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[Good Shvili]

Mais pourquoi cet auto-pourfendage de trou de balle ? Ça va changer quoi concrètement ? Qu'il y'avait probablement essai écossais ? Oui certainement mais l'arbitre en a décidé autrement.

Vous étiez (pas Xdderf en particulier mais vu que c'est le dernier qui a répondu je précise) les premiers à nous dire que la défaite en quart n'était pas dû à une sodomie arbitrale mais soudainement, à écouter le fofo, on vient de déshonorer (alors que les Bleus n'ont rien fait de mal, c'est l'arbitre qui décide) toutes les générations précédentes parce qu'on l'emporte au final.

Vous les avez vu se fouetter avec des orties pendant longtemps les radeux après la finale 2013 ? Les castrais après 93 (déjà !) Ou nous-mêmes jaunards après la demie 2010 ?

J'ai la nette impression que toute ces explications cachent juste un ras-le-bol de Galthié, ce que je peux comprendre car je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur non plus, mais de là à s'infliger 48h de ralentis et de loupe pour voir s'il y'a un français sous le ballon, faut pas déconner quand même.

On a gagné sur une erreur, soit, ça nous est arrivé et ça nous arrivera encore, tout comme on continuera de perdre des rencontres sur des erreurs également, faut passer à autre chose maintenant.

Ok

 

 

Mais il s’est passé quoi, en 1993?

[Silhouette]

Mais pourquoi cet auto-pourfendage de trou de balle ? Ça va changer quoi concrètement ? Qu'il y'avait probablement essai écossais ? Oui certainement mais l'arbitre en a décidé autrement.

Vous étiez (pas Xdderf en particulier mais vu que c'est le dernier qui a répondu je précise) les premiers à nous dire que la défaite en quart n'était pas dû à une sodomie arbitrale mais soudainement, à écouter le fofo, on vient de déshonorer (alors que les Bleus n'ont rien fait de mal, c'est l'arbitre qui décide) toutes les générations précédentes parce qu'on l'emporte au final.

Vous les avez vu se fouetter avec des orties pendant longtemps les radeux après la finale 2013 ? Les castrais après 93 (déjà !) Ou nous-mêmes jaunards après la demie 2010 ?

J'ai la nette impression que toute ces explications cachent juste un ras-le-bol de Galthié, ce que je peux comprendre car je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur non plus, mais de là à s'infliger 48h de ralentis et de loupe pour voir s'il y'a un français sous le ballon, faut pas déconner quand même.

On a gagné sur une erreur, soit, ça nous est arrivé et ça nous arrivera encore, tout comme on continuera de perdre des rencontres sur des erreurs également, faut passer à autre chose maintenant.

La victoire n'a rien déshonoré du tout. Le tour d'honneur, le clapping, et la série de commentaires qui disent "on a fait un super match, c'etait notre meilleur match, etc", la par contre ca montre pas beaucoup de dignite. 

 

Sinon le fait que Mourad vienne faire le barbot apres 2013 c'est justement un signe (alors que la plupart des supporters toulonnais reconnaissent qu'ils ont ete bien chanceux sur ce match) ... Et dans le meme temps, je vois encore pas mal de discussions aujourd'hui sur l'essai de Zirak en 2010, et j'ai rarement entendu un jaunard dire que ce jour la on avait pas ete chanceux notamment..

 

Bref ca arrive de gagner sur un coup de chance et/ou une erreur d'arbitrage. Mais derriere c'est pas mal aussi de pas raconter n'importe quoi, comme "c'etait notre meilleur match" (Galthie) ou "je savais qu'il n'y avait pas essai" (Tuilagi). Pour le deuxieme je peux largement comprendre que ce soit dit juste apres un match, qu'il n'ait pas forcement reflechi au fait qu'il y aurait des angles de camera qui montreraient que bah pas vraiment, etc etc, donc c'est vraiment pas bien grave. Pour le premier cite en revanche, j'y vois un probleme plus important.

[Alex chocolatines]

J'ai la nette impression que toute ces explications cachent juste un ras-le-bol de Galthié, ce que je peux comprendre car je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur non plus, mais de là à s'infliger 48h de ralentis et de loupe pour voir s'il y'a un français sous le ballon, faut pas déconner quand même.

On a gagné sur une erreur, soit, ça nous est arrivé et ça nous arrivera encore, tout comme on continuera de perdre des rencontres sur des erreurs également, faut passer à autre chose maintenant.

Oui ça fait chier que Galthié puisse se a péter devant la presse alors qu'on gagne parce que l'arbitre oriente la question de façon à ce que l'essai ne puisse etre validé. Après si Tuilagi enfume un peu ou se trompe, je m'en fout complètement. J'ai juste envie de voir un autre visage de l'EDF, avec des mecs au top niveau et là on va continuer avec les indéboulonnables en perte de vitesse et des gars encore jeunes mais fatigués, pas bien dans leur tetes. 

[DOUDOU63]

Oui ça fait chier que Galthié puisse se a péter devant la presse alors qu'on gagne parce que l'arbitre oriente la question de façon à ce que l'essai ne puisse etre validé. Après si Tuilagi enfume un peu ou se trompe, je m'en fout complètement. J'ai juste envie de voir un autre visage de l'EDF, avec des mecs au top niveau et là on va continuer avec les indéboulonnables en perte de vitesse et des gars encore jeunes mais fatigués, pas bien dans leur tetes. 

Moralité : Cher Alex c'était mieux avant !!!!! 

[Alex chocolatines]

Moralité : Cher Alex c'était mieux avant !!!!! 

Longtemps avant alors, parce que juste avant Galthié, c'était Brunel 

 

Rendez nous le French flair !!!

[RCV06]

Je viens de réentendre Galthié a Stade 2 dire "le contenu était parfait, on est pas la pour faire des démonstrations" si ça c'est pas du foutage de gueule xxl.

Un jour va falloir lui répondre on est pas la pour se faire chier a regarder ton équipe faire de la merde

[Alex chocolatines]

Je viens de réentendre Galthié a Stade 2 dire "le contenu était parfait, on est pas la pour faire des démonstrations" si ça c'est pas du foutage de gueule xxl.

Un jour va falloir lui répondre on est pas la pour se faire chier a regarder ton équipe faire de la merde

ça va bien arriver, pas chez Moscato, mais ça va arriver les questions qui fâchent. 

[Alligator427]

ça va bien arriver, pas chez Moscato, mais ça va arriver les questions qui fâchent. 

Elles sont déjà là
https://www.lamontag...rance_14451222/

[RCV06]

ça va bien arriver, pas chez Moscato, mais ça va arriver les questions qui fâchent. 

Quoique Moscato depuis que Laporte n est plus a la fédé il est moins tendre avec Galthié, et Charvet encore moins.

[DOUDOU63]

Longtemps avant alors, parce que juste avant Galthié, c'était Brunel 

 

Rendez nous le French flair !!!

Sans problème !!! Mais, le french flair ne se décrète pas, il est imposé par les joueurs sur le terrain et force est obligé de constater que cet état d'esprit n'est pas dans les données numériques  de GALTHIER...

[xdderf63]

Mais pourquoi cet auto-pourfendage de trou de balle ? Ça va changer quoi concrètement ? Qu'il y'avait probablement essai écossais ? Oui certainement mais l'arbitre en a décidé autrement.

Vous étiez (pas Xdderf en particulier mais vu que c'est le dernier qui a répondu je précise) les premiers à nous dire que la défaite en quart n'était pas dû à une sodomie arbitrale mais soudainement, à écouter le fofo, on vient de déshonorer (alors que les Bleus n'ont rien fait de mal, c'est l'arbitre qui décide) toutes les générations précédentes parce qu'on l'emporte au final.

Vous les avez vu se fouetter avec des orties pendant longtemps les radeux après la finale 2013 ? Les castrais après 93 (déjà !) Ou nous-mêmes jaunards après la demie 2010 ?

J'ai la nette impression que toute ces explications cachent juste un ras-le-bol de Galthié, ce que je peux comprendre car je ne le porte pas particulièrement dans mon coeur non plus, mais de là à s'infliger 48h de ralentis et de loupe pour voir s'il y'a un français sous le ballon, faut pas déconner quand même.

On a gagné sur une erreur, soit, ça nous est arrivé et ça nous arrivera encore, tout comme on continuera de perdre des rencontres sur des erreurs également, faut passer à autre chose maintenant.

 

J'arrive peut être après la bataille mais j'aurais écrit la même chose si on avait gagné de 20 points

Rien à voir avec Galthié

 

Chacun son timming

Moi c'est la seule action du match que j'ai vu en live, j'étais aux Gravanches pour les espoirs

 

Et quand j'ai lu les déclarations de Tuilagi, ça ne correspondait pas à ce que j'ai vu, donc j'ai re-re-regardé et partagé ici,

Point 

[RCV06]

Sans problème !!! Mais, le french flair ne se décrète pas, il est imposé par les joueurs sur le terrain et force est obligé de constater que cet état d'esprit n'est pas dans les données numériques  de GALTHIER...

C'est clair et ça suppose de ne pas avoir un esprit formaté, il faut faire preuve d’adaptabilité et donc de savoir lire des situations de jeu, la position de ses partenaires, celle de ses adversaires et les opportunités que ça propose. Mais depuis trop longtemps nos joueurs sont programmés pour exécuter un plan établi a l avance. 

[steph]

Je viens de réentendre Galthié a Stade 2 dire "le contenu était parfait, on est pas la pour faire des démonstrations" si ça c'est pas du foutage de gueule xxl.
Un jour va falloir lui répondre on est pas la pour se faire chier a regarder ton équipe faire de la merde

Faut pas compter sur son passe plat Matthieu Lartot déjà !

[el landeno]

Décryptage : Bielle-Biarrey, une histoire de pieds avant l'essai décisif Le droitier Louis Bielle-Biarrey a utilisé son pied gauche pour marquer l'essai qui a permis aux Bleus de passer devant au score en fin de match. Mais c'est toute l'histoire de cet essai, longue de 10 minutes, qui est marquée par l'utilisation du jeu au pied.

 

« Dans le feu de l'action, je n'y pense pas mais en la revoyant, je me dis que ça peut finir en touche aussi. » Dans les couloirs de Murrayfield, le droitier Louis Bielle-Biarrey s'est amusé de son petit « chip » du pied gauche qui lui a ouvert la voie d'un essai décisif. Un petit bijou de spontanéité et de précision, qui a permis aux Bleus de passer devant pour la première fois du match, à la 70e minute.

 

 

Cet essai, sur lequel on va revenir dans le détail, a un rapport avec le jeu au pied qui dépasse le cas du seul Bielle-Biarrey. Pour le comprendre, il faut revenir sur les dix minutes qui l'ont précédé et ont abouti à la mêlée derrière laquelle l'ailier bordelais s'est échappé. Dans cette période, entre la 58e (pénalité de Russell, 16-10) et la 68e minute, l'Écosse et la France se sont livrées à une invraisemblable guerre de position. Objectif : obtenir un lancement de jeu dans le camp adverse ou un bon ballon de contre-attaque. Pour cela, elles se sont tapées dessus avec vigueur : 30 coups de pied échangés pendant ces dix minutes, sans compter les trois renvois. Oui, oui, 30. Soit :

- un toutes les vingt secondes.

- 35 % du total du match (84 : 44 pour l'Écosse, 40 pour la France).

- un de plus que le nombre de passes durant cette période.

 

 

Quelques tentatives d'attaque ont jalonné ces dix minutes, mais les deux équipes sont vite revenues à un ping-pong monotone, cependant pas inintéressant sur le plan stratégique et qui a donné lieu à des scènes cocasses (images 1 et 2).

 

(France 2)

 

(France 2)

Exemples avec ces deux images, prises à trois minutes d'intervalle (65e et 68e), où les acteurs et les positions sont quasiment les mêmes : Russell (ronds rouges) prenant son temps pour préparer un dégagement depuis ses 22 mètres, Van der Merwe (11), Jones (13) et Dempsey (8) dans leur camp, et plusieurs joueurs français (dont Boudehent, Roumat et Bielle-Biarrey) attendant que l'ouvreur écossais fasse une passe ou avance de 5 mètres pour avoir le droit de monter.

Autre exemple baroque : cette tentative de Ramos et Moefana (image 3), à l'arrêt eux aussi, d'obtenir une pénalité en montrant à l'arbitre, Nic Berry, un ou plusieurs Écossais qu'ils soupçonnent d'être montés alors qu'ils n'en avaient pas le droit (image 3).

 

(France 2)

C'est après ce coup de bluff que Ramos a allumé la mèche. Pas un gros pétard, mais un coup joué à deux avec Moefana, pour profiter d'une montée kamikaze de Van der Merwe, parti de ses 22 mètres. Ramos interrompra lui-même la tentative d'un petit coup de pied à suivre imprécis, mais ce demi-raté mettra le bazar dans le camp écossais et permettra aux Bleus d'obtenir ce qu'ils recherchaient depuis dix minutes : une position favorable pour attaquer, sous la forme d'une mêlée à proximité des 40 mètres écossais, avec deux côtés d'attaque.

La suite, c'est un des seuls lancements de jeu français bien exécutés à Murrayfield.

 

(France 2)

L'axe gauche de la mêlée française incline légèrement sa poussée vers la droite. Ce petit détail va avoir une conséquence puisque, conjugué à un petit tirage de maillot de Boudehent sur Christie (20), il va mettre légèrement en retard les troisième-ligne écossais (cercles rouges). Retard qu'ils ne combleront jamais après le départ petit côté de François Cros.

 

(France 2)

Cros part vers le petit côté, pendant que Boudehent retient furtivement Christie (rond jaune). Résultat : seulement deux Écossais (White et Rowe) défendent face à Cros, Le Garrec, Ramos et Bielle-Biarrey (tous les deux hors cadre).

 

Avec sa charge sur White, qu'il domine logiquement physiquement, Cros gagne une dizaine de mètres. Les troisième-ligne écossais (cercles rouges) sont en retard et c'est Finn Russell qui fait finalement tomber le Français. Ramos converge vers son coéquipier pour nettoyer la zone et assurer la conservation.

 

(France 2)

Le ballon est vite disponible et Tuilagi arrive lancé dans le côté fermé. Conséquences : White et Rowe défendent près du ruck, et laissent le couloir libre pour Bielle-Biarrey. Le Garrec sert l'ailier bordelais d'une passe laser.

 

(France 2)

Grâce à la passe de Le Garrec, Bielle-Biarrey bénéficie d'un demi-décalage. L'arrière Paterson, en couverture, est obligé de monter sur l'ailier français. Il n'y a pas plus de défenseur derrière lui. D'un coup de pied du gauche, le 34e en douze minutes, le Bordelais va éliminer l'Écossais et délivrer le quinze de France.

 

 

Vitesse et technique : Bielle-Biarrey, l'ailier qui impressionne les spécialistes du sprint Auteur de l'essai décisif face à l'Écosse, son sixième en bleu, Louis Bielle-Biarrey a une nouvelle fois fait parler sa vitesse pour faire la différence, avec un style qui interpelle les puristes de l'athlétisme.

Il y a quelques mois, quand la douceur automnale berçait les longues journées d'attente entre deux purges du Mondial français, on avait eu envie de creuser une vidéo aperçue sur la toile où l'ailier gallois Louis Rees-Zammit annonçait un 10''4 sur 100 m dans le cadre d'une publicité. Un coup de fil au spécialiste d'athlétisme Renaud Longuèvre avait vite fait redescendre la marque autour des 10''90. L'ex-entraîneur du champion du monde de 110 m haies, Ladji Doucouré, était beaucoup plus affable sur « le Français au casque rouge ».

 

 

Il fallait évidemment reconnaître Louis Bielle-Biarrey, auteur quelques jours plus tôt d'un essai d'athlète face à la Namibie (96-0, le 21 septembre). On joue alors la 63e minute, « LBB » est décalé par Penaud le long de la ligne de touche, au niveau des 22 mètres de l'équipe de France. S'en suit une course de 80 m en plusieurs temps, avec un premier sprint pour déposer son vis-à-vis, une baisse des gaz pour se recentrer, puis une nouvelle longue accélération en diagonale pour finir de l'autre côté du terrain, le tout avec une pointe à 37 km/h, qu'on se gardera de confirmer.

« II ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis »

Renaud Longuèvre, spécialiste d'athlétisme

 

 

 

« En qualités athlétiques, je trouve qu'il est impressionnant, d'autant plus qu'il va encore prendre de la force, détaille Longuèvre, qui connaît le rugby pour avoir fait travailler la vitesse aux joueurs du Stade Français en 2008, sous l'ère Fabien Galthié. Il ouvre vraiment bien sa foulée alors qu'on a l'habitude des rugbymen avec des foulées plus raccourcies pour pouvoir changer rapidement d'appuis et de direction. » Samedi, pour marquer l'essai décisif face à l'Écosse (16-20), l'ailier de l'UBB n'a pas eu besoin de traverser le terrain mais son enchaînement petit coup de pied au-dessus et accélération fulgurante ont une nouvelle fois démontré qu'il pouvait vite passer d'un joueur de rugby à un athlète, tel un Sébastien Carrat moderne, top 20 français tous temps sur 60m et champion d'Europe avec le CA Brive en 1997.

lire aussiDécryptage : Bielle-Biarrey, une histoire de pieds avant l'essai décisif

 

 

« Il est très impressionnant sur une quinzaine de mètres, indique Laurent Meuwly, entraîneur de Femke Bol, la championne du monde du 400 m haies. Il a une très bonne technique en cycle avant. Quand le pied quitte le sol, il court devant son corps, pas comme on peut le voir souvent avec des joueurs qui sont penchés en avant et qui courent en cycle arrière. Il a une belle technique pour un non athlète. »

Rappelons-le, un joueur de rugby n'est pas un pur-sang lancé sur une piste en tartan avec des pointes et, comme objectif, de penser à sa technique pour aller le plus vite possible sur 100 ou 200 m. « Tu ne peux pas prendre un sprinteur à 10'' et en faire un ailier international, lance Longuèvre. Un vrai sprinteur utilise ses bras comme des balanciers. Un joueur de rugby n'est pas habitué à utiliser ses bras pour courir car les bras doivent être disponibles pour le ballon, et donc dissociés du bas alors qu'en sprint c'est l'inverse. Si on demande à (Noah) Lyles (champion du monde sur 100 et 200 m) de prendre un ballon dans les mains, ça va provoquer une asymétrie. »

Pour Bielle-Biarrey, 20 ans, ce ballon ovale ne semble pas particulièrement détériorer sa foulée. « Il ne bloque pas le ballon complètement contre lui et il se sert du ballon pour courir, remarque Meuwly. Ce n'est pas le même mouvement des bras qu'un sprinteur. »

« Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre »

Laurent Meuwly, l'entraîneur de Femke Bol

 

 

 

L'action de la Namibie est d'ailleurs la meilleure pour illustrer cette foulée qui tire vers l'avant, comme on peut le voir avec des sprinteurs dans des proportions plus importantes. « Il est assez longiligne, il reste assez élancé, il n'est pas bodybuildé comme d'autres, détaille Pierre-Jean Vazel, spécialiste du sprint. Il est fluide dans ses mouvements. Il est capable d'une grande coordination, d'une capacité à changer de rythme qui est assez particulière. Il court, par exemple, un peu moins penché que Mbappé, moins en cycle arrière même si c'est difficilement comparable. »

« Il faudrait savoir pourquoi il court mieux techniquement que la moyenne », lance Meuwly. À part le fait qu'il soit né en 2003, année magique de l'athlé français (8 médailles dont 3 en or aux Mondiaux au Stade de France), Bielle-Biarrey a surtout tâté le cuir du côté de Grenoble. « Quand tu le vois, tu as l'impression que quelqu'un l'a conseillé pour courir ainsi car c'est vraiment propre, prolonge Meuwly. En sprint, tu produis ton accélération d'une position basse. Les joueurs de rugby, eux, se redressent vite pour avoir une vision du jeu. Tu dois avoir une bonne qualité de relâchement et de contraction. Lui, comme il est très relâché dans le jeu il peut mettre sa puissance au bon moment. » Et les essais qui vont avec.

[Bad Zé]

Quoique Moscato depuis que Laporte n est plus a la fédé il est moins tendre avec Galthié, et Charvet encore moins.

J'en connais pas un.