La question est plutôt quelle est la place de Sowakula dans le système de jeu d'Urios ?
Masseur pour Benjamin ?
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À ce propos, je ne savais pas trop où mettre cet article paru aujourd'hui :
Une première mondiale estampillée ASM
C’est une première mondiale qu’a présentée aujourd’hui à un panel de journalistes triés sur le volet le président de l’ASM Clermont Auvergne, Jean-Claude Pats. Une innovation qui pourrait bien changer pour toujours le petit monde pourtant réputé plutôt conservateur du rugby.
“Tout est parti d’une discussion franche avec notre entraineur, Christophe Urios. Depuis quelque temps, certaines voix du club se faisaient entendre pour que l’on recrute un ouvreur. J’en ai parlé avec Christophe, lui faisant valoir que, peut-être, Benjamín Urdapilleta se dirigeait doucement vers, disons, plutôt la fin de sa carrière, et qu’il faudrait bien un jour lui trouver un remplaçant, même si nous avons récemment fait le choix de le prolonger de trois ans. Christophe m’a répondu - en des termes plus crus - qu'il ne pouvait s'y résoudre. Et puis, il a rajouté ‘Benji, il a la grinta, lui. Si seulement j’avais une équipe avec que des Benji… on aurait gagné le bouclier depuis belle lurette !’”
Ce que Christophe Urios, manager chevronné passé par Oyonnax, Castres et Bordeaux, ne savait pas alors, c’est que cette petite phrase, en apparence anodine, allait avoir des conséquences dont on ne mesure pas encore toute la portée.
“Je suis rentré chez moi, continue Jean-Claude Pats, et je ne parvenais pas à me sortir cette phrase de la tête. ‘Si seulement j’avais une équipe avec que des Benji…’. Or je travaille chez Michelin – ce boulot de président d’un club de rugby, je fais ça sur mon temps libre, pour dépanner -, et chez nous, le maitre mot, c’est être audacieux, à la pointe, en un mot : être disruptif. Il faut ‘penser en dehors de la boite’ comme disent mes collègues américains. C’est alors que j’ai eu cette idée. Le lendemain, j’en ai parlé à nos sponsors, dont Limagrain, et tout s’est mis en place très vite. Nos ingénieurs de l’ASM Experience ont été rejoints par des collègues d’un laboratoire pionnier de la Nouvelle Orléans*, et trois mois plus tard, nous y sommes, les premiers résultats sont là”
Cette idée ? Comme toutes les grandes idées, elle est aussi simple que géniale : cloner Benjamín Urdapilleta, l’ouvreur de l’ASM. Et, toujours selon J.C. Pats, le choix du sujet s’y prête particulièrement :
“Il faut savoir que Benjamin souffre d’une condition génétique très rare, bien que bénigne : il est né vieux. Mais à la différence de son homonyme, Benjamin Button, il ne rajeunit pas. Ce qui fait qu’il ne faudra pas attendre 38 ans – l’âge de la maturité selon Christophe – pour le voir fouler les terrains. Et, techniquement, rien dans les règles de la FFR ne stipule qu’un joueur cloné en France ne peut pas être considéré comme JIFF. Nous pensons d’ailleurs à introduire le statut de CIFF, Clône Issu de la Formation Française.”
Une initiative qui a ravi Chirstophe Urios :
“Je le dis souvent, être meilleur ne s’arrête jamais. Et sur le coup, le président Pats a fait preuve de tout, sauf de pensée micro-ondes : avec 23 Benji, j’ai calculé qu’on devrait avoir en moyenne 4.67 litres de grinta/m2**. Et ça, ça fait gagner les matchs. D’autant que – et c’était une demande expresse de ma part – les clones seront génétiquement modifiés pour présenter une capacité testiculaire doublée, voire triplée ! Or on sait que le rugby, ça commence devant...”
*l”ASM Clermont Auvergne a un programme d’échange avec cette ville du sud des États-Unis.
** À titre d'exemple, le manager de Clermont évalue à "seulement 2,97 gri/m2 la sélection nationale argentine