Pour l'instant c'est brouillon.
Ce jeu continuel au pied n'apporte pas grand chose..............
Posté 16 mars 2024 - 21:23
Pour l'instant c'est brouillon.
Ce jeu continuel au pied n'apporte pas grand chose..............
Posté 18 mars 2024 - 09:11
Bon sur ce tournoi on a pas trop à se plaindre de l'arbitrage !
On a également un excellent buteur, ce qui est primordial !
Posté 18 mars 2024 - 14:03
Bon sur ce tournoi on a pas trop à se plaindre de l'arbitrage !
On a également un excellent buteur, ce qui est primordial !
oui malheureusement la notion du complot de l'univers entier qui est (spécialement) contre le xv de France ne s'applique vraiment pas cette année. C'est dommage car ça aurait aidé pour expliquer les 3 horribles premiers matches, mais pour une fois il va falloir accepter que c'est parce que c'est l'équipe elle-même qui est médiocre.
Après Ramos est le buteur en forme de ce XV. Il faudra voir comment réintégrer Ntamack une fois son retour.
Posté 18 mars 2024 - 19:33
Même s'il a raté deux matches sur blessures, l'arrière irlandais, déjà dans notre équipe type en 2023, a encore répondu présent sur ce Tournoi. Tranchant offensivement, précis au pied et solide dans les airs, Keenan a été un atout précieux pour les Irlandais dans la conservation du titre. Sa lecture défensive face aux Bleus en ouverture du Tournoi a également été saluée.
Également cités : Ramos (FRA), Kinghorn (ECO), Furbank (ANG).
Même s'il n'a marqué qu'un seul essai et devra encore patienter pour battre le record national de Serge Blanco (38 essais contre 36), Damian Penaud a encore été une menace offensive permanente sur ce Tournoi, qu'il termine avec trois passes « décisives », 422 m parcourus (2e total le plus élevé de la compétition), 316 m gagnés (2e), 11 passes après contact (1er) et 11 franchissements (1er). C'est parfois réalisé dans le sens de la largeur du terrain mais cela n'en reste pas moins déstabilisant.
Également cités : Freeman (ANG), Menoncello (ITA).
À 31 ans, le centre italien d'origine argentine a sorti un Tournoi très régulier, lui qui a joué cinq fois 80 minutes et donc participé grandement au meilleur Tournoi de l'histoire de l'Italie avec deux victoires et un nul. Auteur d'un essai lors du succès contre l'Écosse (31-29), le numéro 13 de l'Italie a été un très bon régulateur de la ligne de trois-quarts et il s'est employé en défense avec 53 plaquages cumulés sur la compétition.
Également cité : Lawrence (ANG).
Habitué à jouer deuxième centre avec Bath, Lawrence a marqué de gros points en 12 avec le XV de la Rose, lui qui est entré dans l'équipe pour la troisième journée face à l'Écosse. Auteur d'un essai face à l'Irlande (23-22) puis d'un doublé contre la France (33-31), Lawrence a fait parler son mélange de puissance et de vitesse pour causer des dégâts. Son association avec Henry Slade a donné quelques certitudes au centre du terrain au sélectionneur anglais Steve Borthwick.
Également cité : Aki (IRL).
Auteur de quatre essais dans ce Tournoi, l'ailier du Leinster a encore été une pièce essentielle de l'Irlande pour conserver son titre. Avec 374 mètres gagnés pour 478 parcourus, il est en tête des joueurs qui ont le plus galopé sur ce Tournoi, bien aidé évidemment par la machine très bien huilée qui opère avant que la balle ne lui arrive. Lowe, déjà dans notre équipe en 2023, termine le Tournoi avec 8 franchissements et il est l'Irlandais qui a le plus tapé au pied (43 fois), un secteur dans lequel il est également très précieux.
Également cité : Van der Merwe (ECO)
Pas évident de succéder à la légende Jonathan Sexton mais Jack Crowley a répondu aux attentes pour son premier Tournoi comme titulaire. L'ouvreur et buteur de l'Irlande - auteur de 47 points - s'est fondu avec aisance dans le collectif irlandais, qui a réussi la performance de conserver le titre, malgré une défaite en Angleterre. L'avenir du poste est entre de bonnes mains pour le sélectionneur Andy Farrell.
Également cités : Garbisi (ITA), Ramos (FRA), Russell (ECO).
Derrière des avants souvent dominants, Jamison Gibson-Park a encore parfaitement conduit le jeu irlandais dans ce Tournoi. Son influence et son dynamisme pèsent lourd sur les matches, lui qui a ce talent pour trouver le juste équilibre entre les moments où il faut accélérer le mouvement et ceux où il faut gérer. Une valeur sûre, très sûre.
Également cité : Le Garrec (FRA).
Dans la lignée d'une très bonne Coupe du monde, le numéro 8 anglais a ébloui ce Tournoi. Si son attitude sur le terrain agace certains anciens internationaux de la Rose, son investissement et son travail sur le terrain sont salués de tous. Auteur de deux essais, dont un face à l'Irlande un soir où il était au-dessus du lot, Earl affiche d'autres statistiques impressionnantes : 73 courses ballon en mains (plus haut total du Tournoi), 418 m parcourus (3e derrière les ailiers Lowe et Penaud), 216 gagnés (7e), 46 présences sur rucks (5e)...
Habitué à manger son pain noir dans le Tournoi, le capitaine italien a terminé celui-ci sur un petit nuage, avec un nul en France et deux victoires contre l'Écosse et au pays de Galles pour clôturer un Tournoi historique, bien que terminé à la 5e place. Inlassable plaqueur (103 sur ce Tournoi, plus haut total devant Dafydd Jenkins à 79), Lamaro a abattu un gros boulot en troisième ligne, lui qui a disputé les cinq matches dans leur intégralité.
Également cités : Van Der Flier (IRL), Ollivon (FRA).
Si certains Bleus avaient encore la gueule de bois post-Coupe du monde, le troisième ligne des Bleus est lui resté sur des standards très élevés, donnant même l'impression de monter en puissance sur ce Tournoi avec un dernier match majuscule face aux Anglais. Dans le travail de l'ombre, il joue son rôle à la perfection, à l'image de ses 36 déblayages, plus haut total du Tournoi. Offensivement, il est aussi capable de faire des différences et de faire jouer après lui, sans parler de sa propreté en touche.
À 32 ans, le deuxième-ligne est devenu une véritable clé de voûte du pack irlandais, encore impressionnant sur ce Tournoi. En conquête, il est le patron, solide en mêlée et précieux en touche, où il a volé trois ballons sur ce Tournoi. Il s'est également offert deux essais dans ce Tournoi, face à la France et au pays de Galles. Du très solide.
Également cités : Chessum (ANG), Ruzza (ITA), Meafou (FRA), Cummings (ECO).
Dès le premier match de l'Irlande contre les Bleus à Marseille, le jeune deuxième-ligne (22 ans), nouveau dans l'équipe de départ, a fait l'unanimité. Son activité sur le terrain a impressionné sur le Tournoi, alors qu'il fallait assurer la relève d'un Iain Henderson ou encore d'un James Ryan. Sa faculté à se déplacer et son agressivité ont apporté une nouvelle touche au pack irlandais, qui était déjà si fort avant qu'il débarque au milieu.
Également cité : Itoje (ANG).
Pour quelqu'un qui devait prendre sa retraite internationale après la Coupe du monde, le pilier rochelais a encore du jus. Il a même joué plus d'une heure face aux Anglais samedi soir. Sa solidité en mêlée a fait beaucoup de bien aux Bleus dans un Tournoi très compliqué au début. Même s'il prend un carton jaune évitable en Écosse, le Rochelais a été solide dans le jeu courant, notamment dans ce rôle de point de fixation sur les séquences offensives où son gabarit lui permet d'avancer.
Également cité : Furlong (IRL)
Le phénomène continue d'impressionner. À 25 ans, le talonneur de l'Irlande et du Leinster a encore ébloui ce Tournoi de son talent. Il termine co-meilleur marqueur d'essais avec cinq réalisations (à égalité avec Duhan van der Merwe), ce qui montre une fois de plus son poids offensif dans cette équipe irlandaise. À la fois puissant et rapide, il est déjà l'un des tauliers du double tenant du titre.
Même s'il n'est pas toujours le plus souverain en mêlée, le gaucher irlandais, déjà dans notre équipe type en 2023, reste une référence au poste. Il a terminé le Tournoi avec un essai contre l'Écosse, lui qui a fait parler sa puissance pendant toute la compétition. Il est une pièce essentielle dans le travail de sape des avants irlandais, avec une caisse physique qui lui permet parfois de jouer plus de 70 minutes.
Également cité : Genge (ANG).
Posté 18 mars 2024 - 21:00
Les TOPS
L'Irlande de Farrell à la relance
Candidate au titre suprême en octobre dernier, l'Irlande, sortie comme la France en quarts de finale, a mieux rebondi. Son sélectionneur Andy Farrell attaque son second mandat plus renforcé que Fabien Galthié parce qu'en cinq Tournois des Six Nations, lui en a remporté deux (Grand Chelem 2023, titre conservé en 2024, un « doublé » que les Bleus n'ont plus accompli depuis 2006-2007). Même si l'Irlande a clairement pioché sur la fin, Farrell a su préparer son équipe pour le choc inaugural à Marseille (victoire 17-38).
Il a aussi trouvé des solutions derrière après la retraite de Jonathan Sexton - le jeune ouvreur Jack Crowley a disputé cinq fois 80 minutes -, l'absence de l'ailier Mack Hansen - remplacé par le Munsterman Calvin Nash - et celle de Garry Ringrose (seulement 23 minutes contre l'Écosse). S'il a pu s'appuyer sur des joueurs confirmés devant - Porter, Sheehan, Beirne et Van der Flier ont signé un Tournoi de qualité -, Farrell a eu le flair de titulariser, dès France-Irlande, le jeune deuxième-ligne Joe McCarthy (22 ans), révélation de ce Six Nations.
Troisième de la dernière Coupe du monde, l'Angleterre de Steve Borthwick aurait pu se dire que le jeu pratiqué était le bon, et qu'il fallait insister avec cette approche minimaliste mais très respectable de la discipline. Elle ne l'a pas fait, décidant d'évoluer, d'être plus ambitieuse dans le jeu, de multiplier les passes, d'attaquer la ligne, de jouer après contact.
Un changement osé mais obligatoire pour Borthwick, persuadé de la nécessité d'offrir autre chose pour aller loin, faire mal, et aussi reconquérir des fans qui commençaient à bailler et s'endormir en regardant les rencontres du XV de la Rose. Même si tout n'a pas été parfait, Jamie George et ses équipiers semblent sur la bonne voie. Contre l'Irlande (victoire 23-22) et la France (défaite 33-31), ils sont parvenus à inscrire sept essais dont trois par Ollie Lawrence, symbole de cette nouvelle Angleterre, offensive et décomplexée.
Jamais l'Italie, davantage habituée à lutter pour échapper au goût amer de la cuillère de bois, n'avait à ce point brillé dans le Tournoi des Six Nations depuis son intégration en 2000. Avec un match nul contre la France (13-13) à Villeneuve-d'Ascq finalement frustrant ainsi que deux succès face à l'Écosse (31-29) à Rome et le pays de Galles (21-24) à Cardiff sans oublier un bonus défensif à domicile contre l'Angleterre (24-27), l'Argentin Gonzalo Quesada a très bien lancé son nouveau mandat malgré une cinquième place finalement assez modeste.
Son équipe, séduisante dans le jeu et en progrès défensivement, termine à la cinquième place du Tournoi avec onze points au compteur. Soit plus que sur l'ensemble des dix dernières éditions réunies (huit unités). La seule vraie sortie de route restera la grosse gifle reçue contre l'Irlande à Dublin (36-0). Au vu de leur potentiel et des ambitions de leur nouveau sélectionneur, ces Italiens sont loin d'être rassasiés.
Il flottait encore comme un air de Coupe du monde dans les rues de Marseille, Lille et Lyon durant ce Tournoi 2024. Plus de trois mois après le quart de finale perdu d'un petit point contre l'Afrique du Sud (28-29), l'engouement autour de l'équipe de France n'est absolument pas retombé. À chaque fois, les stades ont affiché complet dans une ambiance de dingue comme ce fut encore le cas samedi soir contre l'Angleterre (33-31) au Groupama Stadium de Décines (Rhône).
Une enceinte que la FFR aurait même pu remplir quatre fois de plus au vu du nombre incroyable de demandes de billets. Privé de Stade de France pour cause de rénovation en vue des Jeux Olympiques, ces Bleus ont pu, comme au Mondial, mesurer l'attente énorme qu'ils suscitent en France.
C'est une première dont le quinze de France se serait bien passé. Après la raclée contre l'Irlande (17-38) et la victoire miraculeuse contre l'Écosse (16-20), les Bleus ont concédé le premier match nul de leur histoire contre l'Italie (13-13) le 25 février. Ce jour-là, les hommes de Fabien Galthié ont touché le fond, et pas seulement parce qu'ils ont été réduits à quatorze en fin de première période.
À la fois beaucoup trop stériles offensivement, à cause d'une multitude de mauvais choix mais aussi de 21 pertes de balle, et trop indisciplinés (12 fois sanctionnés), Charles Ollivon et ses partenaires n'ont été que l'ombre d'eux-mêmes. Rarement ce XV de France n'était passé au travers à ce point. Et si l'ultime pénalité précipitée de Paolo Garbisi, alors que le ballon venait de tomber du tee, n'avait pas heurté le poteau droit à la dernière seconde, les Italiens seraient même repartis avec une victoire méritée.
D'abord Paul Willemse puis Jonathan Danty. Chacun leur tour, le deuxième-ligne montpelliérain (qui avait même été sanctionné de deux jaunes) et le centre rochelais ont écopé d'un carton rouge respectivement contre l'Irlande et l'Italie. À ce niveau, c'est évidemment aussi rédhibitoire qu'inhabituel pour les Bleus qui n'en avaient pris que trois en vingt matches du Tournoi des Six Nations depuis 2020. Face à l'Écosse à Édimbourg, Uini Atonio, lui, avait été exclu dix minutes en fin de première période. « On se tire trois fois des balles dans le pied », pestait alors Galthié.
Ces Bleus beaucoup trop indisciplinés ont heureusement réussi à rectifier le tir pour les deux derniers matches de la compétition en étant sanctionnés seulement à trois reprises contre le pays de Galles et cinq fois face à l'Angleterre.
Warren Gatland avait-il bien mesuré la mission qui l'attendait en revenant à la tête de cette équipe ? Pour le technicien néo-zélandais, privé peu à peu de plusieurs cadres partis à la retraite dont George North qui a joué son dernier match international ce week-end, le chantier est immense. Son équipe, particulièrement décevante, a terminé le Tournoi avec la cuillère de bois pour la septième fois de son histoire, la première depuis 2003. Cinq matches pour autant de défaites avec quelques bonnes claques.
Plus mauvais élève de la compétition dans ce domaine, avec 143 points encaissés soit 28,6 par match et 16 essais concédés comme l'Italie, le quinze du Poireau a régulièrement pris l'eau. Trois ans après avoir remporté la compétition, le pays de Galles a connu des énormes trous d'air à l'image du 27-0 reçu en seulement 47 minutes lors du premier match perdu finalement d'un point face à l'Écosse (26-27) le 3 février au Principality Stadium.
Cent quinze points marqués et cent quinze points encaissés. Le bilan de l'Écosse dans ce Tournoi est assez neutre. Avec deux victoires (Galles et l'Angleterre) pour trois défaites (France, Italie et l'Irlande), les hommes de Gregor Townsend, quatrièmes du classement final, ont encore soufflé le chaud et le froid à l'image de leur ultime revers de quatre petits points à Dublin (17-13).
Malgré les cinq essais de Duane Van Der Merwe (doublé face à Galles puis un triplé contre l'Angleterre), co-meilleur marqueur de la compétition (avec l'Irlandais Dan Sheehan), et la botte de Finn Russell, deuxième réalisateur avec 55 unités, les Écossais n'ont pas réussi à passer le cap. Dans leur bilan, c'est finalement la défaite face à l'Italie à Rome (31-29) qui pèse lourd. On en oublierait presque qu'ils sont passés à quelques doigts d'une victoire contre les Bleus lors de la deuxième journée.
Posté 19 mars 2024 - 07:09
Dépossession, repossession... Si vous suivez assidûment le quinze de France ces dernières saisons, vous avez sans doute ajouté ces termes dans votre petit Galthié illustré. Lors de ce Tournoi, les Bleus, qui avaient bâti leur Grand Chelem en 2022 avec une moyenne de 30 jeux au pied par match, sont descendus cette année à 28,2. L'équipe de France est ainsi la deuxième nation qui a le moins tapé dans le ballon, juste derrière l'Italie (27,6). Mais elle a semblé chercher une identité au cours de la compétition, en faisant fréquemment le yo-yo : 20 coups de pied contre l'Irlande, 41 en Écosse, 20 et 23 face aux Italiens et aux Gallois avant le 37 final contre l'Angleterre.
C'est un des plus gros motifs de satisfaction du Tournoi français : la discipline. Les joueurs de Fabien Galthié ont été de très bons élèves avec seulement 7,4 pénalités concédées par match, la meilleure moyenne de la compétition devant l'Angleterre (8). Hormis la mauvaise copie rendue contre l'Italie (12), les Bleus ont toujours été sous la ligne des 10 fautes par match, avec deux sommets de retenue pour finir, face au pays de Galles (3) et l'Angleterre (5). Il n'y a qu'en Écosse que les Tricolores ont été plus souvent pénalisés que leurs adversaires (9 contre 6). Paradoxe de cette réussite, les Bleus ont concédé deux cartons rouges (Paul Willemse contre l'Irlande et Jonathan Danty contre l'Italie) et un jaune (Uini Atonio face à l'Écosse).
L'équipe de France n'a pas retrouvé l'efficacité létale qui l'avait portée au sommet du Tournoi il y a deux ans, mais elle demeure une escouade de dangereux attaquants. Les Bleus ont battu en moyenne 26,4 défenseurs par match lors de la compétition, plus que toute autre équipe (l'Irlande est deuxième de ce classement avec 25,6 défenseurs battus). Pour cela, les Tricolores ont pu compter sur des éléments tranchants : Damian Penaud (5,4 défenseurs battus), Léo Barré (4) et Thomas Ramos (3,4) figurent ainsi aux deuxième, quatrième et septième rangs du classement des joueurs qui éliminent le plus d'adversaires.
Si l'Italie a signé le meilleur Tournoi de son histoire avec deux victoires et un nul, elle le doit notamment à sa capacité à bien défendre alors qu'elle a passé plus de temps sans le ballon qu'avec (41,6 % de possession). Symbole de cette solidité et de ce dévouement, Michele Lamaro a réussi 103 plaquages (sur 112 réalisés) dans la compétition, battant le record de Jonny Gray (100 en 2018). Le troisième-ligne de 25 ans a tourné à l'ébouriffante moyenne de 20,6 plaquages par match. Il n'est pas le seul Italien à terminer le Tournoi les épaules dans la glace puisque quatre de ses coéquipiers figurent parmi les plus gros plaqueurs de ce Tournoi.
Dan Sheehan est un talonneur offensif et redoutablement décisif. Grand artisan du nouveau titre irlandais dans ce Tournoi, le joueur du Leinster a été le co-meilleur marqueur de la compétition avec cinq essais inscrits en cinq matches. Seul l'ailier Duhan Van der Merwe, dans un tout autre style, en a fait autant. Mais Sheehan a un ratio d'essai marqué par 80 minutes supérieur à l'Écossais (1,4 contre 1). Derrière un maul ou en bout de ligne, le talonneur a fait parler son opportunisme et son explosivité, lui qui figure par ailleurs au classement des meilleurs franchisseurs du Tournoi (1,7 par match, troisième meilleure moyenne).
Posté 20 mars 2024 - 17:30
Et dire qu'il ne comptait aucune cape avant ce Tournoi 2024. En l'absence d'Antoine Dupont, Nolann Le Garrec est monté en puissance dans cette compétition, débutant sur le banc avant d'y pousser Maxime Lucu. Ses entrées en jeu contre l'Irlande (17-38), l'Écosse (16-20) et l'Italie (13-13) avaient déjà été intéressantes. Mais c'est surtout sa prestation majuscule à Cardiff (24-45), pour sa première titularisation avec le quinze de France, qui a marqué les esprits.
Ce soir-là, le demi de mêlée du Racing avait conduit son équipe vers une victoire emballante, inscrivant notamment un essai. Le Breton en a marqué un autre samedi, concluant un contre magistral, contre l'Angleterre (33-31). Il a été le symbole d'une équipe qui a su se renouveler cet hiver avec l'apport d'autres révélations (Léo Barré, Nicolas Depoortere). « Je me suis régalé. J'ai engrangé beaucoup d'expérience et j'ai énormément appris sur ces matches à fort enjeu sur lesquels tout est démultiplié », a-t-il apprécié.
Ce quinze du Trèfle est tellement rodé et performant que parvenir à s'y faire une place relève de l'exploit. Joe McCarthy a pourtant réussi ce tour de force, commençant les cinq matches de l'Irlande dans ce Tournoi des Six Nations. Le joueur du Leinster avait parfaitement lancé sa compétition. Préféré à Marseille aux expérimentés James Ryan et Iain Henderson, le deuxième-ligne avait fait beaucoup de mal aux Bleus. Au point d'être élu joueur du match.
McCarthy a ensuite enchaîné des rencontres de haut niveau, dévoilant ses multiples talents, ferraillant dans les rucks, volant des ballons en touche, affichant une mobilité et une agressivité précieuses dans le jeu courant. Son duo avec Tadhg Beirne a été l'une des satisfactions irlandaises de l'hiver.
Le quinze de la Rose a non seulement fait évoluer son jeu durant ce Tournoi, affichant des prometteuses qualités offensives, mais il a aussi fait éclore quelques talents. Immanuel Feyi-Waboso en fait partie. L'ailier d'Exeter, performant en club depuis le début de la saison (six essais) a convaincu Steve Borthwick durant ce Six Nations.
Sur le banc lors des trois premiers matches de la compétition et notamment auteur de son premier essai en sélection contre l'Écosse, il a été un titulaire remarquable contre l'Irlande. Il n'a pas terminé le Tournoi, devant déclarer forfait pour le Crunch en raison d'une commotion, mais Feyi-Waboso a pris rendez-vous avec le futur de sa sélection.
L'Italien est passé par toutes les émotions ces derniers mois. En août dernier, il avait dû renoncer à son rêve de Coupe du monde à cause d'une blessure au bras gauche contractée lors d'un match de préparation contre l'Irlande. Un vilain souvenir qu'il a balayé cet hiver en signant un Tournoi de très haut niveau.
Deux ans après ses débuts en sélection, il s'est imposé dans le quinze transalpin et a explosé à ce niveau, surtout au centre (quatre matches), un peu à l'aile (une rencontre, contre les Bleus). Rapide et puissant, le joueur de Trévise a fait valoir ses qualités, notamment défensives (0,8 ballon récupéré par match, 1,6 plaquage offensif dans le Tournoi). Il a le profil pour encore grandir dans les prochaines années, lui qui doit encore progresser dans son jeu au pied.
Les Gallois ont souffert pendant ce Tournoi, s'inclinant cinq fois en cinq rencontres, terminant bon dernier. Mais Warren Gatland a enclenché ces derniers mois le renouvellement d'un groupe autrefois conquérant mais désormais en bout de course. Rio Dyer n'est certes pas un nouveau visage de cette sélection, lui qui avait déjà disputé le Tournoi 2023 et la dernière Coupe du monde.
Mais il a prouvé qu'il pouvait être un élément moteur de la reconstruction galloise. Ailier aux appuis électriques, il a inscrit deux essais, contre l'Écosse et la France, à qui il a fait mal. Il est le sixième joueur à avoir le plus battu de défenseur pendant le Tournoi (près de 4 par match en moyenne).
Posté 20 mars 2024 - 17:42
oui à la prochaine
Posté 20 mars 2024 - 20:55
juste pour rappel: on va vers un 3è titre irlandais d'affiloche l'an prochain.
Ils reçoivent les Anglais. Et ils reçoivent les Bleus.
Peut-être que comme ce sont les pires favoris du monde, qu'ils vont se chier dessus et concéder le titre à qq'un d'autre alors qu'ils ont sur papier 103% de chances de le remporter.
Mais à priori, les Français (autre favori habituel sous Galthié) ont 2 maison/3 extérieur... restent les Angliches ?
Posté 21 mars 2024 - 08:02
Deux équipes m'ont plu pour des raisons diverses : l'Italie et l'Angleterre !
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