité. En fait, notre ancrage est présent et c’est une bonne chose. L’année dernière, on avait un ancrage, mais je ne sentais pas la même chose.

 

Eu égard au calendrier, qui semble intéressant, avez-vous le sentiment que le premier bloc de cinq matchs (Pau, Racing, Bayonne, USAP, Toulon) sera déterminant ? 

 

Mouais... Le calendrier, il est bon quand tu gagnes les matchs. Si ce n’est pas le cas, il ne sera pas bon. Je suis focus sur le premier, face à Pau qui a l’odeur de casse-gueule. La Section a fait un bon championnat la saison dernière, c’est une équipe qui s’est renforcée, notamment dans le secteur des avants. On sent aujourd’hui une identité collective. Ce sera un adversaire dangereux.

 

Cela étant dit, on a bien sûr l’ambition de réussir notre entame de saison, de bien la lancer. C’est fondamental. Quand tu en prends 30 ou 35 à Oyonnax la saison dernière, tu ne lances rien, tu ne t’assois sur rien. Aujourd’hui, je ne suis pas optimiste, je ne suis pas pessimiste, ce n’est pas ma façon de penser. C’est le terrain qui va parler. Mais, aujourd’hui, que ce soit avec le staff, le groupe, les leaders, je me régale. Il n’y a pas de zone d’ombre. Pour le moment, on est tous sur la même page, mais je sais très bien que dans ce Top 14, il y aura des tensions, des moments tendus comme dans toutes les autres équipes. Et c’est là que l’on verra si on est solide.

 

SON AVENIR

 

Vous êtes en fin de contrat en juin prochain avec une option d’un an de plus, à lever ou pas avant le 31 décembre. Où en êtes-vous de votre avenir ?

 

Je me considère en fin de contrat en juin 2025. Je ne ferai pas la + 1. Soit je prolonge, soit je ne prolonge pas. On a déjà discuté d’une prolongation avec le président. On s’est vu avant les vacances. Pour moi, c’était beaucoup trop tôt. On s’est dit qu’on se reverrait en septembre. On a refait le point quand on a repris cet été. Voilà. Comme toujours, quand je m’engage ou je ne m’engage pas, c’est qu’à un moment donné il y a des choses qui m’échappent. Ou, au contraire, qui me vont bien. J’ai besoin d’avoir une idée précise du projet, d’avoir une certaine liberté de fonctionnement, sinon ça ne marche pas, et d’avoir les moyens de nos ambitions. Aujourd’hui, dans la façon dont le club évolue, je trouve que ça va dans ce sens. Franchement, c’est bien. 

 

Ce sont quand même les résultats qui vont dicter une bonne partie de la position des dirigeants ? 

 

Bien sûr ! Mais on n’attendra pas fin novembre pour prolonger ou pas prolonger, c’est très dangereux. Dans ma position, à mon poste, on ne peut pas attendre. Déjà, être sur une fin de contrat la dernière année, c’est hyper dangereux. Il peut se passer des choses et puis, en termes de recrutement aussi. Aujourd’hui, on travaille dessus et les futurs joueurs veulent savoir qui va être le coach l’année prochaine. 

 

Si on vous entend, vous souhaitez donc prolonger ?

 

Aujourd’hui, tant sur le plan familial que sur le plan personnel, je suis très bien, clairement. Franchement, on se sent bien ici. Moi, je me trouve très bien à Clermont et je me trouve de mieux en mieux dans le club. Une chose est certaine, pour moi personnellement et pour le président, on n’attendra pas fin novembre. Ce n’est pas possible. Des deux côtés, on est d’accord là-dessus, sachant que je ne ferai pas une année de plus parce que c’est une option dans mon contrat. Car ça n’a pas de sens dans un projet comme le nôtre.

Donc, ou j’arrête ou je prolonge de trois ans. Parce que c’est de ça qu’il s’agit, ou je prends un autre projet. Voilà, c'est aussi simple que ça. J’ai envie de continuer l’aventure, mais il faut que toutes les pistes soient alignées. 

 

LE CAPITAINE

 

Qui sera le capitaine de l’ASM cette saison ?

 

Notre réflexion a évolué, nos leaders aussi ont évolué. Je l’ai déjà dit, le club est en mouvement. À l’ASM, on est fier du passé du club, de son histoire, du territoire et des supporters. Mais voilà, quand on regarde plus loin, on voit des clubs, je pense à Béziers, à Narbonne, à Lourdes, à Agen aussi un peu, où le passé les a écrasés.

Ici, on respecte le maillot, les mecs qui l’ont porté avant nous, qui ont saigné pour ce maillot, mais en même temps, je n’ai pas envie de bâtir que là-dessus. Je ne veux pas forcément faire du neuf avec du vieux, ça ne marche jamais. Et c’est un peu le sentiment que j’avais l’année dernière. Donc ça, c’est terminé. Je ne veux plus de ça. Et cela ne veut pas dire que l’on ne respecte pas ce qui s’est passé avant, bien au contraire, c’est une source d’inspiration. Mais on doit créer notre avenir et notre histoire. On a donc besoin de mettre des leaders qui soient dans cette démarche-là. C’est pourquoi, jusqu’à mi-novembre, où on fera un bilan d’étape, le capitaine sera Baptiste Jauneau. 

 

Pourquoi jusqu’à mi-novembre ?

 

Déjà, à cette époque, on aura récupéré nos deux Argentins. Et j’ai envie que l’on s’engage pour trois mois, ce qui doit permettre à des joueurs d’émerger. On fera le point et on fera des changements, ou pas. Mais pour moi, Baptiste symbolise assez bien le renouveau. Et puis, les histoires qui recommencent passent toujours par les jeunes. Le dernier exemple en tête, c’est le Stade Toulousain. 

 

Les jeunes sont donc l’avenir de l’ASM ?

 

L’année dernière, on a déjà lancé pas mal de jeunes. D’autres vont venir. Aujourd’hui, il y a Baptiste (Jauneau), je pourrais parler aussi de Léon (Darricarrère), de Tix (Tixeront), le petit Mathys (Belaubre) et plus loin Yerim (Fall). Et on a les 2006 qui seront avec nous aux entraînements. Ce sont à eux de prendre le pouvoir. Ils seront encadrés. Baptiste ne sera pas seul, il sera encadré par deux vice-capitaines que sont Séb (Bézy) et Fritz (Lee). Eux aussi doivent créer l’émulation pour que Baptiste soit bien. Voilà, je trouve qu’aujourd’hui, l’ASM est dans cette transmission et cette passation de pouvoir.



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Posté 23 octobre 2024 - 15:13


ASM Clermont : prolongation pour Christophe Urios, fin de mission pour Didier Retière

 

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Christophe Urios et Didier Retière : le premier a prolongé, le second quittera l'ASM en juin 2025. © Richard BRUNEL

 

 

 
Le futur de l’ASM Clermont s’écrira donc avec Christophe Urios, jusqu’en 2027 (plus 1 an en option), mais sans Didier Retière dont la mission s’arrêtera en juin prochain. Le directeur du développement sportif ne sera pas remplacé, tandis qu’Aurélien Rougerie va prendre un peu plus d’importance dans l’organisation.
 

Voici les grandes lignes et ce qu’il faut retenir de la nouvelle organisation du club clermontois, laquelle tourne autour du grand concept “One ASM”, et s’appliquera à partir de l’été prochain.

 

Prolongation : pas de contrat de 3 ans ferme pour Urios

 

Le manager clermontois avait clairement exprimé son désir de rester à Clermont et ce qu’il attendait de l’ASM concernant sa prolongation : “ Ou j’arrête ou je prolonge de trois ans “, avait déclaré Chistophe Urios.

 

L’essentiel des discussions depuis un mois et demi a porté sur cette durée du futur contrat, sachant que l’idée de l’année optionnelle (jusqu’en 2026) a été écartée assez vite par les deux parties. 

 

Comment interpréter le nouveau contrat de 2 + 1 entre le club et son manager ? Que Jean-Claude Pats est resté ferme dans son rôle de négociateur et qu’il a imposé son choix de prolonger Christophe Urios jusqu’en juin 2027 avec une année supplémentaire en option. Le coach n'a pas eu exactement ce qu'il voulait, mais il a été conforté dans sa mission.

 

Mission terminée pour Retière

 

Ce n’est pas une éviction, mais une fin de mission. Recruté par l’ancien président Jean-Michel Guillon en décembre 2021 (avec prise de fonctions en avril 2022) comme directeur du développement sportif, Didier Retière va voir son contrat se terminer en juin prochain. 

 

Cette saison, il n’avait plus son bureau au stade Michelin, son champ d’actions se situait aux Gravanches autour de la formation des jeunes et du lien avec le territoire. Même s’il avait encore sa place dans le “Big Five” (Pats, Vaz, Urios, Rougerie, Retière), il était déconnecté du sportif des pros.

 

Les responsables estiment qu'il a accompli l'essentiel de ses missions et qu'aujourd'hui, les bases sont posées pour une nouvelle organisation... mais sans le poste de directeur du développement qui disparaît de l'organigramme.

 

Rougerie patron de la cellule recrutement

 

On ne verra plus l’ancien joueur emblématique, les jours de matchs en bord de terrain, transmettre les petits papiers des remplacements au quatrième arbitre. Aurélien Rougerie va quitter son poste de team manager. Il va devenir le patron de la cellule recrutement, en collaboration étroite naturellement avec Christophe Urios qui définira les profils des joueurs qu’il souhaite. 

 

Rougerie sera donc moins dans l’opérationnel au quotidien, ses responsabilités vont englober le secteur pro et les jeunes, dans le cadre du “One ASM”.

Concernant la formation des jeunes, des équipes sont en train d’être constituées, elles seront dirigées par Benoît Vaz, le directeur général de l’ASM Clermont.

 

 

---

 

Je rajoute une partie du direct, pas présentes dans l'article de synthèse :
 

14 h 04 | "La pérénité du côté de la formation est bien engagée."

 

14 h 02 | "Notre chiffre d'affaire a été augmenté de 10% en matière de billetterie."

 

14 h 01 | "Nous continuons à perdre de l'argent mais nos pertes ont été divisées par deux. Nous sommes lancés pour tendre vers l'équilibre à la fin de la saison en cours, après avoir perdu 2,7 millions d'euros, l'an passé."

 

14 h 00 | "Nos ambitions, c'est de réveiller le volcan. C'est à dire ramener le club dans le top 6 en championnat et en phases finales de Coupe d'Europe"

 

 

14 h 33|  Jean-Claude Pats insiste sur le fait que Michelin n'a pas vocation à investir à fonds perdus dans l'ASM Clermont. "Je souhaite que le club soit beau, grand et fort par ses propres forces... avec un grand actionnaire."

 

14 h 29|  Jean-Claude Pats évoque le projet de la Cité du Rugby qui suit son cours. "On a toujours pour objectif de poser la première pierre dans le courant du premier trimestre 2025. Pour l'instant, on est dans les clous." L'ouverture de la Cité du Rugby reste prévue pour la rentrée de septembre 2026.

 

14 h 26|  Jean-Claude Pats précise qu'il ne sera plus le responsable du personnel de Michelin à partir du 1er décembre. "Je vais revenir dans le business. Je vais prendre la responsabilité du business auto et du deux roues". De nouvelles fonctions (il devient également responsable de l'Amérique centrale) qui ne seront pas incompatibles avec la direction du club au quotidien : "Je continuerai à travailler sept jours sur sept (pour Michelin et le club)".

 

14 h 23|  Jean-Claude Pats annonce que le club continue à oeuvrer pour recruter des joueurs internationaux et notamment un ouvreur de classe mondiale.

 

14 h 18|  Jean-Claude Pats déclare que le club n'avait pas envisagé d'autre piste que celle de prolonger son manager, en poste depuis janvier 2023. " Entre nous, la première conversation a eu lieu dès mi-juin (...). L'ambition, des deux côtés, c'était de prolonger (...). On a identifié 6-7 points sur lesquels on devait discuter. Je n'ai jamais eu de contact avec quelqu'un d'autre."

 

14 h 15|  Le club se donne un peu plus de temps, "dans les semaines ou les mois prochains" pour prolonger d'autres membres du staff. 

 

14 h 15|  Jean-Claude Pats répond aux questions diverses des journalistes. Il lui est demandé si la rémunération de Christophe Urios a été revue à la hausse, mais il élude la question.


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#169 Buckaroo

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Posté 25 octobre 2024 - 06:31

Interview de Pats :


France Bleu Pays d'Auvergne : Cette prolongation a nourri d'intenses réflexions ou c'était une évidence ?

Jean-Claude Pats : Non c'était une évidence. Mais les évidences demandent toujours a être étayé par un certain nombre de choses solides. Et donc, depuis la mi-juin, avec Christophe Urios, on a entamé une conversation apaisée sur la possible prolongation de son contrat. Et contrairement à ce que beaucoup de personnes peuvent penser, le sujet essentiel n'était pas la durée, mais plutôt comment se mettre d'accord sur pourquoi prolonger un contrat. Et comment le faire ? Et donc nous avons pris le temps pendant trois mois de discuter tranquillement de ça. Et nous sommes arrivés à un accord il y a quelques jours qui nous réjouit tous.

FBPA : Christophe Urios voulait trois ans, il l'avait dit d'ailleurs, c'était une sorte d'ultimatum. Trois ans ou rien. Vous avez finalement tranché avec deux ans plus une année en option.

Jean-Claude Pats : Alors personnellement, je ne l'ai jamais pris comme un ultimatum. Je résume les choses très simplement. Nous nous étions mis d'accord sur un contrat de trois ans mais la saison étant à peine entamée cela aurait voulu dire prolonger de trois ans et demi. Dans le monde du sport professionnel, c'est un siècle. Et donc il m'a semblé plus pertinent aussi bien pour lui que pour le club d'éclairer l'horizon à deux ans ou deux ans et demi. Et puis la troisième année (en option), j'espère qu'elle viendra bien évidemment. Pour nous, c'est une cible.

FBPA : Cela fait fait 20 mois que Christophe Urios est à la tête de l'équipe avec des résultats quand même décevants. Il n'a pas encore réussi à ramener l'ASM dans le top six.

Jean-Claude Pats : Alors oui, si on regarde les choses sous cet angle là, on peut éventuellement formuler cette appréciation mais le résultat, il est la résultante d'autre chose qui ne se voit pas forcément. Moi ce que je sais, c'est qu'il y avait la nécessité de faire un énorme travail de fond au sein de l'équipe, en termes de cohésion, en termes de discipline, en termes de remise au carré d'un certain nombre de processus. Ce travail a été fait. Depuis le début de l'année, il y a une cohésion dans l'effectif qui n'a rien à voir avec celle que nous avions l'année dernière. Je partage la frustration mais le travail réalisé ne se traduit pas encore concrètement et d'une manière complètement visible sur le terrain. Je suis d'accord avec ça. De là à dire qu'il y a échec, je ne pense pas. On a été dans le top huit l'année dernière.

FBPA : Nous n'avons par parlé d'échec mais de résultat "décevants"...

Jean-Claude Pats : Mais d'autres m'ont parlé d'échec, On est passé du top dix au top huit et cette année nous ambitionnons clairement d'être à minima dans le top six. Et puis il y a aussi un autre indicateur que j'utilise de temps en temps, c'est que je remarque qu'il y a deux ans, nous avons perdu beaucoup de joueurs qui ont pris la décision par eux mêmes de quitter le groupe. Depuis que Christophe est là, il n'y a pas un joueur qui nous a quitté. Ceux qui nous ont quittés, c'est ceux que le club ne souhaitait pas prolonger.

FBPA : L'ASM veut garder ses talents formés au club. On peut penser à Thibaut Lanen, par exemple, qui est convoité, on le sait, par l'Union Bordeaux-Bègles. Est ce que Clermont a encore les moyens de lutter face à ce genre de club aujourd'hui ?

Jean-Claude Pats De quoi parle t'on quand on parle de moyens ? Si on parle de moyens économiques, il est imposé un salary cap par la Ligue Nationale de Rugby. Il peut éventuellement être bonifié lorsque un club a des internationaux, des joueurs français qui jouent en l'équipe de France. Ce n'est plus notre cas aujourd'hui. Donc de fait, par rapport à des clubs qui ont beaucoup d'internationaux, nous avons un désavantage compétitif. Il y a quelques années, on avait sept joueurs en équipe de France ce qui représente 1,4 million d'euros d'autorisation de dépense en plus au titre de la masse salariale. Donc on se bat avec les règles qui s'imposent à tous de la même manière. Mais par rapport à des clubs qui ont beaucoup d'internationaux, on ne se bat pas tout à fait avec les mêmes armes. De l'autre côté, je pense que le club a un beau projet, un entraîneur compétent qui fait preuve de beaucoup de leadership et de beaucoup d'ambition. On a des arguments quand même à mettre sur la table, mais sur la partie purement économique, on ne joue pas exactement dans la même cour.

FBPA : L'avenir de l'ASM, c'est la cité du rugby. Est-ce qu'elle va être livrée dans les temps ?

Jean-Claude Pats On a eu un comité de pilotage ce mercredi soir et, à date, nous visons toujours la pose de la première pierre au cours du premier trimestre 2025 et l'inauguration de cette cité du rugby pour le début de la saison 2026 / 2027.

 



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Posté 25 octobre 2024 - 12:40

Après son second, c'est au tour du grand chef de s'exprimer :
 

"Il me reste deux ans pour embarquer tout le monde" : Christophe Urios se confie sur sa prolongation à Clermont

 

 

Deux jours après l’annonce de la prolongation de Christophe Urios à Clermont, le manager de l’ASM a pris la parole pour évoquer cette signature. L’Audois de naissance a justifié sa prolongation pour être un membre à part entière du projet clermontois et, à terme, d’embarquer l’ensemble des supporters, y compris les plus réticents.

 

Christophe, vous avez prolongé votre contrat de deux saisons (avec une en option). Quel est votre premier sentiment ?

Je suis content, mais ce n’est pas un scoop. Depuis le début, je dis que je veux rester, je n’étais pas sur le marché d’ailleurs. Depuis la réception de Toulon, on discute avec le président Jean-Claude Pats et c’est très enrichissant. On travaille sur l’évolution de l’ASM et du rugby en général. Sur le plan familial, nous sommes très bien en Auvergne, personnellement, je suis fier et satisfait de continuer cette aventure.

 

Vous aviez fixé une durée de trois ans, vous avez finalement signé pour deux saisons et une en option. Cela change-t-il quelque chose ?

Absolument pas, j’étais parti sur un projet de trois ans car je considère qu’il faut trois saisons pour ce type de projet. Mais cela ne change rien, par contre je voulais recadrer certaines choses car j’ai lu qu’il y avait un bras de fer avec la direction… Il n’y en a jamais eu. J’ai simplement dit que je n’activerai pas mon année optionnelle parce que je voulais m’inscrire sur le long terme. Il n’y avait aucune pression, je ne sais pas pour qui je me prendrais pour mettre de la pression à un club quel qu’il soit. Ce sont des moments de partage. J’étais à l’aise, et le président aussi.

 

Vous allez donc continuer à développer la formation des jeunes, l’équipe première et de vouloir contribuer à la réussite du club…

Depuis que je suis arrivé en janvier 2023, on a changé beaucoup de choses, on a nettoyé, réorganisé… On n’a pas les récompenses de ce travail mais elles vont venir ! Et c’est pour cette raison que je voulais m’engager sur le long terme parce que le projet ne fait que commencer. Je ne vais pas rappeler dans quel état j’ai trouvé le club, ni tout le travail qu’on a à faire. Aujourd’hui, je suis dans la continuité et je suis très content de pouvoir continuer. On est dans la mission "One ASM" et j'ai envie d’être celui qui participera à ce projet. Je suis convaincu que l’ASM va gagner rapidement et redevenir attractive rapidement, mais il y a des bases à remettre en place.


Que pouvez-vous dire du nouveau rôle d’Aurélien Rougerie, qui sera à la tête du recrutement la saison prochaine ?

Il avait envie de le faire, il était motivé et la mission du recrutement n’est plus la même qu’il y a quelques années. Avant, on recrutait par périodes, aujourd’hui c’est douze mois sur douze. Donc cela demande une organisation pointue et un temps conséquent en termes de détection, de rencontres etc. C’est un vrai travail et je trouve qu’Aurélien, de par ce qu’il représente en tant qu’icône, défendra les intérêts du club et ce poste lui conviendra bien.

 

Le président a mis en exergue le fait que vous aviez renoué le lien avec les supporters. À l’annonce de votre prolongation, certains étaient très enthousiastes, d’autres bien moins, qu’en pensez-vous ?

Je n’ai pas renoué le lien avec les supporters pour obtenir un contrat, c’est la première chose. Je l’ai fait parce que c’est mon état d’esprit. J’aime le rugby à travers le territoire et la ville. Les supporters en sont les acteurs principaux. Quand je suis arrivé à Clermont, tout était fermé, mais on ne parlait que de la Yellow Army. Cela posait question. Donc soit on restait fermé soit on retournait leur parler sachant que ma volonté était de nous ouvrir. Mais c’est une chance que je ne fasse pas l’unanimité. Un entraîneur qui fait l’unanimité, cela me fait peur en termes d’authenticité. Il me reste deux ans et peut-être trois pour embarquer tout le monde, ce sera ma mission.

 

Votre prolongation est actée, mais souhaitez-vous poursuivre l’aventure avec vos adjoints actuels ?

Chaque chose en son temps. Je n’ai jamais parlé de ma situation avec mon staff, je ne voulais pas colporter des ragots. J’avais besoin de me stabiliser avant de reprendre les choses dans l’ordre. D’ici la fin de l’année 2024, nous y verrons plus clair.

 

À travers votre prolongation, Jean-Claude Pats a imagé ce projet avec les mots suivants : "réveiller le volcan". À ce jour, sentez-vous une éruption ou le volcan clermontois est-il toujours endormi ?

On n’est pas assez réguliers pour réveiller le volcan, pour l’instant. Partout où je vais en Auvergne, les gens sont dans l’attente qu’on fasse mieux et ils ont raison. Le travail de fond est toujours en place et nécessaire parce que c’était important de le faire, mais ce n’est pas assez. La priorité des priorités est que le sportif gagne, puis gagner bien et enfin gagner souvent. Aujourd’hui, on n’y est pas, mais c’est mon ambition.

 

(Je rappelle que ce sujet se veut une archive des articles liés au club ; pour commenter, vous pouvez citer ce message et commenter dans le sujet approprié)

 


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Posté 29 octobre 2024 - 11:15

Entrevue avec Urios dans l'Equipe :

La semaine dernière a été contrastée à Clermont. Le mercredi, l’ASM officialisait la prolongation du contrat de Christophe Urios pour deux saisons, avec une supplémentaire en option, avant de subir une énième déroute à l’extérieur, chez le Stade Français (6-36), une défaite qui peut donner le sentiment que le club ne progresse pas, englué dans le ventre mou du Top 14 depuis la dernière finale disputée en 2019.

 

Il a fallu ensuite gérer les effets du tweet insultant d’un ancien joueur, Marvin O’Connor –passé en Auvergne entre 2021et 2024 – s’attaquant à son ex-coach et l’accusant de ne pas être suivi par ses joueurs. Un contexte qui n’a pas dissuadé Urios d’évoquer ses projets auvergnats jusqu’en 2027, sans éluder les difficultés qu’il rencontre, dans une institution où les succès, encore récents dans les esprits, ont constitué un frein.

 

« Après un week-end raté sur le terrain et agité en dehors, comment s’est passée la reprise hier?

 

On a la tête basse, tous, y compris le staff. On met les ingrédients pour des résultats et on n’y arrive pas. C’est la première fois
qu’on a senti que c’était difficile à digérer. Les joueurs ont fait le bilan et n’ont pas été tendres entre eux, ce qui est plutôt bien. Et la particularité de cette matinée, c’est qu’un mec m’a craché à la gueule hier (dans la nuit de samedi à dimanche). C’était important que j’en parle avec eux. Il y a eu pas mal d’émotion.

 

Pourquoi fallait-il évoquer avec le groupe le tweet de Marvin O’Connor?

 

Il y avait des sous-entendus dans son message d’une heure du matin… Je voulais être clair avec les joueurs: si jamais il y avait des points qui n’allaient pas, si certains avaient des problèmes avec moi, mon bureau leur était ouvert jour et nuit. Ce message était triste, sur la manière, et triste pour l’équipe aussi: il s’attaque à moi mais il chie sur l’équipe. Ça ne me touche pas personnellement, mais ma famille, oui, notamment mes enfants. Et ça n’est pas possible.

 

Le sous-entendu dont vous parlez, c’est que vos joueurs ne sont pas derrière vous. Avez-vous ce sentiment?

 

Tu ne fais jamais à 100 % l’unanimité. Depuis qu’on est arrivé, on fait beaucoup de nettoyage, on cherche à remettre le club avec les bonnes bases et les bonnes personnes pour le haut niveau. Ça dérange, ça bouleverse, on se sépare de joueurs, de membres de staff, et c’est tout ça qui ressort. Les critiques… Je les accepte, je sais dans quel monde je vis! Mais personne ne pourra me mettre plus de pression que celle que je suis capable de me mettre. Personne.

 

Vous évoquez là un travail de fond entrepris à l’ASM depuis votre arrivée début 2023. C’est de le mener à bien qui vous a donné l’envie de prolonger ici au-delà de 2025?

 

Clermont, c’est un superbe club. Sur son territoire, les gens adorent l’ASM. Ce qui met aussi de la pression, d’ailleurs! Les gens ne se rendent pas compte de l’état du club. Ça fait un an et demi que je suis là et ça fait un an et demi qu’on ne prend pas beaucoup de plaisir. Il y a des trucs qui t’arrivent sur la gueule en permanence, comme ce week-end… Mais je reste convaincu que ce club va regagner bientôt, qu’il va redevenir attractif. Certes, ça n’avance pas aussi vite que je voudrais. Il faut que le sportif passe devant, gagne pour embarquer tout le monde. On n’y arrive pas complètement, mais ça passera par là. Je suis convaincu qu’on a amorcé quelque chose, ce travail de fond, cette qualité de groupe, ces bases de jeu, les process de travail. Et quand j’ai prolongé, je me suis dit que je n’avais pas envie d’avoir fait tout ce boulot pour rien.

 

“L’état du club” dont on ne se rend pas compte, c’est quoi?

 

Pour moi, Clermont, c’était conçu sur la valeur travail. Il y a un an et demi, j’ai découvert qu’on y travaillait moins. En tout cas, je venais d’endroits où ça travaillait plus. Ça a été ma première grande surprise. Et on vit toujours avec le passé ici. Il y a une espèce de nostalgie. J’ai souvent entendu les mêmes remarques quand on travaillait sur des projets: “Avant, on faisait comme ça.” Là, tu écris une page mais on regarde toujours le chapitre d’avant. C’est ça qui m’use. C’est pour ça qu’on a besoin de changement, de passer à autre chose. Le succès ne fait pas que du bien. Si tu n’es pas capable, en parallèle, de te remettre en cause, de travailler, c’est dur! Ici, on voulait faire du neuf avec du vieux. Je suis arrivé dans ce club et j’ai respecté cet héritage, mais tout ça n’existe plus. Ce n’est pas que je m’en fous, de l’histoire de l’ASM. Mais si le maillot nous inspire, écrivons notre propre histoire!

 

Ça se mesure comment, cette chute de standing?

 

La dernière preuve en date, c’est le nombre de joueurs sélectionnés en équipe de France.

 

Avant la convocation de Régis Montagne, dû à un forfait (Uini Atonio), il n’y avait effectivement aucun Clermontois appelé par Fabien Galthié…

 

Ça montre que le club part de loin! On a des jeunes qui ont du talent, qui vont y arriver, mais il faut qu’ils progressent, qu’ils avancent… comme le club!

 

Vous disiez malgré tout que le club était reparti de l’avant, en début de saison?

 

Oui! Et c’est pour ça que j’ai voulu rester. Je participe, comme tout le monde, à ce mouvement. Toutes les strates du club bougent. La partie business, notamment. Sur la partie sportive, c’est pareil, on se rapproche de ce que j’aime faire. La formation a emboîté le pas. On est redevenu une vraie équipe de Top 14 qui s’entraîne dur et bien. Notre difficulté, c’est qu’on n’arrive pas à le mettre en place le week-end! Mais je veux réveiller le volcan, je n’ai pas peur, on va réussir.

 

Dans le futur organigramme, Aurélien Rougerie, actuellement team manager, va s’occuper du recrutement. C’est un autre domaine où l’ASM n’est plus attractive?

 

On n’est pas attractifs aujourd’hui! Les mecs ne t’écoutent même pas… J’ai eu plusieurs joueurs qui m’intéressaient dans les gros clubs français… Alors, ils sont gentils, mais ils te font comprendre qu’ils ne veulent même pas discuter. Ça me fout la rage! Parce que c’est un club où il y a quelque temps, tous les jeunes venaient en courant. C’est dans la continuité de tout ce que je disais avant. Quand tu ne gagnes pas, que tu ne te qualifies pas… Avant, Clermont dominait, avait un jeu léché, un super centre d’entraînement. Aujourd’hui, tout le monde a ça. L’attractivité va avec ça. Ça, ça se gagne! Mais pas en claquant des doigts. Il faut repartir au combat, remettre les mains dans le cambouis, se planter, réussir, avancer, faire que les leaders passent devant, que les jeunes prennent la place.

 

Ça donne l’impression de prendre du temps à décoller…

 

Je sais que les gens sont impatients, je vois leur colère. Et on sent la même. Quand tu vas au Stade Français, que tu as fait une bonne semaine, que tu en prends 30 et que tu n’arrives pas à exister dans le match… C’est à pleurer! Mais avec ce travail sur les bases du club, je trouve qu’on avance. On est en train de construire. Je le fais avec la valeur humaine. J’ai besoin de ça. Si je ne suis pas bien dans mon groupe, comme ça a été le cas la saison dernière, avec mon staff, où ça ne se passait pas bien, ce n’était pas fluide, je ne suis pas bon. Ça me gêne. J’ai besoin d’être en confiance. Se dire les choses, s’engueuler, ça fait partie du rugby! »


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#172 Buckaroo

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Posté hier, 20:18

Roro dans la Montagne (article partagé par Barnabé)
 
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Aurélien Rougerie se confie sur son prochain rôle de patron du recrutement et sur la situation de l'ASM Clermont

 

 
Joueur emblématique du club, retraité en 2018, Aurélien Rougerie va quitter le poste de team manager qu’il occupait depuis trois ans pour endosser le costume de boss de la cellule recrutement. Il pourrait incarner l’avenir et le renouveau d’une institution à laquelle il sera toujours resté fidèle.
 

De team manager à patron de la cellule recrutement. L’été prochain, mais sans doute avant dans les faits, Aurélien Rougerie débutera une nouvelle vie dans son club de toujours. Il deviendra moins visible du public et de l’environnement du club, mais son rôle, en coulisses et plus en profondeur, aura une tout autre épaisseur puisque de la réussite d’un recrutement peut dépendre le résultat d’une saison.

 

Fort de son expérience, débarrassé aussi peut-être un peu du « syndrome de l’imposteur » (peur de ne pas être à la hauteur), l’ancien capitaine de l’ASM semble prêt à jouer un rôle majeur au cœur d’un club qu’il souhaite remettre à sa place sur la carte du rugby français.

 

Quel va être votre rôle exact dans cette fonction de patron de la cellule recrutement ?

 

Cela va des plans de succession des plus jeunes jusqu’aux joueurs professionnels, en collaboration avec chaque coach de toutes les catégories. Aujourd’hui, il faut déjà parer au plus pressé et boucler tout le boulot que l’on fait depuis six mois sur le recrutement de la saison prochaine.

Derrière, ce sera la mise en place d’un process de recrutement qui a clairement été identifié. À ce propos, j’avais travaillé là-dessus, il y a quelques années, mais mon job n’avait pas trouvé écho à la direction du club à cette époque. Il est ressorti du placard, a été amélioré et complété, à moi maintenant de le mettre en application. Après, ce process est une trame, rien n’est figé et il n’est pas interdit de s’adapter.

 

 

Êtes-vous d'accord pour dire que l’ASM n’est plus aussi attractive qu’à une époque ?

 

Mais ça l’a toujours été ! Il n’y a jamais eu la mer à Clermont, ni les grandes stations de sport d’hiver… Par contre, on essaie de jouer sur nos atouts qui sont nombreux, même touristiques et géographiques. Je dis souvent que Clermont n’est pas au milieu de rien, mais au centre de tout.

 

Quant à l’attractivité sportive, en effet, elle est moindre sur le plan des résultats. On a quand même des infrastructures de grande qualité, mais il faut reconnaître qu’elles sont moins innovantes et à la pointe qu’il y a une dizaine d’années.

 

Que faire alors ?

 

Déjà, nous avons un projet d’envergure, la Cité du rugby qui doit participer à notre attractivité. C’est un projet précurseur, dans le cadre du « One ASM » qui sera bientôt là (ndlr : ouverture prévue à l’été 2026) et qui sera un élément moteur, notamment dans le recrutement des jeunes et pour le centre de formation.

 

L’ASM est-elle condamnée à miser énormément sur sa formation pour retrouver les sommets ?

 

Pourquoi condamnée ? Au contraire, c’est extrêmement valorisant de former des jeunes, de les accompagner pour en faire des joueurs pros de haut niveau. Quoi de plus excitant que de relancer l’école montferrandaise qui a porté ses fruits longtemps ? Je ne dis pas que le travail était mal fait ces dernières années, mais on ne s’est peut-être pas suffisamment renouvelé.

 

Qu’est-ce qui manque aujourd’hui à votre club pour attirer à nouveau des joueurs de très haut niveau ?

 

Il faut peut-être que l’équipe retrouve un peu son rugby, son envie… ce qui nous manque parfois.

 

Un peu plus de salary cap aussi ?

 

On parle toujours d’argent, de moyens, de JIFF… on a compris les règles, on sait que l’on ne peut pas réaliser tout ce que l’on voudrait. Moi, j’ai aussi envie de parler de rugby, de jeu et de passion. Alors oui, on a encore des contraintes de salary cap, mais l’ASM a des atouts à mettre en avant.

 

Ce nouveau poste va-t-il vous plaire vraiment ?

 

Il m’excite ! J’ai envie d’apporter au club, je suis au service de l’institution et il y a plein de choses à accomplir. Franchement, tout cela est très motivant. Chez les pros comme chez les jeunes. Je suis père de famille de jeunes joueurs, ça me plaît d’aller à la rencontre des parents, de trouver la bonne approche pour tenter de les convaincre de venir chez nous.

 

Vous n’êtes pas au cœur du sportif, mais quelle analyse faites-vous de ce début de saison de l’équipe de Christophe Urios ?

 

Mon expérience me pousse à dire, et je le répète souvent, que lorsque ça va mal, tu fais le dos rond, tu travailles deux fois plus et tu te remets en question. Sur le jeu, dans un premier temps, tu te recentres sur des choses simples, tu les répètes à l’entraînement pour bien les exécuter en match.

 

Et ce problème à l’extérieur où l’équipe n’y arrive pas ?

 

Il faut trouver un guide et afficher de l’envie. Tout de suite, on n’a pas ça, mais je suis convaincu que Christophe (Urios) et le staff vont trouver la solution. La réalité est que ça travaille bien, vraiment, mais on prend des roustes à l’extérieur. Il faut continuer à y croire.

 

Comprenez-vous également l’impatience de vos supporters ?

 

Est-ce que ça prend plus de temps que prévu ? C’est possible, mais je vois aussi un mal de notre société qui est celle de l’immédiateté. Parfois, il faut construire ou reconstruire en prenant le temps de bien le faire. À l’ASM, on sait ce que c’est de travailler longtemps pour toucher le Graal. 

 

La polémique : Urios - O’Connor

 

Le tweet publié le week-end dernier par l’ancien joueur Marvin O’Connor, insultant Christophe Urios et prétendant que « pas un seul de tes soldats ne peut te piffrer », est considéré par Aurélien Rougerie comme un non-événement. « Un coach a-t-il déjà fait l’unanimité ? Ici ou ailleurs. Je peux vous dire qu’à l’époque de Vern Cotter tous les joueurs n’étaient pas derrière lui… Dans un effectif, il y a toujours des mecs qui vont être aigris, surtout ceux qui ne jouent pas ».


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