Quelquun pourrait mettre larticle midol sur les pépites de ProD2 svp? 
Voila ce que j'ai réussi à récupérer avec printfriendly.com (ImpressionAmicale.com pour BB):
Transferts – Comment les pépites de Pro D2 affolent le marché depuis de nombreuses saisons
Les pépites de Pro D2 ont la cote auprès des clubs du Top 14. Midi Olympique / Icon Sport
Publié le
21/01/2025 à 19:01 Mis à jour à 20:31
C’est désormais une habitude, les pépites de Pro D2 affolent le marché des transferts. Mais pourquoi les clubs de Top 14 se ruent-ils sur ces joueurs à fort potentiel ? Au-delà des qualités entrevues ballon en main, plusieurs facteurs expliquent cette tendance.
On ne les compte même plus. La liste des joueurs ayant rejoint le Top 14 après avoir explosé en Pro D2 se rallonge chaque saison. Cette année encore, ils vont être nombreux à donner une nouvelle dimension à leur carrière. Pour ne citer qu’eux en exemples, le Biterrois Gabin Lorre va prendre la direction de Lyon, le Grenoblois Wilfried Hulleu devrait lui rejoindre le Racing 92 alors que le Columérin Ugo Pacome est en contacts très avancés avec La Rochelle. Bref, encore des pépites sur lesquelles les clubs de l’élite du rugby français ont foncé sans sourciller. Une tendance devenue monnaie courante… et qui chamboule le marché des transferts. Explications.
Des investissements énormes
Désireuses de se renforcer et surtout de s’offrir un avenir radieux, les grosses écuries de Top 14 sont prêtes à tout pour avoir gain de cause même si le joueur visé est encore sous contrat. De ce fait, les tirelires n’y résistent pas. Son cas n’a pas été évoqué ci-dessus mais Léo Carbonneau, demi de mêlée de Brive, portera les couleurs du Racing 92 à dès la prochaine intersaison. Souhaitant combler la perte de Nolann Le Garrec, le club francilien n’a pas hésité à payer plus d’un demi-million d’euros pour racheter le contrat du champion du monde U20.
Ce transfert démontre une chose : les montants peuvent rapidement s’envoler lors des négociations puisque les recruteurs ne grincent pas des dents à l’idée d’investir. Engager de jeunes talents comme c’est le cas aujourd’hui peut être vu ainsi, avec les risques que cela comporte… Certains bonshommes mettent parfois du temps à s’acclimater à la première division, d’autres n’y arrivent jamais. Par exemple, le Stade français a racheté le contrat de l’arrière Joe Jonas la saison passée alors qu’il évoluait à Biarritz (un montant de 400 000 euros a été évoqué). Ce dernier a pour l’instant du mal à retrouver le niveau qui était le sien en Pro D2. Pour l’instant, espérons. C’est aussi ça, la vie d’un investissement sur le long terme.
À ce jeu-là, les clubs de deuxième division y trouvent aussi leur compte, notamment avec aux indemnités de formation (qui peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros)… ou d’une autre manière. Alors qu’il était en fin de contrat à l’issue de cet exercice, Gabin Lorre a prolongé son contrat jusqu’en 2027. L’arrière de l’ASBH a expliqué son choix lors d’une interview qu’il nous a accordée fin 2024 : "J’aurais pu partir gratuitement en Top 14. Mais j’ai prolongé en mettant dans mon contrat une clause pour rejoindre l’élite. Elle n’est pas astronomique. Mais je me dis que je quitte Béziers qui m’a tellement apporté en contrepartie d’une somme qui pourra l’aider à me remplacer, à prolonger un cadre ou contribuer au centre de formation. J’ai mûrement réfléchi ce choix, et je pense que c’était le bon." Une combinaison qui semble convenir à tout le monde, même à l'acheteur.
Des joueurs tous Jiff
N’est-ce pas aujourd’hui la plus grande qualité que peut avoir un joueur du rugby en France ? Bien évidemment, étant jeunes, tous les messieurs convoités sur le marché des transferts sont Jiff. Un énorme avantage pour négocier les contrats. Les Lorre, Hulleu, Carbonneau, Pacome sont tous issus de la formation française.
Aucun calcul ne sera donc nécessaire pour les staffs qui vont les accueillir avant de les aligner le week-end. Un avantage de plus.