Moi je ne supporte pas Qu on puisse passer une vidéo 10, 15 ou 20 fois pour se faire un jugement... Ça me gonfle
2 ou 3 fois me semble suffisant !
Posté 02 novembre 2024 - 17:03
Moi je ne supporte pas Qu on puisse passer une vidéo 10, 15 ou 20 fois pour se faire un jugement... Ça me gonfle
2 ou 3 fois me semble suffisant !
Posté 02 novembre 2024 - 19:43
Et je continue à dire qu'en dominant et surtout en jouant vite et enchainant, tu mets plus facilement et plus clairement l'adversaire a la faute, et donc tu crées des fautes faciles à siffler pour l'arbitre. En jouant lentement et en faisant trop de passages au sol, tu te mets en danger et tu rends les décisions plus dures et plus aléatoires.
Posté 06 novembre 2024 - 07:06
Deux réformes lui picotent la gorge : l'impossibilité de reprendre mêlée après un coup franc, promulguée le 1er juillet dernier, et l'interruption des mauls dès le premier arrêt signifié par l'arbitre, proposition soumise au vote du Conseil de World Rugby le 14 novembre prochain. Au nom de toutes ses « familles » (arbitres, ligue nationale, entraîneurs de Top 14 et Pro D2), la FFR a écrit à World Rugby, détaillant ses « sérieuses réserves sur les conséquences à long terme », évoquant le « risque d'uniformisation des profils de joueurs, des stratégies sur le terrain. Cela diminuerait la richesse tactique et les particularités physiques qui font du rugby un sport unique. (...) Le rugby est incontestablement un sport basé sur la conquête et la domination physique lors des phases clés comme la mêlée ou le maul. Il est primordial de préserver cet aspect, au risque de transformer le rugby en un jeu trop prévisible, plus proche du rugby à XIII, avec un style de jeu unique. »
« Les Australiens et, peut-être, les Néo-Zélandais ont un problème de popularité, de remplissage de stades que la France n'a pas. Le modèle français est indépendant, autonome économiquement. »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Le rugby français brandit aussi un argument culturel. « Partir du postulat que le public global est demandeur d'un type de jeu unique semble être un raccourci trop simpliste. Les attentes et les préférences varient considérablement en fonction des publics et des championnats à travers le monde. »
Sans caricaturer, disons qu'Australiens et Néo-Zélandais, confrontés à des problématiques économiques sévères, cherchent des leviers de séduction et sont persuadés que cela passera par de plus en plus de « ball in flow » (il faut que le ballon circule, qu'il soit davantage visible) ou ne passera pas. « C'est clair que si on regarde la vitesse du jeu, le Top 14 est la compétition de haut niveau la plus lente, convient le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié. Donc ils ont un coup d'avance sur nous. Mais nous, on voudrait lutter parce qu'on considère que défendre le rapport de force immobile (mêlée, maul), ce n'est pas aller à l'encontre du jeu. C'est une question d'équilibre. Les Australiens et, peut-être, les Néo-Zélandais ont un problème de popularité, de remplissage de stades que la France n'a pas. Le modèle français est indépendant, autonome économiquement. En face, ils ont besoin du rugby international. »
Et aimeraient donc le façonner à leur convenance. Historiquement et géopolitiquement, les innovations dans ce sport ont souvent suivi le même flux, du Sud vers le Nord. Là-dessus, rien de nouveau.
« Les Néo-Zélandais veulent des matches avec des séquences de haute intensité, pas forcément longues mais avec beaucoup d'accélérations, et très peu de séquences longues à partir de phases de conquête, explique Pierre-Henry Broncan, ancien entraîneur de l'Australie, aujourd'hui manager de Brive. J'espère qu'on ne va pas écouter le Sud là-dessus. Réduire de deux secondes un maul, est-ce que ça générera plus de spectacle ? Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'un ballon porté peut mobiliser huit ou neuf défenseurs et donc libérer des espaces ailleurs. Je pense que les Néo-Zélandais n'agissent pas par rapport à la France mais par rapport aux « Sudafs » qui sont les meilleurs du monde en mêlée et sur les mauls. Et si les Sud-Africains sont venus chez nous jouer la Coupe d'Europe, ce n'est pas un hasard. C'est ce rugby qu'ils revendiquent. Les gens ont parfois tendance à rabaisser le jeu d'avants mais c'est tout aussi intéressant qu'un lancement de jeu bien léché. Faire un faux maul comme les Springboks, c'est technique, c'est dur à réaliser. »
« Si le rugby à quinze devient un sport de duels et de ballons au sol, ça existe déjà, ça s'appelle le rugby à XIII »
Romain Carmignani, entraîneur des avants du Stade Rochelais
C'est d'ailleurs cette différence de styles marquée qui a fait le charme des Toulouse - La Rochelle ces dernières saisons. « Si on enlève l'intérêt du travail d'usure des mêlées ou des mauls, ce n'est plus le même sport et c'est inquiétant, dit Romain Carmignani, entraîneur des avants du Stade Rochelais. Si le rugby à quinze devient un sport de duels et de ballons au sol, ça existe déjà, ça s'appelle le rugby à XIII. On sent déjà cette tendance. Nous, on aime appuyer en mêlée mais avec la nouvelle règle, une équipe qui se sent en danger anticipera la poussée, sera sanctionnée d'un coup franc sur lequel on ne peut plus reprendre une mêlée. Elle aura gagné. » Est-ce déjà arrivé ? « Oui bien sûr, il n'y a pas si longtemps », glisse Carmignani. « Avant de dire "jouez-là 9 !", les arbitres pourraient attendre et ne pas empêcher la double poussée en mêlée, ajoute Broncan. Et plutôt que de changer la règle, je trouve qu'on devrait d'abord arbitrer de façon plus stricte les entrées latérales dans les défenses de maul. »
En épluchant les statistiques relevées par World Rugby, l'expérimentation du maul à un seul arrêt l'été dernier a fait décroître le nombre d'essais à partir de cette phase, pour un gain de temps d'environ deux secondes par cocotte. « Marquer sur ballon porté, c'est une double peine psychologique pour l'adversaire sur laquelle on a beaucoup capitalisé à La Rochelle, note Carmignani. C'est du pur combat collectif. Si on est entravés là-dessus, il faudra repenser la construction des effectifs. »
« Ils veulent faire disparaître le rapport de force immobile, que ce soit en mêlée ou sur ballon porté »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Ce qui est indéniable, c'est que la mêlée reste de loin le secteur le plus chronophage. Cela a toujours été le cas et le rugby, bon an mal an, a toujours su défendre ce patrimoine en dépit des modes ou des injonctions télévisuelles.
« Et il faut continuer, il faut lutter contre ce diktat que nous impose World Rugby, assure Galthié. Ils veulent faire disparaître le rapport de force immobile, que ce soit en mêlée ou sur ballon porté. Et moi, je dis que c'est une erreur. Oui, ça risque d'écarter certains profils de joueurs. Ils veulent plus de temps de ballon en jeu mais faire un maul, c'est aussi fatiguer de manière isométrique sept ou huit joueurs. Quand vous passez d'un travail de force immobile à un travail de vitesse dynamique, ça crée une surfatigue et ça crée des espaces. Et ça, ils ne le prennent pas en compte. Ça m'étonne. Il faut que nous, les Français, on trouve des alliés. Il faut qu'on existe dans ce rapport de force. Moi, j'étais présent dans ces réunions après le dernier Tournoi. Il y avait des oppositions à cette règle du carton rouge temporaire. La France, mais aussi John Jeffrey (alors vice-président de World Rugby), Greg Townsend (sélectionneur de l'Écosse). On s'est levés, on a dit non. Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est ce qui s'est passé entre le moment où on arrête la réunion et celui après la pause-café, quand on revient et qu'ils nous disent que ça a été acté. Je voudrais qu'il y ait un vrai vote. » Il aura lieu dans huit jours.
Posté 06 novembre 2024 - 08:54
Le modèle français est indépendant, autonome économiquement.
Oui enfin Galthié il a peut-être trop vécu dans le moule Altrad. On sait très bien que le Top14 est une bulle, qui explosera tôt ou tard, comme la bulle anglaise. Et sans NZ ou Australiens et Sudafs, le rugby mondial ne sera pas grand chose. Ou alors il attend qu'il n'ait plus qu'à affronter les samos, la Georgie et la Namibie pout enfin gagner la coupe du monde ?
Posté 06 novembre 2024 - 12:20
.Le modèle français est indépendant, autonome économiquement.
Oui enfin Galthié il a peut-être trop vécu dans le moule Altrad. On sait très bien que le Top14 est une bulle, qui explosera tôt ou tard, comme la bulle anglaise. Et sans NZ ou Australiens et Sudafs, le rugby mondial ne sera pas grand chose. Ou alors il attend qu'il n'ait plus qu'à affronter les samos, la Georgie et la Namibie pout enfin gagner la coupe du monde ?
Posté 07 novembre 2024 - 08:33
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Oui enfin il n'a pas tort sur le fond, ce que dit Carmigniani est également très intéressant.
Ce que proposent Neo Zed et Australiens viendrait dénaturer le rugby à long terme.
Au bout d'un moment les règles sont les règles, faut arrêter de changer toutes les années. Si ils veulent inventer un autre sport ou se mettre au seven c'est leur problème mais qu'ils ne viennent pas nous imposer leurs idées de merde chaques années, tout ça pour adapter le rugby à leur style de jeu ou attirer plus de spectateurs.
Alors oui, qu'on change des règles pour la sécurité des joueurs c'est très bien, mais sinon laissez le rugby comme il est, merci.
Tous les gamins ont le potentiel pour jouer au rugby, maigres, gros, grands et petits, c'est la base de notre sport et c'est pour ça qu'on l'aime.
Oui... et non : Il faut absolument déconnecter le rugby amateur, et encore plus les écoles de rugby, de ce qu'est le rugby pro.
Je suis d'accord sur les changements de règles, qui ne doivent pas dénaturer le sport, mais il faut aussi faire évoluer notre sport.
Le monde du rugby doit être très vigilant, car il est très conservateur. Il doit savoir faire la part des bonnes traditions, des choses qu'on ne veut pas perdre, et de ce qui peut changer, faute de crever. C'est sans doute la course en avant pour la NZ ou l'Australie, car en effet ils ont modèle économique très fragile, qui dépend en grande partie des matchs internationaux. Mais on reste que le modèle économique du Nord n'est pas beaucoup plus reluisant. il survit car l'assise économique de l'Europe est plus large (sponsors, grosses entreprises, etc.) et qu'on arrive à entretenir une machine médiatique.
Posté 07 novembre 2024 - 10:39
Il faut être im-pi-toy-able avec les ceusses qui grillent la queue pour la buvette. Cette règle est consubstantielle à notre sport.
Posté 07 novembre 2024 - 11:06
Il faut être im-pi-toy-able avec les ceusses qui grillent la queue pour la buvette. Cette règle est consubstantielle à notre sport.
Des bruits circulent aussi sur le fait que bientôt on servira dans les buvettes des plats vegan. Encore un coup des NZ.
Posté 26 novembre 2024 - 07:00
Vilipendé par l'entraîneur de Vannes, samedi soir, l'arbitrage français a été impacté par des déclarations qui frisent la paranoïa. La réponse que devaient rédiger lundi la Ligue nationale (LNR) et la Fédération française (FFR), ainsi que la cellule de haute performance de l'arbitrage, et qui devrait être connue aujourd'hui, précisera l'étendue des dégâts collatéraux engendrés après l'opprobre jeté sur les directeurs de jeu français par Jean-Noël Spitzer un soir de défaite inqualifiable.
Si, au début du siècle dernier, le premier arbitre utilisa un sifflet de chasse pour se faire entendre des joueurs, il ne se doutait pas qu'à l'orée des années 70 il aurait aussi à subir la diatribe des entraîneurs, devenus au fil du temps omnipotents. Samedi, dans les entrailles du stade de La Rabine, c'est d'omniscience que Jean-Noël Spitzer, ci-devant entraîneur du RC Vannes, a fait preuve en tentant de placer sur l'arbitrage français la responsabilité de l'étonnante défaite (29-37) de son équipe devant l'Union Bordeaux-Bègles.
« Il y a de l'entre-soi dans le monde du rugby. Il y a une différence entre être considérés et être respectés », a-t-il lâché, à court d'arguments pour expliquer comment ses joueurs, après avoir mené 29-0, se sont ensuite effondrés juste avant l'heure de jeu. « C'est un discours que j'ai maintes fois entendu, note un ancien arbitre international. On ne peut pas se permettre de mettre en cause la probité de l'arbitre. Si on commence à faire ça, où s'arrêtera-t-on ? » D'un point de vue factuel, la bascule est claire : deux cartons jaunes et un essai de pénalité (56e) sur une seule et même action, sanctionnant un plaquage haut de Paul Surano et un contact à la tête de Francis Saili.
« J'ai un peu de bouteille, je peux le dire : ce sont des matches télévisés, le soir, l'arbitre voit le score qui se creuse pour une équipe qui doit jouer le titre... Il va rééquilibrer, évidemment, assurait Spitzer, sûr de lui. Les phases de domination ne sont pas accompagnées de la même façon. On arbitre les statuts des clubs. On a ce ressenti, une iniquité. C'est facile de nous mettre la tête sous l'eau, ça ne prêtera pas à conséquence. » Ainsi à la question : Vannes serait-il arbitré comme un petit, l'entraîneur du promu, lanterne rouge du Top 14, répondra : « Exactement. » À l'écouter déverser sa bile sur le bouc émissaire tout choisi, il y aurait donc eu un complot ourdi par l'arbitre de champ et l'arbitre vidéo de ce match à Vannes pour favoriser la remontée de l'UBB au score ? C'est en tout cas ce que laisse entendre Jean-Noël Spitzer, dont on se souvient qu'il avait écopé de six semaines de suspension en début de saison pour avoir perturbé en mars 2024 un protocole antidopage en marge d'une rencontre de ProD2 contre Biarritz.
Pour ses propos sur la direction de jeu de M. Rousselet et l'arbitrage français en général, il devrait a minima prendre aussi cher. Ce qui lui laissera le temps de regretter son absence au stage de Génos-Loudenvielle, début août, où pour la première fois entraîneurs de Top 14 et arbitres furent réunis pour une journée d'échange, à l'initiative du nouveau duo en charge de l'arbitrage de haut niveau à la FFR, à savoir Mathieu Raynal et Romain Poite. L'entraîneur de Vannes était d'ailleurs le seul, à notre connaissance, à ne pas avoir pu se rendre dans les Hautes-Pyrénées.
Tard lundi soir, le communiqué prévu conjointement par la LNR et la FFR pour réagir aux propos prononcés samedi soir par le coach vannetais en direction de l'arbitrage français, et sur lequel les communicants et les dirigeants des deux institutions dont dépend la cellule de haute performance de l'arbitrage ont visiblement longuement travaillé, n'avait toujours pas été envoyé aux médias à l'heure où nous bouclions. Sa diffusion est très attendue. Et surtout son contenu.
Posté 26 novembre 2024 - 19:44
Posté 26 novembre 2024 - 19:46
17 points non ? j ai un doute
un joueur s est couché sur le marqueur et du coup il a donné essai + penalité du centre du terrain
je comprends bien que c est la regle, mais on l applique tout le temps ou jamais ...
Posté 27 novembre 2024 - 06:30
Posté 27 novembre 2024 - 07:40
En fait Spitzer ne fait que dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Tant qu’on n’aura pas un panel complet d’arbitres professionnels et compétents il y aura toujours ces cas litigieux et ces dérives.
C'est la première chose à mettre en place ! On ne peur avoir un sport professionnel sans arbitres professionnels ! Ca devrait limiter les erreurs mais de toutes façons ne les empêchera pas !
Posté 27 novembre 2024 - 09:20
En fait Spitzer ne fait que dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Tant qu’on n’aura pas un panel complet d’arbitres professionnels et compétents il y aura toujours ces cas litigieux et ces dérives.
Ca c'est la grande excuse de tous les mecs qui critiquent l'arbitrage globalement. Même si j'entends l'argument, vous pensez que ça empêchera les mecs de critiquer l'arbitrage s'il devient professionnel ? Bien sûr que non, ça ne changera absolument rien.
Puis pour le coup vu l'argument que sort Spitzer je vois pas ce que ça aurait changé si l'arbitre était pro. Il dit qu'ils sont sous influence du diffuseur. Tu peux être pro et sous influence donc bon..
Posté 27 novembre 2024 - 09:56
Ca c'est la grande excuse de tous les mecs qui critiquent l'arbitrage globalement. Même si j'entends l'argument, vous pensez que ça empêchera les mecs de critiquer l'arbitrage s'il devient professionnel ? Bien sûr que non, ça ne changera absolument rien.
Puis pour le coup vu l'argument que sort Spitzer je vois pas ce que ça aurait changé si l'arbitre était pro. Il dit qu'ils sont sous influence du diffuseur. Tu peux être pro et sous influence donc bon..
Tout à fait. Etre professionnel ne changera pas grand chose. O'Keefe est professionnel, vous ne l'avez pourtant pas épargné en quart de CDM.
Se cacher derrière le fait d'être promu est un argument trop facile. A aucun moment un arbitre avantage une équipe d'après son statut. Peut-être dans le temps, mais c'est terminé depuis un moment. Les matchs sont découpés, analysés, soumis à la critique des pairs. Il peut y avoir mauvaise performance, mais pas une orientation volontaire.
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