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Seven JO


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582 réponses à ce sujet

#571 l'exil

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Posté 30 juillet 2024 - 14:52

'Tain je viens juste de voir que les USA se sont qualifiées pour la 1/2.....

#572 HugoltBolt

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Posté 30 juillet 2024 - 14:53

Victoire contre l'Irlande 19/7 en match de classement avec encore 2 essais d'Okemba.

Cette décision de s'en passer au coup d'envoi face au Canada restera malgré tout surprenante.



#573 Mikasm

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Posté 30 juillet 2024 - 15:31

Les canadiennes en finale. Cette équipe est surprenante.

#574 l'exil

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Posté 30 juillet 2024 - 16:29

Les canadiennes en finale. Cette équipe est surprenante.

 

encore + de regrets pour les bleues....

 

JO Paris 2024 – “Je suis ravi des quinze années que j’ai passées” : David Courteix acte son départ de France 7 féminin - rugbyrama.fr


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#575 frednirom

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    le Var est dans le fruit.

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Posté 30 juillet 2024 - 17:23

Ca passé sur quel canal les françaises ?

#576 l'exil

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Posté 30 juillet 2024 - 19:03

Et les USA qui tapent les australiennes pour le bronze. Pff.....

#577 Jesus Hans Hubert Vorme

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Posté 30 juillet 2024 - 23:43

Quelle erreur de ne pas avoir sélectionné Toinette...

 

Elle était en pleine forme avant les JO 

Et capable de changer un match 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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c'était pas con de faire rentrer Dupont. il aurait aussi fait du ménage. Personne n'aurait rien vu. Il est très fort dans la gestion de la maison.



#578 Arverne03

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Posté 01 août 2024 - 10:18

beau raté en tout cas.

 

J'avoue que j'étais étonné à la lecture du VII de départ hier soir, qui n'avait pas grand chose à voir avec les équipes précédemment alignées.

 

Courteix se justifie dans des itws et comme il le dit, quand ça ne passe pas, on se dit que ça a été mal fait. Difficile à dire, même si au final trop simple a posteriori.

 

A voir si le fait de ne pas avoir dégagé d'équipe "type" n'a pas pesé au final car hier, 0 connexion en défense déjà. Et puis toujours ces scories comme le coup de pied de renvoi : ça passait contre les petites équipes mais le Canada, même s'il ne semble pas au niveau des années précédentes n'est pas le Japon ou le Brésil.

 

Et j'avoue que j'ai trouvé l'attitude de la française sur le dernier essai canadien un peu nonchalante. Ok elle est tenue par le pied mais elle ne fait pas grand chose pour se dégager alors que la canadienne passe tout près d'elle le long de la ligne.

 

Bref on aura certainement une finale Australie - NZ au vu des prestations jusque là mais il y avait vraiment une médaille à aller chercher.

 

1/ Vrai ( Sans parler de cette relance suicidaire sur cette touche rapide jouée dans nos 22 mètres )

 

2/ Faux 

 

:P


Les canadiennes en finale. Cette équipe est surprenante.

 

Un magnifique "outsider" qui a su s'adapter aux équipes adverses ! 



#579 el landeno

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Posté 23 août 2024 - 08:12

Le Supersevens, tremplin pour le rugby à 7 aux JO de Los Angeles après le sacre des Bleus à Paris ? Moins d'un mois après le sacre des Bleus aux JO de Paris 2024, la 5e édition de l'In Extenso Supersevens, dont la 2e étape a lieu samedi à La Rochelle, peut permettre de bâtir les bases de ce que sera l'équipe de France aux JO de Los Angeles, en 2028.

 
 

Sitôt le sacre des septistes français aux JO de Paris savouré se pose déjà la question de son héritage et de la possibilité pour les équipes de France de reproduire cet exploit dans quatre ans, aux JO de Los Angeles. Comme de performer sur le circuit mondial dès la saison prochaine.

 
 

Plusieurs des médaillés olympiques vont en effet quitter le 7, comme Antoine Dupont qui a indiqué que son aventure septiste ne se prolongerait pas, ou s'en éloigner à différents niveaux (Paulin Riva et Stephen Parez ne devraient pas être de l'aventure en 2028, Rayan Rebbadj, Aaron Grandidier Nkanang, Nelson Épée, Jefferson Lee-Joseph ou Antoine Zeghdar visent aujourd'hui une intégration dans leur club de 15), ce qui pourrait laisser, à l'avenir, un grand vide à compenser. « Ce n'est que le début d'une histoire, j'espère que les jeunes auront à coeur de porter haut la France très longtemps », déclarait ainsi Jean-Pascal Barraque après les JO.

Créé en grande partie dans ce but, celui d'alimenter un vivier et de nourrir l'équipe de France, l'In Extenso Supersevens, dont la cinquième édition a commencé le week-end dernier par une victoire de l'Union Bordeaux-Bègles et se poursuit ce samedi avec la deuxième étape, à La Rochelle, cherche ainsi à s'appuyer sur la vague créée par l'or des hommes de Jérôme Daret et à initier un cercle vertueux, dès cette saison.

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Des sections spécifiques de rugby à 7 créées

Les clubs engagés (parmi lesquels toutes les équipes du Top 14 mais aussi une équipe de Monaco et une équipe de Barbarians), eux aussi encouragés par la réussite de l'équipe de France et par l'engouement populaire autour de ce sport - en témoignent les records réalisés par la billetterie du Supersevens par rapport aux précédentes éditions - ont accéléré leur développement du 7. Certains ont déjà créé des sections dédiées, comme Clermont ou La Rochelle. « Les clubs commencent à traiter le rugby à 7 comme un sport de spécialité, une fin en soi, alors qu'il n'y a pas si longtemps encore, on y envoyait les moins bons joueurs à 15 », glisse-t-on du côté de la Ligue.

Le calendrier de la saison 2024-2025 du Supersevens
La compétition suit le même format que l'année précédente, avec trois étapes estivales qui permettent à 8 équipes (sur 16 engagées) de se qualifier pour la grande finale.
- 1re étape, le 17 août à Mont-de-Marsan.
- 2e étape, le 24 août à la Rochelle.
- 3e étape, le 31 août à Pau. Début des qualifications pour les équipes féminines.
- étape finale, le 1er février 2025 à la Paris La Défense Arena, pour les équipes masculines et féminines.

Lors des étapes du Supersevens, la plupart des équipes misent, cette année encore, sur de nombreux joueurs espoirs, mais ceux-ci sont désormais plus habitués aux joutes septistes. Michel Marfaing, directeur sportif du centre de formation du Stade Toulousain, appuie : « On a toujours misé sur des jeunes joueurs, Espoirs (-21 ans) ou Crabos (-18). Ce qu'on va continuer à faire cette année, tout en intégrant pour la première fois des joueurs de l'association Seven Sud Garonne, qui jouent jusqu'à dix tournois de 7 dans l'année. Le but est de faire performer nos joueurs au contact de spécialistes de 7 et clairement de monter d'un cran par rapport aux éditions précédentes. »

Le Stade Toulousain devrait ainsi proposer son jeune joueur Célian Pouzelgues (20 ans) à l'équipe de France à 7, comme il l'avait fait ces dernières années avec Épée, médaillé olympique au Stade de France le 27 juillet après avoir participé aux éditions du Supersevens avec le club occitan.

Un Championnat plus ambitieux qui veut garder son avance

Pour accélérer le processus, la Ligue souhaite aussi faire développer son Championnat pour conserver son « avance » sur les autres pays, affirme Lucien Simon, vice-président de la Ligue nationale de rugby, en charge du Supersevens et des affaires sportives. « Le Supersevens a été le premier Championnat de rugby à 7 de clubs au monde. Mais lorsqu'un sport devient olympique, il change totalement de dimension et intéresse tout de suite bien plus de pays. Je considère donc qu'on a pris de l'avance, mais à nous de la conserver parce que des pays comme la Chine, l'Inde, le Japon ou les pays britanniques jettent un oeil à ce que nous faisons et sont tentés de nous imiter. J'imagine également mal les États-Unis, organisateurs des JO en 2028, rester les bras croisés. On a eu des résultats, mais à nous d'en impulser d'autres ! »

Pour ce faire, plusieurs projets sont en cours : l'augmentation du nombre de journées (aujourd'hui 3 et une finale) dès la saison prochaine, l'instauration de Championnats de 7 dans les catégories de jeunes pour impulser la dynamique de ce sport et l'amélioration de l'autonomie de ce Championnat par rapport au rugby à 15. Le Supersevens intégrera aussi, et pour la première fois, des équipes féminines (les 12 d'Élite 1 de la saison dernière). Elles feront leur entrée en lice le 31 août, lors de la troisième étape, à Pau.

 
 

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#580 el landeno

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Posté 19 septembre 2024 - 07:50

Sans Antoine Dupont et couverte d'or, l'équipe de France de rugby à 7 face au défi du lendemain de fête Après les projecteurs braqués sur Antoine Dupont et le titre olympique, le plus dur attend l'équipe de France de rugby à 7 qui va devoir gérer le grand vide post-JO et repartir sur un nouveau cycle.

 
 

Si vous cherchez un taf, ou que vous en avez marre de votre situation professionnelle actuelle, la Fédération française de rugby a peut-être une solution. Sélectionneur d'une équipe championne olympique, ça vous branche ?

 
 

Depuis que Jérôme Daret, en poste ces sept dernières années, a annoncé qu'il quittait ses fonctions, juste après la médaille d'or décrochée par les Bleus contre les Fidji le 27 juillet dernier (28-7), le job est à pourvoir. Ce week-end, la Fédé a même publié une offre d'emploi sur le réseau social LinkedIn, alors n'hésitez plus, un CDD jusqu'au 31 août 2026 est en jeu et les tickets resto sont inclus !

Bon, il faut quand même s'y connaître un minimum : entre diverses compétences évidentes attendues, « un vécu d'entraîneur d'équipes de rugby évoluant à haut niveau » est logiquement requis. Et oubliez aussi une bonne partie de vos week-ends : « Ce poste implique des horaires atypiques, une grande disponibilité ainsi que de nombreux déplacements nationaux et internationaux », précise la FFR.

Au-delà du caractère amusant de cette petite annonce, celle-ci reflète tout de même une incongruité. Ça ne se bouscule pas au portillon pour reprendre les rênes d'une équipe médaillée d'or cet été, et encore saluée aux Champs-Élysées ce samedi lors de la parade des champions. Les images joyeuses de la chorégraphie désormais bien connue des joueurs au son du hit « Miami » de Will Smith, reproduite une ultime fois devant l'Arc de Triomphe, tranchent avec le silence qui accompagne la succession de Daret.

« L'équipe de France a cette médaille d'or quoi qu'il arrive, ça restera un marqueur »

Christophe Reigt, manager des équipes de France

 
 
 
 
 

Contactée, la Fédération assure que des annonces seront très bientôt faites, que les contrats des joueurs et entraîneurs pour le cycle à venir sont quasiment ficelés. Interrogé par Sud Radio ce lundi soir, Daret a bien confirmé qu'il n'était plus sélectionneur. Mais il conservera un rôle au sein de la FFR. « Ce n'est pas un secret, a-t-il expliqué. On verra dans quel rôle. Ce sera annoncé par les instances quand il faudra, pour que ce soit bien clair, bien précis. Il faut encore un petit peu de temps. »

Ce que l'on sait déjà bien précisément, en revanche, c'est que l'équipe de France aura un tout autre visage. De nombreux septistes sont repartis à quinze après le sommet atteint cet été. Sur les quatorze joueurs sélectionnés pour les Jeux Olympiques, huit ont trouvé ou retrouvé une place en Top 14 : Aaron Grandidier-Nkanang (Pau), Jean-Pascal Barraque (Perpignan), Théo Forner (Perpignan), Jefferson-Lee Joseph (Perpignan), Andy Timo (Stade Français), Rayan Rebbadj (Toulon), Nelson Épée (Toulouse) et bien évidemment Antoine Dupont (Toulouse).

La star du rugby français a clos son expérience à 7, fort d'un bilan exceptionnel avec trois titres en quatre tournois disputés (Los Angeles, Madrid, Paris). Et la lumière que le Toulousain avait apportée sur la discipline pourrait s'en aller avec lui. C'est le risque qui guette le 7 et c'est ce que souhaite éviter la FFR. Au contraire, l'objectif est évidemment de capitaliser sur le formidable élan d'enthousiasme né cette année et maintenir les Bleus au sommet de la hiérarchie mondiale.

« On a été énormément dans la lumière mais demain ça va passer un peu, s'étioler, il va falloir gérer ça », disait encore Daret ce lundi. Le manager des équipes de France Christophe Reigt estime pour sa part que le rugby à 7 français va tout de même profiter de la vague : « Ce ne sera peut-être pas tout à fait les mêmes résultats de suite, après les victoires avant et pendant les Jeux. Antoine ne sera plus là. Mais l'équipe de France a cette médaille d'or quoi qu'il arrive, ça restera un marqueur. C'est certain qu'elle sera beaucoup plus suivie qu'avant. »

Plusieurs cadres du groupe champion olympique sont restés dans le navire comme le capitaine Paulin Riva, Stephen Parez-Edo Martin ou Jordan Sepho. Ils ont même repris le chemin du CNR de Marcoussis au début de cette semaine, pour effectuer des premiers tests médicaux. Ils auront la tâche d'entretenir la flamme olympique et de transmettre cette récente culture de la gagne aux nouveaux arrivants pour créer un « héritage » cher à Daret. Les Bleus ont encore le temps de rebâtir leur nouveau projet : les Jeux de Los Angeles sont loin, et la saison ne débute que le 30 novembre à Dubaï.

Du neuf aussi chez les filles
Pas de fiche de poste ouverte pour entraîner les Bleues, la Fédération française a rapidement trouvé un successeur à David Courteix, en poste pendant quatorze ans, entre 2010 et 2024, en la personne de Romain Huet. Ce dernier, qui a notamment été l'entraîneur de l'équipe de France 7 développement mais également préparateur physique des Bleues du quinze de France, a d'ores et déjà commencé sa mission avec un staff largement renouvelé. Les Françaises se sont effectivement retrouvées à Marcoussis dès la fin du mois d'août.
L'enjeu majeur pour Huet sera d'évacuer l'énorme déception d'un groupe éliminée dès les quarts de finale du tournoi olympique, battu par le Canada (14-19). Un résultat bien loin des ambitions initiales pour cette équipe, médaillée d'argent à Tokyo en 2021. Mais comme chez les garçons, l'équipe de France féminine va connaître un turnover important puisque plusieurs joueuses sont reparties à quinze, comme Caroline Drouin, Joanna Grisez, Chloé Jacquet ou Séraphine Okemba. Ces deux dernières se sont d'ailleurs envolées pour le WXV au Canada avec le quinze de France.


#581 el landeno

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Posté 02 octobre 2024 - 05:43

« Il n'a pas beaucoup d'expérience à 7 mais ce n'est pas grave » : quelles missions pour le novice Benoît Baby à la tête des champions olympiques ? Après son titre olympique de fin juillet, l'équipe de France masculine à 7 a débuté un nouveau cycle de quatre ans avec à sa tête Benoît Baby, nommé sélectionneur la semaine dernière. Jérôme Daret a, lui, pris de la hauteur.

 
 
 

Un peu plus de deux mois après avoir décroché la première médaille d'or olympique de son histoire, l'équipe de France à 7 se retrouvera la semaine prochaine à Marcoussis (Essonne) avec un nouveau sélectionneur et un effectif chamboulé pour préparer la nouvelle saison de Super Series, qui débutera fin novembre à Dubaï. Avec déjà les Jeux de Los Angeles en 2028 en point de mire.

 
 
Jérôme Daret prend du recul

Il restera comme l'homme qui a conduit l'équipe de France vers la gloire olympique. Arrivé en 2017 à la tête de la sélection masculine à 7, qui pointait alors à la treizième place mondiale, Jérôme Daret (49 ans) a choisi de prendre du recul après une année complètement folle marquée par la victoire lors des World Series à Madrid, en juin, puis surtout celle aux Jeux Olympiques de Paris 2024. « C'était ma dernière danse en tant qu'entraîneur », avait-il confirmé dans les travées du Stade de France le 27 juillet.

« Mon ambition était de moins bouger avec l'équipe mais aussi aider et me rapprocher encore plus des clubs et du territoire »

Jérôme Daret

 
 
 

Côté fédéral, il était cependant impensable de le perdre. « C'est quelqu'un qui apporte de la nouveauté, de l'innovation et on voulait vraiment le maintenir dans le système, reconnaît Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR. Il était arrivé un petit peu au bout de son projet. On a trouvé une solution qui convient à tout le monde. » Le voilà désormais manager général du rugby à 7 masculin. Un rôle aussi large que transversal à travers l'académie olympique, France 7 U18 masculin et France développement. Depuis le mois de décembre, les deux parties étaient en discussion pour que Daret « travaille sur l'héritage ».

Sans les interminables déplacements réguliers à l'autre bout du monde. « J'ai une famille que je ne vois pas beaucoup et le rythme de travail est important lorsqu'on est entraîneur, explique le Landais. Mon ambition était de moins bouger avec l'équipe mais aussi aider et me rapprocher encore plus des clubs et du territoire. Ce sera un autre métier. »

 
 
Benoît Baby nouveau sélectionneur

L'annonce a été faite la semaine dernière par la FFR. Et elle en a surpris plus d'un. L'ancien trois-quarts centre international (9 sélections avec le quinze de France de 2005 et 2009), passé par Toulouse (2001-2007), Clermont (2007-2011) et Biarritz (2011-2017), est le nouvel entraîneur-sélectionneur de l'équipe de France à 7.

« Benoît est celui qui coche le plus de cases »

Jérôme Daret, qui a validé l'arrivée de Benoît Baby à la tête des Bleus

 
 
 

Selon nos informations, la FFR a reçu une douzaine de candidatures, dont une étrangère. Puis une short-list de quatre techniciens a été établie dans laquelle figuraient aussi Renaud Dulin, Laurent Ferrères et Paul Albaladejo. Ces trois-là avaient l'avantage d'avoir un vécu à haut niveau à 7 durant leur carrière. C'est pourtant Baby (41 ans), en charge de l'attaque de l'équipe de France U20, qui a été choisi. Pourquoi ? « Parce que c'est le meilleur, répond du tac au tac Lhermet. Benoît est sorti du lot. C'est vrai qu'il n'a pas beaucoup d'expérience à 7 mais ce n'est pas grave parce qu'on est justement là pour construire quelque chose de nouveau sur la durée»

En tant que manager général, Daret avait le dernier mot. Et il a validé l'arrivée de Baby. « Benoît est celui qui coche le plus de cases, nous disait-il lundi alors qu'il était justement à Bayonne au côté de son successeur. Celle de la spécialité ou de la spécificité n'était pas la plus importante. Il connait le système fédéral et tous les joueurs de la filière jeunes. Je vais l'accompagner mais sans être trop présent non plus. »

Un projet à stabiliser

Après avoir marché sur la Lune, à quoi peuvent rêver désormais les septistes français ? À vrai dire, personne n'a vraiment la réponse. « Seuls ceux qui ont gagné une médaille olympique sont capables de dire ce qui se passe après, avoue Daret. C'est la première fois que ça m'arrive ! (Rires) Mais le rugby à 7, ce sont des montagnes russes. À la sortie du Covid, l'Afrique du Sud marchait sur l'eau. Et du jour au lendemain, tout s'est effondré. »

« La première année sera une année de relance pour reconstruire un projet à l'image du nouveau coach »

Jérôme Daret, nouveau manager des équipes de France hommes

 
 
 

À Marcoussis, on prépare déjà à la fois le court et le long terme. Si de nombreux éléments ont choisi de se (re) consacrer au Top 14, Paulin Riva, Stephen Parez-Edo Martin, Jordan Sepho et Antoine Zeghdar seront toujours là. « Cette rotation est normale, ce sera le cas de toutes les nations, note Daret, dont la collaboration avec les clubs sera essentielle. Certains qui ont été champions d'Europe au mois de juin vont rentrer dans le groupe. La première année sera une année de relance pour reconstruire un projet à l'image du nouveau coach. Il devra amener son empreinte et sa vision des choses tout en s'appuyant sur ce qui a déjà été fait. »

Comme Antoine Dupont avant Paris 2024, des stars du Top 14 pourraient intégrer l'aventure en vue des Jeux de Los Angeles 2028. Mais pas dès maintenant. « Il est probable que ça se passe sur la dernière année, précise Daret. Pour ça, il faut d'abord fabriquer un standard minimum solide. » Pour mieux remarcher sur la Lune.

Du changement aussi chez les femmes
Si le manager Christophe Reigt est toujours présent, il va désormais entièrement se consacrer aux équipes de France féminines à 7 et à 15, laissant la responsabilité des garçons du 7 à Jérôme Daret. « Le choix a été fait pour être encore plus efficace, explique Reigt. Nous en avions discuté dès la saison dernière et ça s'est concrétisé. » Fin août, un nouveau sélectionneur a par ailleurs été nommé. David Courteix, en poste depuis 2010, a été remplacé par Romain Huet (39 ans), jusqu'à présent responsable de l'académie olympique féminine après un long vécu dans le giron fédéral. « C'est lui qui connaissait le mieux notre fonctionnement, il apportera de la continuité, selon Reigt. On a pu travailler en toute transparence avant la fin des Jeux puisqu'il était déjà acté que David Courteix ne continuerait pas» Huet, qui a notamment dirigé la sélection belge, va préparer les quatre prochaines années en apportant du sang neuf dans son groupe.
 
 


#582 el landeno

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Posté 23 octobre 2024 - 17:14

Nouveau sélectionneur, départ de Dupont : la nouvelle vie des Bleus du rugby à 7 après leur titre olympique à Paris Après un été historique, l'équipe de France de rugby à 7 a repris le chemin de l'entraînement, ce mercredi. Entre les anciens et les novices, le staff du nouveau sélectionneur Benoît Baby doit créer un groupe et lancer une dynamique.

 
 

Qu'on se rassure, le grain de folie de l'équipe de France de rugby à 7 n'a pas disparu avec le départ d'Antoine Dupont. Avant de lancer une opposition contre de jeunes pousses de l'académie olympique à l'Insep, au coeur du bois de Vincennes, ce mercredi, les Bleus achèvent leur échauffement par un « French cancan ». Un moment de cohésion qui rappelle la soirée du 27 juillet, quand les nouveaux champions olympiques célébraient leur médaille d'or par une chorégraphie inspirée du Moulin Rouge, dans un Stade de France ivre de bonheur.

 
 

On pourrait croire que rien n'a changé. Pourtant, cette équipe de France n'a pas le même visage que lors de son sacre à Paris. Ni le même qu'à Madrid, en juin, où Bleus sont devenus champions des World Series. Des cadres sont partis, rappelés par les sirènes du XV, et d'autres, comme Paulin Riva et Stephen Parez-Edo Martin, sont restés.

Alors qu'Antoine Zeghdar réceptionne le coup d'envoi, Benoît Baby entre sur le terrain et vient se placer dans le dos des joueurs. Encore un signe du grand chamboulement. Pour la première fois depuis 2017, Jérôme Daret ne dirige pas la séance. Baby a repris le flambeau - « un honneur » dit-il -, et son lot de défis. D'abord celui de relancer un cycle, avec toute la pression induite par la réussite du précédent.

Amener des principes du XV

Adoubé par son prédécesseur, Baby ne veut pas pour autant se contenter d'appliquer la méthode Daret. Sans grande expérience du rugby à 7, il compte s'appuyer sur ce qu'il connaît. « Il y aura une vision quinziste », annonce l'ancien international (9 sélections entre 2005 et 2009). « Je pense que le XV peut apporter une plus-value au 7 et inversement. Les idées viendront au fur et à mesure des matches. »

 
 
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Enahemo Artaud et les Bleus seront à Elche ce week-end pour un tournoi amical. (E. Garnier/L'Équipe)

Pendant plus d'une heure, le nouveau sélectionneur observe, oriente, crie « plaquage ! » lorsqu'il souhaite stopper une action et guette la réaction de ses joueurs. Après seulement quelques semaines de travail en commun, les lancements de jeu ne sont pas encore maîtrisés sur le bout des doigts et plusieurs ballons échappent aux mains bleues à quelques mètres de l'en-but. « Benoît arrive avec une nouvelle philosophie, une nouvelle énergie », explique Riva, le capitaine de l'équipe championne olympique. « On va travailler pour peaufiner ce qui a fonctionné la saison dernière et faire évoluer notre jeu pour mettre à mal les autres équipes. »

« Les anciens doivent être mes relais. Ils sont là pour accompagner les jeunes. Il n'y a pas de bon entraîneur sans joueur-coach »

Benoît Baby, sélectionneur des Bleus du rugby à 7

 
 
 

De nouveaux principes à faire infuser dans un groupe qui évolue lui aussi, puisque sur les quinze joueurs sélectionnés pour ce stage à l'Insep, seuls cinq étaient de l'aventure olympique à Paris. Mais ces cinq-là sont importants pour Baby. « Les anciens doivent être mes relais. Ils sont là pour accompagner les jeunes. Il n'y a pas de bon entraîneur sans joueur-coach. Pour moi ce sont des entraîneurs en puissance et on doit se servir de leur qualité. »

Une fonction qui colle parfaitement à Riva. Sur un temps de pause, l'ouvreur de 30 ans débriefe la dernière phase de jeu avec Léo Monin, espoir du Stade Français. Riva sait que son nouveau sélectionneur arrive avec une relative inexpérience du 7 : « Il a besoin de s'appuyer sur ce qu'on fait depuis des années, mais on est aussi à l'écoute de ce qu'il propose. »

9
Parmi les 15 joueurs sélectionnés pour le tournoi de préparation à Elche, ils sont 9 à faire leur début avec l'équipe de France A de rugby à 7.

Parez-Edo Martin a lui aussi choisi de rempiler, même s'il avoue s'être mis en quête d'un projet à XV cet été, sans succès. À 30 ans, il revient lui aussi avec le statut de cadre« Ce serait mentir de dire que c'était simple de se remettre dans le bain ! » confie-t-il. Mais le demi de mêlée se sent « étonnamment bien » dans ce groupe où les nouveaux sont en nette majorité.

Daret, toujours près des yeux, jamais loin du terrain

L'entraînement touche à sa fin. Les troupes de l'académie olympique ne sont pas parvenues à inscrire le moindre essai. Libérant sa crinière blonde, Parez Edo-Martin interpelle Daret : « Eh, c'est fini, tu es manager maintenant ! » L'ex-sélectionneur devenu manager général est alors en pleine conversation avec Baby. L'architecte de ce groupe veille à ce que son héritage, notion qui résume assez bien sa nouvelle mission, soit perpétué par son successeur.

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Jérôme Daret et Benoît Baby échangent après l'entraînement des Bleus. (E. Garnier/L'Équipe)

Daret sera du voyage à Elche, en Espagne, où les Bleus du 7 entameront samedi un tournoi de préparation. Il devrait également accompagner Baby et ses hommes à Dubaï fin novembre, pour la première étape des HSBC Series. Un groupe intergénérationnel, porté par l'envie de rester au sommet. Un entraîneur aux idées novatrices et respectueux de l'héritage d'une équipe qui a tout gagné. Un mentor qui prend du recul, mais pas trop non plus. Ainsi va la vie, chez les Bleus de Baby.



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Posté hier, 11:30

Groupe France

 

Enahémo ARTAUD (FFR / Union des Bords de Marne)

Josselin BOUHIER (Section Paloise / Stade Rochelais)

Ali DABO (FFR / Stade Français Paris)

Liam DELAMARE (FFR / RC Arlesien XV)

Simon DESERT (FFR / RC Alaric)

Yérim FALL (ASM Clermont / USO Athis Mons)

Romain GARDRAT (Union Bordeaux Bègles / Avenir Valencien)

Victor HANNOUN (Aviron Bayonnais / Anglet Olympique)

William IRAGUHA ((FFR / RC Massy Essonne)

Diego MIRANDA (US Dax / ASS OL COM de Duras)

Léo MONIN (Stade Français Paris / RC Vallons de la Tour)

Stephen PAREZ-EDO MARTIN (FFR / Paris Université Club)

Célian POUZELGUES (Stade Toulousain Rugby / Avenir Moissagais)

Paulin RIVA (Rugby Club Auch, FFR / FC Auch Gers)

Jordan SEPHO (FFR / Lapos Etang Salé RC)

Antoine ZEGHDAR (Castres Olympique / Monaco Rugby)






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