Pour les Blacks, c'est la seule équipe qui m'a fait vibrer dans cette coupe du monde.
[ Finale CDM ] Nouvelle Zélande - Afrique du sud
#46
Posted 22 October 2023 - 20:48 PM
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#47
Posted 22 October 2023 - 21:32 PM
Pour les Blacks, c'est la seule équipe qui m'a fait vibrer dans cette coupe du monde.
Et les Italiens.
Mais vibrer d'une autre manière.
#48
Posted 23 October 2023 - 06:02 AM
Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud, la rivalité de l'excellence
Trois fois championnes du monde chacune, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud vont se retrouver en finale samedi, avec un enjeu nourri par plus de cent ans de combats féroces : la suprématie sur le ballon ovale. Trois fois championnes du monde chacune, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud vont se retrouver en finale samedi, avec un enjeu nourri par plus de cent ans de combats féroces : la suprématie sur le ballon ovale. alité de l'excellence
Le Stade de France aurait sans doute préféré qu'on lui propose un rêve bleu, samedi, pour la grande finale de sa Coupe du monde. S'il sait oublier ses tourments, mettre de côté sa déception comme ses ressentiments, il pourra se rendre compte qu'il a sous les yeux une rivalité rugbystique unique, forgée par 102 ans d'affrontements féroces et disputés. Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud, pour clore la compétition, c'est donner un nouvel élément de réponse à la question qui taraude les All Blacks et les Springboks chaque fois qu'ils se croisent : quelle est la meilleure équipe du monde ?
Parce que c'est cette curiosité qui les taraudait quand, en 1921, les Boks ont fait leur premier voyage jusqu'au Pays du long nuage blanc, pour les premiers matches officiels entre les deux nations. Un dessin de presse néo-zélandais le résumait ainsi, avec une antilope et un kiwi se disputant un ballon sur lequel on pouvait lire « Championnat du monde », accompagné d'une légende : « La grande lutte pour la suprématie sur le rugby mondiale ».
Les deux équipes s'étaient alors quittées dos à dos, une victoire partout et un nul disputé dans des conditions météo dantesques (0-0). Idéal pour que prospère l'émulation. Et parfait pour laisser se glisser là une part de mythologie, celle qui donne de l'épaisseur à ces antagonismes. Ron Palenski, historien néo-zélandais auteur de Brutal, consacré à cette rivalité, raconte ainsi l'anecdote de ce soldat néo-zélandais engagé dans les troupes anglaises dans les guerres contre les Boers (*) qui rendit à un joueur, Fien Olivier, la Bible qu'il avait volée à sa famille afrikaner à l'époque.
Ce qui traduit peut-être mieux l'estime et le respect qui sont alors nés de cette trilogie initiale, c'est l'avant-match du troisième test, disputé à l'Athletic Park de Wellington. Les Springboks l'avaient animé par une danse zouloue, l'idlamu, qu'ils ont utilisée jusqu'en 1937, avant que l'apartheid, après 1948, ne l'efface de la mémoire collective sud-africaine. Et les All Blacks leur avaient répondu par un haka, l'un des premiers sur leur terre, eux qui le réservaient plutôt, depuis 1905, aux tournées à l'étranger.
L'apartheid a d'ailleurs marqué une première rupture entre les deux rivaux, plus que le ressentiment des Sud-Africains envers les Néo-Zélandais, qui avaient participé à la guerre des Boers. Pour se plier aux diktats du régime raciste sud-africain, les All Blacks ont longtemps accepté d'y faire leurs tournées sans leurs joueurs maoris. Et à la fin des années 1960, la société civile néo-zélandaise a protesté avec force à chaque venue des Boks, avec pour paroxysme la tournée de 1981. Graham Mourie, capitaine des All Blacks, avait refusé d'y participer. Les manifestations furent virulentes, au point d'obliger les Sudafs à dormir dans les vestiaires d'un stade avant le deuxième test. Et lors du troisième, des activistes survolèrent l'Eden Park pour y larguer des sacs de farine.
La controverse a pu se poursuivre, lorsque en 1986, un bon nombre d'internationaux néo-zélandais, des noms comme Wayne Smith, Grant Fox, Buck Shelford ou Gary Whetton, ont accepté une tournée en Afrique du Sud. Ils durent prendre le nom des « Cavaliers ». N'avaient-ils en tête que le prestige d'affronter les Boks, ou avaient-ils cédé à d'autres sirènes ? « Un joueur me l'a confirmé, les deux équipes ont été payées pour cette série, nous dit Gavin Rich, journaliste sud-africain auteur d'un livre sur l'histoire des Boks. Et les Springboks ont même fait une grève parce qu'ils étaient moins rémunérés que les Cavaliers ! »
La finale de la Coupe du monde 1995 - et son parfum de soufre- aurait tout aussi bien pu ruiner la rivalité. Mais lorsque les Néo-Zélandais sont revenus en Afrique du Sud en 1996, une seule chose les obsédait : enfin remporter une tournée sur ces terres qui ne leur réussissaient pas, depuis leur premier voyage là-bas, en 1928. À l'aube du professionnalisme et de la disparition des tournées, c'était leur dernière occasion d'y parvenir et de répondre à l'offense des Boks, vainqueurs 2-1 en 1937. Ce fut fait, et avec la manière (3-1).
L'avènement du professionnalisme donna d'ailleurs l'ascendant sportif aux Blacks. Avant, le bilan entre les deux équipes était équilibré. Après, la Nouvelle-Zélande s'échappa, pour compter aujourd'hui 62 victoires pour 39 défaites et 4 nuls en 105 matches. Mais l'affiche a gardé son prestige et chaque affrontement est l'occasion de trouver une source de fierté. Les Boks s'enorgueillissent parfois de n'avoir encaissé aucun essai de Jonah Lomu. Les Blacks sont heureux d'avoir dompté l'Afrique du Sud pour la centième cape de John Smit, en 2010, devant 95 000 spectateurs à Johannesburg (22-29). Les Sudafs ont été traumatisés par un 0-57 subi chez eux en 2017. Les Néo-Zèdes n'ont pas oublié le 7-35 du mois d'août à Twickenham, la plus large défaite de leur histoire.
Et derrière tout ça, reste le jeu. La philosophie des finalistes 2023 a toujours livré une opposition de styles, tellement tranchée, entre l'appétit de mouvement des uns et le goût de la frontalité des autres. C'est une autre source de ce lien particulier qui circule entre les deux équipes. Que le Stade de France aura l'honneur d'observer samedi.
Les cinq duels Afrique du Sud-Nouvelle-Zélande en Coupe du monde
La première confrontation des Springboks contre les All Blacks en Coupe du monde est aussi la plus mémorable. Chez eux, à l'Ellis Park de Johannesburg sous les yeux du président Nelson Mandela portant le maillot des Boks, François Pienaar et ses partenaires viennent à bout de Néo-Zélandais dont on apprendra plus tard qu'ils étaient victimes d'une intoxication alimentaire. Joel Stransky offre le premier titre mondial à son équipe en passant un drop décisif en prolongation. Un sacre porteur d'espoir pour la nation arc-en-ciel.
Quatre ans plus tard, les deux rivaux se retrouvent en petite finale à Cardiff. Encore traumatisés par leur surprenante déroute en demies face aux Bleus (31-43), les All Blacks de Jonah Lomu et Christian Cullen cèdent à nouveau face aux Sud-Africains au terme d'un match terne. « Nous avons passé une semaine très difficile après la défaite face à la France, nous savons qu'il y a eu des réactions énormes en Nouvelle-Zélande et nous ne sommes pas parvenus à hausser notre niveau de détermination », regretta Taine Randell, le capitaine des Blacks.
Il faut attendre 2003 pour assister à la première victoire des All Blacks face aux Boks en Coupe du monde. Les deux géants se croisent en quarts de finale au Telstra Dome de Melbourne. Déjà maîtrisés par les Anglais (6-25) en phase de poules, les Sud-Africains déçoivent encore et se font emporter en seconde période par la vitesse des Néo-Zélandais emmenés par un Justin Marshall flamboyant. Un succès sans suite pour les All Blacks, qui s'inclinent une semaine plus tard face à l'Australie (10-22).
Champions du monde en titre, larges vainqueurs des Bleus (62-13) en quarts de finale, les All Blacks retrouvent des Boks en pleine confiance en demies en 2015. Mais les Sud-Africains leur mènent la vie dure. Les Néo-Zélandais sont bousculés sous la pluie londonienne, menés à la pause (7-12). L'agilité de Ben Smith sur les ballons hauts et l'adresse de Dan Carter, notamment auteur d'un drop en début de deuxième période, remettent les Blacks dans l'avancée. Ils iront conquérir une semaine plus tard leur deuxième titre de suite.
Il s'agit de la seule confrontation entre ces deux équipes en phase de poules d'une Coupe du monde. Pressés par les Boks en début de match, les Blacks réagissent en inscrivant deux essais en trois minutes (24e et 27e), assommant leurs adversaires. Ce résultat n'empêchera ni les doubles champions du monde en titre de tomber quelques semaines plus tard en demi-finales face à l'Angleterre (7-19), ni les Sud-Africains d'aller chercher leur troisième sacre en Coupe du monde à Yokohama.
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#49
Posted 23 October 2023 - 06:52 AM
Merci pour le partage.
#50
Posted 23 October 2023 - 08:52 AM
#51
Posted 23 October 2023 - 08:59 AM
Je sais pas si ça a été écrit, mais si les Sudafs venaient à gagner, ils auraient battu tous les autres du Top 6 actuel lirs de la CdM :
Irlande, NZ, France, Angleterre et Ecosse.
ben non
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#52
Posted 23 October 2023 - 09:34 AM
😄😄😄 la preuve que j'ai suivi avec passion cette CdM. 😆
ben non
#53
Posted 23 October 2023 - 10:09 AM
la preuve que j'ai suivi avec passion cette CdM.
Ha. Mais tu as raison ils auront joué toutes ces équipes et toutes battu sauf l'Irlande.
Et puis ça montre aussi ce fameux aspect aléatoire et chanceux de la cdm dans sa structure même: se prendre (et perdre contre) l'Irlande en pool était simplement décevant mais sans conséquence. Prendre l'Irlande un peu plus tard dans la coupe aurait été tragique pour eux.
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#54
Posted 23 October 2023 - 11:02 AM
Et pense aux Anglais, qui auraient pu être en finale en ayant joué des Argentins limités, des Japonais et des Samoans dans le 2e cercle du rugby mondial, puis des Fidjiens eux aussi limités à ce niveau...Ha. Mais tu as raison ils auront joué toutes ces équipes et toutes battu sauf l'Irlande.
Et puis ça montre aussi ce fameux aspect aléatoire et chanceux de la cdm dans sa structure même: se prendre (et perdre contre) l'Irlande en pool était simplement décevant mais sans conséquence. Prendre l'Irlande un peu plus tard dans la coupe aurait été tragique pour eux.
#55
Posted 23 October 2023 - 12:24 PM
#56
Posted 23 October 2023 - 12:26 PM
Oui j ai vu ça, faut quand même reconnaitre que le staff sud af connait le réglement par cœur et sait exploiter les failles.
Fut un temps pas si lointain ou nous on pataugeait allégrement dans ce domaine
#57
Posted 23 October 2023 - 12:31 PM
Oui j ai vu ça, faut quand même reconnaitre que le staff sud af connait le réglement par cœur et sait exploiter les failles.
Fut un temps pas si lointain ou nous on pataugeait allégrement dans ce domaine
Mais là y triche non ? Chez les Anglais la bronca commence à monter, j'ai l'impression qu'ils vont etre moins timides que nous, Dallaglio à déjà balancé sur O Keeffe.
#58
Posted 23 October 2023 - 12:38 PM
Mais là y triche non ? Chez les Anglais la bronca commence à monter, j'ai l'impression qu'ils vont etre moins timides que nous, Dallaglio à déjà balancé sur O Keeffe.
J avais lu que plus que de la triche c'est un contournement de la régle, donc 1/2 triche
Tout ca pour dire que rien que pour les Sud Afs il faudrait remettre les anciennes règles, donc un permis de chasse pour un seul match ou tu peux arroser a tout va
#59
Posted 23 October 2023 - 12:56 PM
J avais lu que plus que de la triche c'est un contournement de la régle, donc 1/2 triche
Tout ca pour dire que rien que pour les Sud Afs il faudrait remettre les anciennes règles, donc un permis de chasse pour un seul match ou tu peux arroser a tout va
La France a fait exactement la même chose il y a quelques années, non ? Avec Atonio je crois.
Si ton permis de chasse est remis au goût du jour, je ne suis pas vraiment sûr que ça avantage les français... Pense un peu à un duel Flament-Etzebeth !
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#60
Posted 23 October 2023 - 13:18 PM
C'est pas Novès qui ferait ça...
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