C’était le 13 Janvier 2024. Son dernier message nous est parvenu, un déchirant “Qu'est ce que j'ai dit de mal encore ? J'ai le droit d'avoir un avis non ?”. Mais non, il n’en avait pas le droit. Véritable chantre de la liberté d’expression, défenseur de ceux qui, comme lui, se réclament d’un droit à la différence, il venait de donner un dernier coup de boutoir dans l’infâme censure f@bienne. Il lui sera fatal.
Ce funeste jour de Janvier 2024, Aymeric a disparu, victime de l’arbitraire d’un régime corrompu. Son crime ? Avoir dit “non”. “Non” à la bien-pensance fredniromo-f@bienne, “non” au diktat de la pensée cohérente, de la sacro-sainte logique, "non" à cette époque morne et insipide, en deux mots, “woke”, où les cadeaux promotionnels ont disparu des paquets de céréales. Ce “non”, il l’aura payé de ce qu'il avait de plus cher au monde (après son poster de Lewis Hamilton torse nu) : sa liberté.
Cela fait très exactement 93 jours qu’Aymeric a disparu dans les geôles de ce régime honni, mais nous ne le laisserons pas tomber. Nous exigeons la vérité, ainsi que sa libération.
Aymeric, c’est le Navalny français.
93 jours.