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[ 1/2 ] Stade Toulousain - Stade Rochelais


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421 réponses à ce sujet

#46 Gourine63

Gourine63

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Posté 20 juin 2024 - 21:14

 
Non. Mais si tu passais un peu moins de temps devant tes jeux-vidéos, et un peu plus dans la nature à pratiquer des activités saines, comme la pêche, lexhibitionnisme ou la chasse à la glu, tu le saurais...

J'ai un vrai métier moi, j'ai pas le temps de me séguer le jonc sur un topic ignoré de tous après avoir fait de la lèche à JB pour être proto-modérateur par procuration.
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#47 Alex chocolatines

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Posté 20 juin 2024 - 21:30

Seul les poissons morts suivent le courant. :fume:

Dans le genre poisson qui nage à contre courant, t'as l'alose, mais elle remonte pour clamser alors que la tanche préfère rester au fond tranquille  ^_^



#48 el landeno

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Posté 20 juin 2024 - 22:21

« Il y a un tel respect, une telle connivence » : entre Dupont et Alldritt, une amitié à toute épreuve Amis depuis l'adolescence, rien ne viendra perturber la relation entre les deux capitaines du jour, le Toulousain Antoine Dupont et le Rochelais Grégory Alldritt, opposés ce vendredi (20h15) en demi-finales du Top 14. Peu importe le résultat, ils passeront la fin de soirée ensemble.

 

Ce vendredi soir, au milieu des supporters de La Rochelle, la meute sera là. La meute, c'est cette petite bande d'une dizaine d'amis qui a passé son adolescence ensemble, dans les rangs du FCAG (Football club Auch Gers) qui regroupait les meilleurs jeunes rugbymen de la région. « Sur notre conversation Facebook, on parle tous les jours, du rugby, de nos vies, raconte Thomas Cester, qui évolue aujourd'hui en amateurs, à Vincennes. La semaine dernière, quand on a dit à Greg (Alldritt) qu'on serait placés du côté des fans rochelais, il était content. Parce qu'à la base, vu nos origines, on est quand même censés être pour Toulouse et il se sent parfois un peu esseulé ! »

 
 

Des quatre membres de la meute qui évoluent en Top 14, trois sont au Stade Toulousain (Antoine Dupont, Paul Graou et Anthony Jelonch, blessé), l'autre à La Rochelle (Grégory Alldritt) mais, dans les tribunes, les copains seront tous ensemble, aux côtés des familles des deux capitaines respectifs, Dupont et Alldritt. « Les premières fois, on était tellement fiers de les voir se serrer la main au moment du tirage au sort, poursuit Cester, ça fait sens de les voir à cet endroit, ils ont toujours eu cet aspect de leaders tous les deux. »

 

« Ce n'est pas étonnant qu'ils se partagent le capitanat en équipe de France »

Julien Sarraute, directeur du centre formation à Auch

 
 
 
 
 

Julien Sarraute, directeur du centre formation à Auch qui a vu passer les deux joueurs, pense que l'élément clé de la relation Dupont-Alldritt est « cette volonté commune d'aller chercher le haut niveau. Ils ont des tempéraments différents mais des valeurs similaires d'attachement à leur famille, à leur sérail. Ils ont un goût du travail prononcé et ne se cherchent pas d'excuses. Ce n'est pas tellement étonnant que le titre de meilleur joueur mondial de l'année 2022 se soit joué entre eux deux (Dupont avait été désigné) ni qu'ils se partagent le capitanat en équipe de France. »

En sélection, cette amitié entre les deux hommes, qui partent régulièrement en vacances ensemble comme il y a deux ans en Grèce, à Mykonos - « On organise un voyage une fois par an, raconte Cester, la prochaine fois, on doit se retrouver aux Francofolies de La Rochelle, en juillet » - est une bénédiction. « Il ne faut pas oublier Anthony Jelonch, souligne William Servat, un des entraîneurs des Bleus, qui avait aussi été notre capitaine en Australie, en 2021. Entre ces trois-là, ces Gersois, on sent un lien indéfectible. Pour nous, le staff, à l'heure de désigner notre capitaine, c'est sûr que l'on sait que la relation entre eux ne sera jamais perturbée, ni abîmée. Il y a un tel respect, une telle connivence. »

« Auch nous a appris, à moi et à mes copains, à être des hommes d'abord et des joueurs ensuite »

Grégory Alldritt

 
 
 

Et Servat de raconter la réaction de Dupont et Alldritt en mars 2023 quand leur pote Anthony Jelonch s'était gravement blessé à un genou (rupture des ligaments) dans le Tournoi, contre l'Écosse, remettant en question sa participation à la Coupe du monde : « Nous avions gagné mais ils avaient les larmes aux yeux. Ce n'était pas du cinéma ; ils avaient un ami touché et l'émotion avait pris le dessus, ce n'était pas un moment facile. »

« Auch nous a appris, à moi et à mes copains, à être des hommes d'abord et des joueurs ensuite, a dit un jour Alldritt. Ce qui signifie respecter les copains, le club et le maillot, faire preuve d'humilité, travailler dur et établir des relations de confiance. » Entre eux, l'alchimie a tout de suite été évidente. « Ils ne pouvaient plus se quitter », décrit la maman d'Antoine Dupont dans le documentaire de France Télévisions, Premières danses, qui retrace cette amitié entre un groupe de mômes de treize-quatorze ans (Alldritt a un an de moins), soudés par le rugby. « Comme il y avait beaucoup d'internes parmi eux, ils se retrouvaient le week-end chez ceux qui habitaient Auch, explique Julien Sarraute, et souvent chez la famille Alldritt. » Dans cette maison atypique, espèce de grand manoir, ils dorment tous sur des matelas, les soirs de match et se remettent de leurs premières folles soirées. « T'avais pas vomi dans le sac de Clément ? », rigole Alldritt dans le documentaire en se souvenant de la rencontre de Dupont avec un cubi de Villageoise, un ersatz de vin rouge.

Dans ces fêtes, au bar Le XVIII ou à La Paillotte, la discothèque, les deux garçons n'ont pas la même approche. Le talonneur Pierre Bourgarit, qui a aussi joué à Auch, plus tard, et qui est désormais à La Rochelle et avec eux en équipe de France, estime qu'ils ont « la même sagesse sur le terrain et s'emportent rarement. En soirée, en revanche, alors que Greg se donne à fond, Toto est plus sage et boit un verre quand on en boit cinq ! »

Cette différence se traduit aussi dans leur manière d'être capitaine. « Greg va plus être dans l'élocution, explique Sarraute, parler d'engagement et d'émotions. Antoine, qui est aussi très humain, n'a pas besoin de ça. Il ne parle pas d'engagement car c'est quelque chose qui est en lui naturellement, son langage corporel traduit son implication. Lui, il va insister sur la réalisation de la tâche que chaque joueur doit accomplir, il va tirer tout le monde vers le haut rugbystiquement car c'est une machine tactique. Il transmet aux autres son obsession de la victoire. »

« Les deux sont des chambreurs alors il y aura sûrement une petite vanne, un regard malicieux... »

Thomas Cester, ami d'enfance de Dupont et Alldritt

 
 
 

Dupont a toujours été habité par cela : gagner, jouer au rugby, à tel point que ses proches se demandent ce qu'il aurait fait s'il n'avait pas été bon dans ce sport. Chez Alldritt, c'est venu plus lentement, ses parents l'ayant poussé à faire des études d'ingénieur qu'il a menées de front avec le rugby pendant deux ans. « Leur position sur le terrain participe aussi de tout cela, estime Servat. Antoine est un perfectionniste, plus réservé mais avec le mot juste ; Greg est un leader d'avants, qui emmène ses troupes au combat. Mais tous deux, capitaines ou pas, gardent le même comportement. Et si ce lien qui les unit avec Anthony Jelonch pourrait être exclusif, c'est en réalité tout le contraire : ce sont des facilitateurs de relations entre les joueurs d'une équipe. »

Ce vendredi soir, sur l'écran géant du stade de Bordeaux, leurs copains de la meute vont regarder Alldritt et Dupont se serrer la main avant le match : « C'est bizarre, quand on connaît la relation entre eux, quand on sait tout ce qu'on partage en dehors, note Cester, de les voir accomplir un geste aussi formel. Les deux sont des chambreurs alors il y aura sûrement une petite vanne, un regard malicieux... » Et puis le match, chacun dans sa bulle, chacun dans son camp avant de se retrouver, tard dans la nuit, comme au temps des ventriglisses dans la cave des Alldritt. Peu importe le vaincu, son pote sera à ses côtés pour l'aider à surmonter sa tristesse.


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#49 el landeno

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Posté 20 juin 2024 - 22:33

ENTRETIEN. Antoine Hastoy avant Toulouse – Stade Rochelais : « Je ne pouvais pas rester dans cet état-là »
  Lecture 4 min
20240609084523-86224xl95314.jpg?v=171881« Mon but est d’être le meilleur possible, ça n’a pas toujours été le cas cette saison », sait l’ancien Palois. © Crédit photo : XAVIER LEOTY/SO
Publié le 19/06/2024 à 18h31.
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En retrait une bonne partie de la saison, le n° 10 des Jaune et Noir, auteur de 19 points et épanoui dans le jeu en barrage à Toulon, confirme son retour au premier plan avant la demie face à Toulouse, vendredi (20 h 15)

Après le festival offensif du 2 juin à Toulouse (31-31) au cours duquel il avait joué un rôle majeur, Antoine Hastoy nous avait raconté le retour de ses sensations, son plaisir de renouer avec un jeu plus libéré et son envie d’être « meilleur pour l’équipe en phase finale ». Ce que sa prestation magistrale à Mayol a validé.

Depuis le déplacement à Toulouse, le 2 juin, votre équipe paraît avoir retrouvé le plaisir de jouer…

Oui. On nous a beaucoup pointés du doigt, à juste titre, mais ce n’était pas une question de manque d’envie ou de mauvaises intentions : on n’était pas alignés. Là, on travaille dans ce sens. Ça arrive peut-être un peu tard, je ne sais pas, on verra à la fin. Mais ça fait du bien d’être connectés, d’avoir envie de jouer, de jouer les duels…

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Longtemps catalogué comme un arrière relanceur aux appuis électriques, le Rochelais brille pour la qualité et la précision de son jeu au pied ces dernières saisons

Depuis quelques semaines, vous travaillez de nouveau les passes après-contact. Votre jeu était-il trop restrictif ?

Pas restrictif. Je pense qu’on récitait un peu trop, on se bloquait mentalement alors que quand on a des gabarits comme ceux de Uini (Atonio) et Will (Skelton) qui peuvent faire des passes après-contact – et derrière, c’est la même chose pour nous –, autant s’en servir et aller pleinement dans ce jeu. Ça amène des fautes, parfois, mais au moins, ça apporte une bonne dynamique.

Vous y retrouvez-vous plus, personnellement, vous qui vous êtes révélé à Pau dans un jeu offensif mais qui attaquiez peu la ligne sous les couleurs rochelaises ?

C’est différent, il n’y a pas les mêmes profils à Pau. Le jeu évolue, et tant mieux, mais il ne faut pas que je perde cette envie de jouer. On me pousse à ça aussi. Ça fait du bien de rejouer un peu comme ça, je veux que ça continue.

Est-ce vous qui vous freiniez, ou était-ce le fruit de consignes ?

Non, ce ne sont pas les consignes, c’est un tout. C’est peut-être moi, aussi, qui ai mal interprété des choses les fois où on ne se comprenait pas…

« Entre la fin de la Coupe du monde et ici, le début de saison était une machine à laver »

En 2022-2023, vous réussissez une première grosse saison, notamment en finale de Champions Cup. Celle-ci, à l’image de celle de votre équipe, a été plus fluctuante.

C’était un peu nouveau, je ne sais pas comment l’expliquer… Il y a peut-être eu un peu de fatigue. Entre la fin de la Coupe du monde et ici, le début de saison était une machine à laver. D’habitude, il y a des vacances, une présaison, pas forcément d’enjeux le week-end, etc. Là, on a fini la Coupe du monde et après trois semaines de vacances, on attaque direct. Certains l’ont bien vécu. Pour moi, ça a été un peu plus compliqué. Et puis, l’équipe était dans le dur – sûrement aussi de par mes performances. J’ai envie de retrouver de la stabilité. Je sens beaucoup mieux mon corps depuis quelque temps, ça aide beaucoup. Je récupère plus facilement. Il faut que ça me serve pour ne plus vivre de saison en dents de scie.

Pendant le Mondial, vous étiez dans une drôle de machine à laver, justement, puisque les semaines n’étaient pas suivies de matchs…

Je n’avais pas l’essorage (rires). Tu accumules un peu de frustration, parce que tu as des attentes. Après, c’est à moi de bien gérer ça.

Vous aviez été solide à Sale, en janvier, après votre non-sélection dans le groupe France pour le Tournoi, mais on vous a senti accuser le coup après des allers-retours à Marcoussis sans jouer. Était-ce lié ?

Je ne pense pas, parce que les saisons précédentes, c’était le contraire. Quand je revenais, j’étais hyper bien, ça me mettait un coup de boost.

Peut-être que cette saison, les attentes étaient différentes ? Par exemple, la question de votre rôle s’est posée avant le Mondial avec la blessure de Romain Ntamack…

Peut-être, mais honnêtement, je ne regarde rien… Je pense être honnête avec moi, je sais quand je suis bien ou pas. Mon but est d’être le meilleur possible, ça n’a pas toujours été le cas cette saison.

« Je retrouve vraiment le plaisir de jouer, ils ont bien réussi à faire en sorte que je me lâche »
20240615222104-246512.jpg?v=1718814662Le 6/7 d’Antoine Hastoy au pied confirme la confiance retrouvée de l’ouvreur.
MATTHIEU RONDEL/AFP

À 27 ans, cette saison vous sera-t-elle bénéfique ?

Bien sûr. Je sais maintenant qu’il faut que j’aie un plan personnel au fur et à mesure de la saison. Que je sache où je vais, en fait. Ronan (O’Gara) m’aide beaucoup pour ça, je dois me mettre des objectifs, me fixer une ligne directrice qui pourra m’empêcher de vivre de tels bas. Avant, c’était tout pour le jeu mais on évolue, le corps évolue. Ça fait quand même pas mal d’années que je suis en Top 14 et pour une équipe, c’est très important d’avoir un 10 installé, qui est patron. Après, je ne vais pas gueuler sur les mecs. Mon rôle, c’est de ne pas accepter les choses faites à moitié sur le terrain ou dans la stratégie car c’est moi le responsable à la fin.

Jouer à l’arrière vous a-t-il fait du bien ?

Oui, mes derniers matchs en 15 se sont plutôt bien passés. Ça permet d’avoir un deuxième n° 10 alors que je me déplace pas mal pour essayer d’apporter des solutions. C’est bien de prendre un peu de recul, mais je suis content d’enchaîner en 10 (sourire). Je retrouve vraiment le plaisir de jouer, ils ont bien réussi à faire en sorte que je me lâche. Je suis capable de jouer dans le moment, c’est là que je me sens le mieux et c’est quelque chose que je ne faisais pas beaucoup quand la saison a repris.

On vous voit reprendre des intervalles et faire des passes intérieures, votre spéciale…

(Rires.) Oui, et j’aimerais bien breaker un peu plus. Je vois les espaces qui s’ouvrent un peu plus vite. Mais je suis aussi capable d’être un gestionnaire, ce qui va avec les profils qu’on a ici, car on ne peut pas demander à des mecs comme Uini, Will, « GH » (Georges-Henri Colombe Reazel) de faire 80 minutes d’attaques, de replacements. C’est impossible. Je m’épanouis aussi dans ce jeu, le but étant qu’on gagne et qu’on joue le mieux possible. S’il faut aller chez eux pendant 70 minutes et n’en avoir que 10 pour marquer des essais, pas de soucis. À la fin, je veux gagner.

Comment avez-vous fait pour sortir la tête de l’eau ?

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Pour bien préparer les semaines, il faut se mettre dans une bulle, travailler encore plus, et bien, à l’entraînement. La pièce finit par tomber du bon côté. Tu passes par différents états. Par moments, tu es un peu frustré, tu t’énerves hyper facilement. À la maison, je pense que c’était compliqué pour Madame (sourire), on en a discuté… C’est la vie. Il faut aussi réaliser qu’il y a pire dans la vie, ça libère un peu plus. Je ne pouvais pas rester dans cet état-là.

Un XV inchangé ? Pour la première fois de la saison, le Stade Rochelais peut conserver la même équipe de départ depuis plusieurs matchs. Il devrait en être de même face à Toulouse, l’état du mollet de Will Skelton n’entraînant pas d’inquiétude après le barrage. Autre bonne nouvelle pour le groupe élargi et pour le joueur, Matthias Haddad-Victor, victime d’une commotion à Toulouse le 2 juin, a fait le voyage à Toulon samedi avant d’apparaître sur des images d’entraînement postées par le club en début de semaine.
 
 
 


#50 el landeno

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Posté 21 juin 2024 - 06:58

Il n'en restera qu'un, le match des managers avant les demi-finales du Top 14 Les demies de Top 14 entre d'un côté Toulouse et La Rochelle, vendredi, de l'autre le Stade Français et Bordeaux-Bègles, samedi, vont voir s'affronter quatre entraîneurs aux histoires différentes mais aux caractères bien trempés et aux prestigieux passés de joueur. Quatre coaches qui partagent l'ambition de remporter le Bouclier de Brennus.

 
Toulouse : Mola, il était une foi
Fidèle à la philosophie de jeu du Stade Toulousain, le manager rouge et noir a su entretenir la culture de la gagne et l'esprit d'initiative de ses joueurs.
 
 

Tout n'a pas toujours été simple pour Ugo Mola. Ses débuts d'entraîneur au Stade Toulousain, en 2015, suivis deux ans plus tard d'une médiocre douzième place en Top 14, étaient même assez loin de laisser imaginer sa réussite future. Mais malgré les premiers atermoiements et la gestion difficile d'un effectif vieillissant hérité des années crépusculaires de l'ère Novès, le bonhomme s'est toujours évertué à garder le cap qu'il s'était fixé dès le début pour ramener le club vers les sommets.

 

Son credo ? Stimuler une politique de formation qui s'était un peu assoupie au tournant des années 2010, intégrer un maximum d'Espoirs aux entraînements des pros pour les confronter au plus haut niveau, encourager les prises de risque et ce rugby en perpétuel mouvement si profondément ancré dans l'ADN du club.

« Ici, tous les mecs ne pensent qu'à gagner, et c'est peut-être ce qui fait la différence. »

Laurent Thuéry, adjoint chargé de la défense

 
 
 
 
 

Poussé dans son entreprise par une nouvelle direction dynamique et complice, composée d'un président (Didier Lacroix) et d'un manager du haut niveau (Jérôme Cazalbou) avec lesquels il gagna quelques titres comme joueur à Toulouse dans les années 1990, et bien aidé par un recrutement pertinent et l'éclosion d'une génération exceptionnelle, l'ancien trois-quarts polyvalent a alors progressivement bâti une machine de guerre capable d'aspirer cinq trophées depuis 2019 (3 Brennus, 2 Coupes des champions).

Ugo Mola (51 ans)
Palmarès de joueur : champion de France (1994, 1995, 1996) et 1 Coupe d'Europe (1996) avec Toulouse, 1 Bouclier européen avec Castres (2003), 1 Tournoi des 5 Nations avec Grand Chelem (1997).
Palmarès d'entraîneur : 3 titres de champion de France (2019, 2021 et 2023) et deux Coupes des champions (2021 et 2024) avec Toulouse.
Son staff : Clément Poitrenaud (arrières), Jean Bouilhou (avants), Laurent Thuéry (défense), Virgile Lacombe (assistant de l'entraîneur des avants), Jérôme Kaino (entraîneur assistant skills), David Mélé (entraîneur assistant skills), Jérôme Cazalbou (manager du haut niveau).

Mola a aussi encouragé la polyvalence de ses joueurs, régulièrement donné leur chance aux jeunes qui le méritaient (58 joueurs ont été utilisés cette saison en Top 14 !), créé une émulation permanente aux entraînements, et ainsi entretenu et même aiguisé l'appétit de victoires d'un effectif jamais rassasié. Le technicien a su bien s'entourer, aussi, en choisissant d'anciens joueurs du club pour l'épauler, parce que c'est plus facile de se dire les choses et de véhiculer les mêmes valeurs quand on est issu d'une même culture, ce qui ne l'a jamais empêché de s'ouvrir vers l'extérieur, en accueillant notamment à Ernest-Wallon de nombreux techniciens étrangers de passage dans la Ville rose.

« Ugo a créé quelque chose de sincèrement remarquable, estime Laurent Thuéry, l'un de ses adjoints en charge de la défense. Avec son management à la fois décontracté et sérieux quand il le faut, il a réussi à pousser l'instinct de compétition des joueurs très, très haut. Ici, tous les mecs ne pensent qu'à gagner, et c'est peut-être ce qui fait la différence. » Gagner, oui, mais pas n'importe comment. En respectant les fondamentaux, bien sûr, mais aussi en prenant des risques pour précipiter ce chaos dans lequel ses joueurs excellent. Les supporters adorent, et l'armoire à trophées du club, elle, n'en finit pas de se remplir. Laurent Campistron

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Ronan O'Gara. (N. Luttiau/L'Équipe)
La Rochelle : O'Gara, l'as de la pique
Exigeant et intransigeant, l'Irlandais a régulièrement tancé ses joueurs, longtemps inconstants.

Il y a trois ans, quelques mois après avoir enfilé pour la première fois un costume de manager, Ronan O'Gara nous avait confié : « C'est sûr qu'après certains matches, je ne suis pas apaisé. Parfois, tu dois dire la vérité comme ça à tes joueurs. Ça peut marcher, mais il ne faut pas trop répéter cette attitude. Il y a beaucoup d'entraîneurs qui gueulent, gueulent, gueulent. Mais ça sert à quoi ? »

À la lumière de ces déclarations, on peut penser que l'Irlandais a trop eu à élever la voix ces derniers temps. Car la saison des Rochelais a été plus agitée que les dernières. O'Gara et son staff ont dû composer avec un groupe parfois usé physiquement et mentalement par des dernières saisons très denses, amoindri par les absences et les blessures et qui a eu un mal fou à retrouver son rythme.

Face aux performances décevantes de ses joueurs, Ronan O'Gara les a plusieurs fois piqués, dans le vestiaire comme en conférence de presse, n'épargnant pas non plus son propre management. « Quelque chose doit changer vite, j'espère que ce n'est pas l'entraîneur », lançait-il en novembre après une défaite à Oyonnax. Trois mois plus tard, après un revers à Gerland, l'Irlandais s'agaçait de nouveau, face à ses joueurs mais aussi devant les micros, lançant : « Je ne peux pas être déçu vu comment on s'est entraînés (...) mais je pense qu'ils ont plus regardé l'immobilier à La Rochelle et dans l'île de Ré que l'entraînement. »

« Ce n'est pas toutes les semaines qu'il gueule, ce n'est que quand il le faut. »

Uini Atonio

 
 
 

Au vu de la nouvelle dynamique rochelaise, on pourrait croire que les semaines d'entraînement ont été plus calmes. Mais après la convaincante victoire en barrage à Toulon (34-29), samedi dernier, le manager racontait avoir encore piqué une colère : « Ce groupe est bizarre. Je l'adore, mais mardi, on a atteint un point de rupture. Je leur ai dit que je n'acceptais pas leur attitude à l'entraînement. J'ai eu des mots assez graves. »

Ronan O'Gara (IRL), 47 ans
Palmarès de joueur : Grand Chelem (Irlande, 2009), Coupe d'Europe (Munster, 2006 et 2008), vainqueur de l'URC (Munster, 2003, 2009 et 2011).
Palmarès d'entraîneur : Coupe d'Europe 2022 et 2023 (manager de La Rochelle), vainqueur du Top 14 2016 (Racing, entraîneur de la défense), vainqueur du Super Rugby 2018 et 2019 (Crusaders, entraîneur des arrières).
Son staff : Sébastien Boboul (attaque), Romain Carmignani (avants et défense), Sean Dougall (attitude au contact), Donnacha Ryan (avants), Gurthrö Steenkamp (mêlée), Rémi Talès (trois-quarts).

Visiblement entendus par son groupe. « Ronan et le staff nous ont bien secoués depuis quelques semaines, a expliqué hier Grégory Alldritt. Ça nous a fait du bien. Il y a eu un échange : ils nous ont secoués mais on les a aussi un peu secoués sur certains points. » Il y a deux semaines, Uini Atonio nous expliquait aussi : « Quand il faut gueuler, Ronan gueule. Il a des raisons de le faire, mais c'est un entraîneur intelligent, il sait comment gérer ses 45 joueurs. Ce n'est pas toutes les semaines qu'il gueule, ce n'est que quand il le faut. » Sobre et impassible hier en conférence de presse, Ronan O'Gara a assuré être « resté calme » cette semaine. Et on ne saurait trop dire si c'est un bon ou un mauvais signe pour les Toulousains. Yann Sternis

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Laurent Labit. (R. Perrocheau/L'Équipe)
Stade Français : Labit, faiseur de miracles
Au fil de ses expériences à Montauban, à Castres ou au Racing 92, sans oublier l'équipe de France, Laurent Labit s'est forgé une sacrée réputation de gagneur qui pourrait perdurer au Stade Français.

Un constat s'impose. Partout où il passe, Laurent Labit gagne. L'ancien ouvreur ou arrière débute sa carrière d'entraîneur à Montauban en Pro D2 (2004). Deux ans plus tard, le club remporte le titre et monte en Top 14. Il débarque au Castres Olympique en 2009 accompagné de Laurent Travers. Quatre ans plus tard, le CO est sacré champion de France (2013). Direction ensuite le Racing 92 pour le duo. Trois ans plus tard, le club francilien remporte le bouclier de Brennus (2016).

En 2019, le duo se sépare. Direction l'équipe de France pour Labit, en charge de l'attaque. En 2022, les Bleus réalisent le Grand Chelem. À peine est-il arrivé au Stade Français en début de saison, aux côtés de Karim Ghezal, que le club de la capitale se qualifie directement pour les demies du Top 14. Quel est le secret de Laurent Labit ? « C'est une très bonne personne qui mise sur l'humain, pose le centre des Bleus Gaël Fickou (90 sélections). C'est très important et il l'a compris. Laurent est aussi un passionné. Il a une grande connaissance du sport de haut niveau en général et cherche à évoluer continuellement. Sa plus grande force est de savoir se remettre en question. »

« Il trouve souvent les clés pour gagner

Maxime Machenaud, passé par le Racing 92 entre 2012 et 2022

 
 
 

« Je retiens sa connaissance du rugby, souligne Maxime Machenaud, demi de mêlée de Bayonne, passé par le Racing 92 entre 2012 et 2022. Laurent connaît le jeu, mais aussi les joueurs. Les points forts et les points faibles de ses joueurs, mais aussi des joueurs adverses. Ça transpire dans son approche stratégique des matches. Il trouve souvent les clés pour gagner. »

Laurent Labit, 56 ans
Palmarès joueur : champion de France (1993 avec Castres), 1 Challenge Européen (1998 avec Colomiers)
Palmarès entraîneur : champion de France Pro D2 (2006 avec Montauban), champion de France (2013 avec Castres et 2016 avec le Racing 92).
Son staff : Karim Ghezal (entraîneur principal), Paul Gustard (défense), Morgan Parra (attaque).

« Laurent est très pointu sur l'aspect stratégique et technique, il sait mettre en confiance ses joueurs », appuie Fickou. Un sentiment partagé par Romain Cabannes, ex-centre du Castres Olympique (2009 à 2016) : « Aux entraînements, Laurent était toujours positif. Avec lui, les joueurs, même "moyens", devenaient très performants. Il tirait la quintessence de chacun. C'était toujours très agréable de venir s'entraîner. Il transmettait sa bonne humeur avec sérieux. Il avait également un petit côté chambreur. »

« Humainement, il est très proche des joueurs car il s'intéresse à toi, apprécie Machenaud. Il te parle d'autre chose que de rugby. Un joueur est aussi sensible à ça. » L'autre principale qualité du directeur sportif du Stade Français est de savoir aborder les matches couperets. « Il dégage une grosse sérénité, il ne transmet pas de stress », assure Machenaud. « Cette sérénité se retrouve dans ses discours, poursuit Cabannes. Il a le mot juste et sait appuyer où il faut. » « Il n'est pas étranger aux bons résultats du Stade Français », conclut Fickou. Maxime Raulin à Bordeaux

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Yannick Bru. (N. Luttiau/L'Équipe)
Bordeaux-Bègles : Bru, le sens de la mesure
Pour sa première saison à la tête de l'UBB, Yannick Bru a apporté de la sérénité dans un groupe rempli de talent, tout en prévenant contre toute forme d'emballement.

Yannick Bru est comme son club, il grandit. Bien sûr, l'ancien talonneur a déjà un solide parcours d'entraîneur, avec des titres de premier plan comme adjoint de Novès à Toulouse, et de vrais accomplissements en tant que numéro 1 (deux titres en Pro D2 avec Bayonne). Mais son aventure débutée l'été dernier à Bordeaux peut lui faire passer un cap.

Le parallèle avec la trajectoire de l'UBB, qui vise le premier trophée de son histoire, est inévitable. Et si le président Laurent Marti a fait confiance à Bru pour reprendre le projet bordelais après le mandat de Christophe Urios, marqué par une nette progression (première qualification en phase finale) mais achevé dans la douleur, ce n'est pas un hasard. « Avec l'ensemble du staff, on s'est inscrit dans ce projet pour entretenir la progression du club. Un club qui se porte très bien, a exposé Bru dimanche après la victoire contre le Racing en barrage (31-17). On est montés à bord de ce véhicule pour écrire la suite, et la page suivante, c'est aller conquérir un trophée. »

« Je sens qu'il y a une envie de passer du statut du mec sympa, du joyeux luron, à une équipe respectée pour son esprit de compétition. »

Yannick Bru

 
 
 

Le manager est arrivé en Gironde avec ses idées, mais sans tout révolutionner. Il a embarqué McNamara (attaque) et Giorgadze (avants) dans ses bagages après leur expérience commune aux Sharks l'année dernière, rappelé son prépa physique de l'époque bayonnaise (Loustau). Mais il a conservé un socle fort du staff déjà en place avec des figures estampillées UBB : Adams (skills), Poux (mêlée) et Laussucq (défense).

Yannick Bru (51 ans)
Palmarès de joueur : 2 Grands Chelems (2002, 2004), champion de France (Toulouse, 1999 et 2001), champion d'Europe (Toulouse, 2003 et 2005), 1 Conférence Européenne (Colomiers, 1998).
Palmarès d'entraîneur : champion de France (2008, 2011 et 2012, Toulouse, adjoint), champion d'Europe (2010, Toulouse, adjoint), champion de France de Pro D2 (2019 et 2022, Bayonne).
Son staff : Noel McNamara (IRL, attaque), Akvsenti Giorgadze (GEO, avants), Heini Adams (AFS, skills), Jean-Baptiste Poux (mêlée), Christophe Laussucq (défense), Thibault Giroud (directeur de la performance), Ludovic Loustau (préparateur physique).

L'alchimie a pris avec un groupe très talentueux et plus complémentaire que par le passé. Mais durant la série de huit succès de cet hiver, Bru a veillé à prévenir tout emballement. Redoutant les doublons durant le Tournoi et ses nombreuses absences (Lucu, Jalibert, Moefana, Depoortere, Bielle-Biarrey, Penaud) il n'avait pu empêcher la mauvaise passe de l'UBB, avec deux revers à domicile contre le Stade Français (26-30) et Pau (10-20) et pas la moindre série de succès avant fin d'avril.

De la même manière, voici ce que déclarait Bru juste après la défaite en quarts de Coupe des champions face aux Harlequins (41-42) : « Je savais très bien, dès la fin du huitième contre les Saracens (45-12), le poison long et violent qu'on allait prendre dans les veines, avec l'atmosphère positive, l'euphorie. » En quête de constance, l'UBB de Bru est-elle armée pour jouer les gros bras ? « Je sens qu'il y a une envie de passer du statut du mec sympa, du joyeux luron, à une équipe respectée pour son esprit de compétition », répondait récemment le manager. Une remarque qui valait presque autant pour le club que pour lui-même. Adrien Corée, à Bordeaux

 
 


#51 el landeno

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Posté 21 juin 2024 - 07:12

Uini Atonio présente sa première ligne, « sans doute la meilleure avec laquelle j'ai joué à La Rochelle » Avant la demi-finale contre Toulouse ce vendredi, le pilier droit international Uini Atonio présente ses partenaires de la première ligne rochelaise, considérée comme l'une des plus denses et coriaces de Top 14.

 

Ce soir, une très grande partie de la première ligne de l'équipe de France, titulaire ou remplaçante, se retrouvera à Bordeaux. L'affrontement sera donc particulier pour les avants rochelais et leurs homologues toulousains (Baille-Mauvaka-Aldegheri d'entrée), habitués à se côtoyer chez les Bleus. Du haut de ses 62 sélections et de ses 302 matches joués avec La Rochelle, le pilier droit international Uini Atonio a accepté de décrire ses très proches coéquipiers. « On a toujours eu des bonnes premières lignes ici, mais là, c'est du haut niveau, estime-t-il. C'est sans doute la meilleure avec laquelle j'ai joué à La Rochelle. »

 
 

Pilier gauche : Reda Wardi le bosseur

« Cet hiver, il s'est blessé pendant le Tournoi et c'était dommage parce qu'il commençait à monter en puissance, à se challenger pour un poste de numéro 1 en équipe de France. C'est toujours le premier arrivé pour s'entraîner et le dernier à partir. Même après les entraînements, il fait des extras. Il adore être prêt physiquement et mentalement avant le match. Comme ça, il ne se pose pas de question sur le terrain. Et il ne veut pas être celui qui sera pénalisé en mêlée fermée. En plus il sait que si ça lui arrive, je vais lui mettre des pièces (rires).

En dehors des terrains, c'est un mec sur lequel tu peux compter. Il peut dégager quelque chose qui fait un peu bad boy mais, au fond, c'est un amour. Derrière Reda, quand il était blessé, Louis Penverne (21 ans) et Alexandre Kaddouri (20 ans) ont été exceptionnels. À leur âge, jouer comme ça au poste de pilier gauche, c'est impressionnant. Quant à Joel Sclavi (remplaçant au poste de pilier gauche ce soir), il est capable de jouer partout en première ligne, à gauche, à droite, même talon. Je pense même qu'il pourrait dépanner en numéro 8 (rires). Il est costaud en mêlée fermée et marque beaucoup d'essais. »

 
 
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Quentin Lespiaucq sur la pelouse d'Ernest-Wallon lors du dernier Toulouse - La Rochelle (33-33), le 2 juin. (R. Perrocheau/L'Équipe)

Talonneurs : Tolu Latu et Quentin Lespiaucq, doublures de choix

« En l'absence de Pierre Bourgarit (indisponible depuis janvier en raison d'une blessure à l'épaule gauche), ces deux-là ont tenu la baraque. Ils ont fait des très bons matches en se partageant le boulot. Quand l'un est titulaire, l'autre est sur le banc. Ils sont très efficaces en mêlée, pas trop mal au lancer ; franchement, je les aime bien. Tolu est venu en tant que joker (en décembre, en provenance de Montpellier) et il a trouvé sa place facilement, parce qu'il a du talent et de l'expérience. Et ça, c'est aussi bon pour les jeunes. Je l'avais déjà croisé avant sa venue, il avait quelques sélections avec l'Australie (21), j'avais joué contre lui je crois en 2016 quand il était à Paris, c'est un très bon joueur.

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Même s'il ne joue pas en ce moment Bourga (Pierre Bourgarit) est avec le groupe, il le fait vivre. Il aime bien râler, c'est son truc (sourire), mais il a surtout plein de talent, il fait tout sur un terrain, au lancer, en mêlée, il gratte, il défend, il porte le ballon... il n'y a pas beaucoup de profils de ce genre. Il est encore jeune, il est de 1997 comme Greg (Alldritt), le club est entre de bonnes mains pour le futur avec eux. »

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Georges-Henri s'en va inscrire un essai à l'ASM (42-3), le 3 mars à Deflandre. (N. Luttiau/L'Équipe)

Pilier droit : Georges-Henri Colombe, le talent brut

« (Il souffle), ouf, lui, c'est un nounours. On l'appelle Ferdinand, comme le taureau du dessin animé. Parce qu'il est très gentil, comme lui. « GH », le jour où il comprendra qu'il peut être le meilleur au monde (à son poste), il le deviendra. Parce que c'est quelqu'un de très intelligent, avec le gabarit pour être numéro 1 en équipe de France pendant dix ans, facile. Il est très bon en mêlée, costaud avec le ballon et il va surtout très vite, je crois qu'il peut aller à 30 km/h !

Donc il développe beaucoup de puissance, il n'y a pas beaucoup de mecs qui vont se mettre devant lui s'il arrive à sa vitesse max. Ça se voit quand il casse la ligne de défense adverse ou quand il marque des essais. Il est encore jeune, très fort. Il faut juste qu'il continue à travailler un peu plus. Il ne faut pas qu'il accepte de rester sur le banc, à faire 20 ou 30 minutes dans un match. Je suis très content qu'il ait décidé de venir à La Rochelle. »

 
 


#52 Ptolémée

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Posté 21 juin 2024 - 08:07

quel match à venir !  :rolleyes: à coup sûr une orgie de beau rugby



#53 marco43

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Posté 21 juin 2024 - 08:32

une chose est sûre cette fin de semaine, 2 clubs ne seront pas plus avancés que nous sportivement parlant, ils auront juste le droit à la CCUP la saison prochaine.

si l'un des deux pouvait être toulouse cela me ravirait allez la rochelle 


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#54 HugoltBolt

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Posté 21 juin 2024 - 09:17

L'absence de Botia va peser lourd pour La Rochelle je pense. Son activité générale et sa présence dans les rucks vont énormément manquer. Jegou va devenir un très bon joueur mais l'adversité ne sera pas la même qu'en barrage pour lui. Cancoriet on le connait assez pour l'avoir vu ici pendant des années. Grosse activité mais totalement inexistant dans les rucks.

S'ils n'arrivent pas à contenir Willis à ce niveau ça sera très compliqué.

 

Je pense qu'on risque de voir le ST rendre beaucoup de ballons à La Rochelle paradoxalement, pour essayer de les piquer sur des ballons de récup. C'est comme ça que j'interprète les choix faits par Mola au niveau du triangle arrière.



#55 Ptolémée

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Posté 21 juin 2024 - 09:21

L'absence de Botia va peser lourd pour La Rochelle je pense. Son activité générale et sa présence dans les rucks vont énormément manquer. Jegou va devenir un très bon joueur mais l'adversité ne sera pas la même qu'en barrage pour lui. Cancoriet on le connait assez pour l'avoir vu ici pendant des années. Grosse activité mais totalement inexistant dans les rucks.

S'ils n'arrivent pas à contenir Willis à ce niveau ça sera très compliqué.

 

Je pense qu'on risque de voir le ST rendre beaucoup de ballons à La Rochelle paradoxalement, pour essayer de les piquer sur des ballons de récup. C'est comme ça que j'interprète les choix faits par Mola au niveau du triangle arrière.

 

le Cancoriet de l'ASM et l'actuel çà n'à rien à voir 



#56 HugoltBolt

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Posté 21 juin 2024 - 09:37

 

le Cancoriet de l'ASM et l'actuel çà n'à rien à voir 

 

Si c'est exactement le même. Les mêmes qualités (gros plaqueur, infatigable, fort au soutien, bon porteur quand il arrive à attraper la balle, sauteur plus que correct) et les mêmes défauts (inexistant dans le jeu au sol, techniquement limité). La seule différence c'est qu'il a retrouver l'envie de jouer donc il est beaucoup plus performant et ses qualités sont mises en valeur, mais les défauts resteront toujours les mêmes. 
Forcément on garde de Cancoriet l'image de sa dernière saison catastrophique, mais il a aussi eu des bonnes périodes à l'ASM dans lesquelles il a pu exprimer ses qualités.
Après attention à ne pas se tromper sur le genre de joueur qu'il est non plus.



#57 Ptolémée

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Posté 21 juin 2024 - 09:55

 

Si c'est exactement le même. Les mêmes qualités (gros plaqueur, infatigable, fort au soutien, bon porteur quand il arrive à attraper la balle, sauteur plus que correct) et les mêmes défauts (inexistant dans le jeu au sol, techniquement limité). La seule différence c'est qu'il a retrouver l'envie de jouer donc il est beaucoup plus performant et ses qualités sont mises en valeur, mais les défauts resteront toujours les mêmes. 
Forcément on garde de Cancoriet l'image de sa dernière saison catastrophique, mais il a aussi eu des bonnes périodes à l'ASM dans lesquelles il a pu exprimer ses qualités.
Après attention à ne pas se tromper sur le genre de joueur qu'il est non plus.

 

ben oui , et c'est bien à cela que se rapporte mon post 



#58 Buckaroo

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Posté 21 juin 2024 - 10:31

J'ai un vrai métier moi, j'ai pas le temps de me séguer le jonc sur un topic ignoré de tous après avoir fait de la lèche à JB pour être proto-modérateur par procuration.

Ça n'engage que moi, mais je ne considère pas que montreur d'ours ou diseuse de bonne aventure soit "un vrai métier".


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#59 Gourine63

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Posté 21 juin 2024 - 10:57

Ça n'engage que moi, mais je ne considère pas que montreur d'ours ou diseuse de bonne aventure soit "un vrai métier".


C'est pas pire que député ou ministre.

#60 Silhouette

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Posté 21 juin 2024 - 14:43

C'est pas pire que député ou ministre.

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