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[rugbyasm77]

Article midol sur Ceyte :

"Tu ne veux pas mettre la chasuble rouge avec la croix jaune ?". Qui dautre que Joris Jurand pour perturber un camarade Jaunard ? Alors que Thomas Ceyte sapprêtait à lancer le traditionnel point presse de milieu de semaine, à Clermont, lailier clermontois sest montré téméraire pour chambrer son nouveau partenaire. "Je vais tattraper !" riait lancien bayonnais, tout heureux de recevoir des "pièces" des plus courageux de ses coéquipiers. "Jen mets beaucoup alors il faut savoir les prendre aussi !". Arrivé à Clermont début juillet, après être parti avec fracas de lAviron bayonnais, Thomas Ceyte na pas changé. Du haut de ces trente-trois ans et dune carrière menée loin des sentiers battus, le géant ardéchois (1,97m ; 120kgs) croque la vie clermontoise à pleines dents. "Jai fait pas mal de parapente au sommet du Puy-de-Dôme et des randonnées au milieu des volcans. Il y a beaucoup de choses à faire et j'ai des voisins qui mont déjà bien aiguillé (rires). Clermont me permet de me rapprocher de ma famille en Ardèche, cest un club historique, et on ne ma pas proposé un projet aussi ambitieux à Bayonne" affirme Ceyte, qui livrait des meubles et fut surveillant de collège du côté dAubenas dans sa jeunesse. À cette époque, le nouveau clermontois était à mille lieues de s'imaginer avec le maillot jaune et bleu sur les épaules. "Plus jeune, jai failli arrêter le rugby, donc aujourdhui je profite à fond car je sais quil ne me reste pas dix ans à jouer !"

Après une préparation "courte mais très intense" selon ses propres mots, Thomas Ceyte a enfin découvert le Michelin avec ses nouvelles couleurs, le 7 septembre dernier, lors de la victoire autoritaire de lASM sur Pau (39-7). Titularisé dentrée, lancien pensionnaire de Nevers a été lun des nombreux symboles du dominant pack jaune et bleu. Auteur dune énorme percée sur trente mètres, le numéro 5 clermontois sait quil aurait pu être à lorigine dune action spectaculaire. "Je navais pas les cannes pour aller au bout, cest sûr, mais cest un petit coup de chance ! Je men veux un peu parce que je ne vois pas Peceli (Yato) arriver au dernier moment. Mais pour une première, cest plutôt cool ! Jespère que cette percée en appellera dautres" senthousiasme Ceyte.


Christophe (Urios) attend mon côté agressif et que je secoue un peu les adversaires (rires). Jessaie de faire de mon mieux, face à Pau, jai pris des nouvelles de certains, on sest raconté nos vacances donc rien de très méchant !
Solide ballon en main et tenace en défense, Thomas Ceyte a également été recruté pour son légendaire bagout. Aboyeur sans franchir la ligne rouge, lancien basque a déjà fait connaissance avec quelques palois, dès le coup denvoi du championnat. "Christophe (Urios) attend mon côté agressif et que je secoue un peu les adversaires (rires). Jessaie de faire de mon mieux. Face à Pau, jai pris des nouvelles de certains, on sest raconté nos vacances, j'avais besoin d'en apprendre sur eux donc rien de très méchant !" plaisante le deuxième ligne jaune et bleu, très attendu en Auvergne. Julien Laïrle, adjoint chargé de la défense et des avants de Clermont, se satisfait pleinement davoir ramené lun de ses anciens adversaires sous ses ordres. "Jai connu Thomas quand il jouait à Nevers et que jentraînais Soyaux-Angoulême (entre 2013 et 2019), donc son profil nest pas une surprise. Il incarne ce dont on a besoin au poste de numéro 5. Il est capable de faire la loi sur le terrain, dominer la conquête et il est très bien intégré et il prend une place notable dans le leadership. Thomas prend beaucoup la parole dans le vestiaire, et le fait davoir un joueur dexpérience comme lui est très important pour nous".

Thomas Ceyte a joué à Nevers entre 2017 et 2022 avant de rejoindre Bayonne.
Thomas Ceyte a joué à Nevers entre 2017 et 2022 avant de rejoindre Bayonne. Icon Sport - Icon Sport
Car suite aux départs de lhistorique Paul Jedrasiak (Castres) et du Puma Tomas Lavanini (Lyon), le poste de numéro 5 ne devait pas être laissé au hasard à lentame de cette saison 2024-2025. Dans un style rugbystique et vocal différent des deux partants cités, Thomas Ceyte ne montre aucune prétention à prendre la relève. "Je ne veux pas me mettre à la hauteur de Paul, notamment, qui est un nom indélébile de lhistoire de Clermont, ancien international, et qui a été champion de France avec lASM. Mais il va falloir reprendre le flambeau et sélever au même niveau que ces mecs-là. Cela met une pression supplémentaire mais pour linstant je reste tranquille avec la tête froide". Le prochain défi se déroulera à Créteil avec un déplacement inédit face au Racing 92, où les Clermontois de Thomas Ceyte devront encore assumer leur gouaille

[thibaud.geiser.1]

Article midol sur Ceyte :

"Tu ne veux pas mettre la chasuble rouge avec la croix jaune ?". Qui dautre que Joris Jurand pour perturber un camarade Jaunard ? Alors que Thomas Ceyte sapprêtait à lancer le traditionnel point presse de milieu de semaine, à Clermont, lailier clermontois sest montré téméraire pour chambrer son nouveau partenaire. "Je vais tattraper !" riait lancien bayonnais, tout heureux de recevoir des "pièces" des plus courageux de ses coéquipiers. "Jen mets beaucoup alors il faut savoir les prendre aussi !". Arrivé à Clermont début juillet, après être parti avec fracas de lAviron bayonnais, Thomas Ceyte na pas changé. Du haut de ces trente-trois ans et dune carrière menée loin des sentiers battus, le géant ardéchois (1,97m ; 120kgs) croque la vie clermontoise à pleines dents. "Jai fait pas mal de parapente au sommet du Puy-de-Dôme et des randonnées au milieu des volcans. Il y a beaucoup de choses à faire et j'ai des voisins qui mont déjà bien aiguillé (rires). Clermont me permet de me rapprocher de ma famille en Ardèche, cest un club historique, et on ne ma pas proposé un projet aussi ambitieux à Bayonne" affirme Ceyte, qui livrait des meubles et fut surveillant de collège du côté dAubenas dans sa jeunesse. À cette époque, le nouveau clermontois était à mille lieues de s'imaginer avec le maillot jaune et bleu sur les épaules. "Plus jeune, jai failli arrêter le rugby, donc aujourdhui je profite à fond car je sais quil ne me reste pas dix ans à jouer !"

Après une préparation "courte mais très intense" selon ses propres mots, Thomas Ceyte a enfin découvert le Michelin avec ses nouvelles couleurs, le 7 septembre dernier, lors de la victoire autoritaire de lASM sur Pau (39-7). Titularisé dentrée, lancien pensionnaire de Nevers a été lun des nombreux symboles du dominant pack jaune et bleu. Auteur dune énorme percée sur trente mètres, le numéro 5 clermontois sait quil aurait pu être à lorigine dune action spectaculaire. "Je navais pas les cannes pour aller au bout, cest sûr, mais cest un petit coup de chance ! Je men veux un peu parce que je ne vois pas Peceli (Yato) arriver au dernier moment. Mais pour une première, cest plutôt cool ! Jespère que cette percée en appellera dautres" senthousiasme Ceyte.


Christophe (Urios) attend mon côté agressif et que je secoue un peu les adversaires (rires). Jessaie de faire de mon mieux, face à Pau, jai pris des nouvelles de certains, on sest raconté nos vacances donc rien de très méchant !
Solide ballon en main et tenace en défense, Thomas Ceyte a également été recruté pour son légendaire bagout. Aboyeur sans franchir la ligne rouge, lancien basque a déjà fait connaissance avec quelques palois, dès le coup denvoi du championnat. "Christophe (Urios) attend mon côté agressif et que je secoue un peu les adversaires (rires). Jessaie de faire de mon mieux. Face à Pau, jai pris des nouvelles de certains, on sest raconté nos vacances, j'avais besoin d'en apprendre sur eux donc rien de très méchant !" plaisante le deuxième ligne jaune et bleu, très attendu en Auvergne. Julien Laïrle, adjoint chargé de la défense et des avants de Clermont, se satisfait pleinement davoir ramené lun de ses anciens adversaires sous ses ordres. "Jai connu Thomas quand il jouait à Nevers et que jentraînais Soyaux-Angoulême (entre 2013 et 2019), donc son profil nest pas une surprise. Il incarne ce dont on a besoin au poste de numéro 5. Il est capable de faire la loi sur le terrain, dominer la conquête et il est très bien intégré et il prend une place notable dans le leadership. Thomas prend beaucoup la parole dans le vestiaire, et le fait davoir un joueur dexpérience comme lui est très important pour nous".

Thomas Ceyte a joué à Nevers entre 2017 et 2022 avant de rejoindre Bayonne.
Thomas Ceyte a joué à Nevers entre 2017 et 2022 avant de rejoindre Bayonne. Icon Sport - Icon Sport
Car suite aux départs de lhistorique Paul Jedrasiak (Castres) et du Puma Tomas Lavanini (Lyon), le poste de numéro 5 ne devait pas être laissé au hasard à lentame de cette saison 2024-2025. Dans un style rugbystique et vocal différent des deux partants cités, Thomas Ceyte ne montre aucune prétention à prendre la relève. "Je ne veux pas me mettre à la hauteur de Paul, notamment, qui est un nom indélébile de lhistoire de Clermont, ancien international, et qui a été champion de France avec lASM. Mais il va falloir reprendre le flambeau et sélever au même niveau que ces mecs-là. Cela met une pression supplémentaire mais pour linstant je reste tranquille avec la tête froide". Le prochain défi se déroulera à Créteil avec un déplacement inédit face au Racing 92, où les Clermontois de Thomas Ceyte devront encore assumer leur gouaille

j'aime beaucoup le personnage, il va probablement faire du bien dans le pack.

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[ELSAZOAM]

 

Avant Racing - ASM, Thomas Ceyte mesure le chemin parcouru : "Il y a 10 ans, je livrais des meubles, j’étais surveillant"

 

Thomas Ceyte et Peceli Yato face à Pau. © BOILEAU FRANCK

Il a suffi d’un match, samedi face à Pau, pour mesurer à quel point le deuxième ligne arrivé cet été de Bayonne, Thomas Ceyte, avait la capacité d’incarner une forme de « respect » que peut à nouveau imposer le pack clermontois sur les pelouses du Top 14.

Cette semaine, nous avons croisé Peceli Yato à qui nous avons eu envie de demander ce qu’il pensait de son nouveau partenaire Thomas Ceyte. La réponse du Fidjien a fusé comme un ballon sur une pelouse mouillée : « Ouah, il a du caractère?!, s’est marré le troisième ligne. Il me fait penser à Elvis (Vermeulen), à Seb Vahaa (Vahaamahina) et puis aussi à Julien Bonnaire. Des mecs qui parlent quoi… », a souri Yato en faisant un clin d’œil.

La recrue clermontoise en deuxième ligne semble avoir déjà pris une place importante dans le pack. Il y a quelques semaines, au cœur de la préparation de la saison, en évoquant le parcours atypique de Thomas Ceyte, Christophe Urios parlait d’un joueur « qui sort du ruisseau ».

Il n’y avait rien de péjoratif dans les propos du coach, juste une façon imagée de décrire un joueur qui évoluait encore en Fédérale à l’âge de 24 ans. Ardéchois pur jus, c’est à Aubenas que ce deuxième ligne gaillard a fait ses classes. Sans ambitionner de faire un jour du rugby son métier.

 

Aujourd’hui, à 33 ans, Thomas Ceyte mesure le chemin parcouru. « Samedi, pour ma première au Michelin, j’avais fait venir des potes d’Ardèche. On en parlait ensemble : il y a 10 ans, on m’aurait dit, tu joueras un jour en pro à l’ASM, je n’y aurais pas cru une seule seconde. À l’époque, je livrais des meubles, j’étais surveillant dans un collège. Je faisais un peu de tout, en jouant au rugby en Fédérale. J’ai même failli arrêter, ça se passait mal ».

 

« J’en profite au max »

Le destin en a décidé autrement. De Béziers à Bayonne, en passant par Dax et Nevers, Thomas Ceyte a roulé sa bosse dans le rugby pro. Jusqu’à débarquer il y a deux mois à Clermont. « Je suis arrivé sur le tard dans ce monde-là. Aujourd’hui, je croque à fond parce qu’il ne me reste pas grand-chose. Je ne ferai pas encore 10 ans, donc j’en profite au max ».

 

Pour ses débuts au Michelin, on a pu observer la palette assez large du joueur qu’il est. Solide sur les bases de son poste, capable aussi de déchirer la défense paloise en deux, balle en mains. Une action que commente l’intéressé : « Ce qui est sûr, c’est que je n’avais pas les cannes pour aller au bout, se marre l’Ardéchois. J’ai eu un peu de chance sur cette action, je vois qu’en face, ils s’écartent un peu, je joue sur les appuis et ils ne communiquent pas trop non plus. Par contre, je m’en veux un peu, car il y avait Peceli (Yato) sur l’extérieur, je pouvais lui donner au dernier moment. Mais je ne l’ai pas vu ».

L’action a naturellement fait réagir le vestiaire après match. Ceyte a essuyé le chambrage de certains de ses nouveaux partenaires. Ce qui ne l’a nullement ébranlé. « J’ai pris quelques pièces (sic) en effet, sourit-il. J’en mets beaucoup moi aussi, faut savoir encaisser ».

Sur le terrain, l’ancien Bayonnais a laissé entrevoir cet aspect de sa personnalité. On l’a vu beaucoup parler… aux joueurs d’en face. « Oui, normal quoi, j’ai pris des nouvelles des vacances qu’ils ont passées… Il n’y a rien de méchant », ironise le nouveau deuxième ligne clermontois qui aborde la suite de la saison sans vraiment de pression. « Vous allez voir, je suis plutôt nature et détendu. On va aller jouer le Racing, sans parler de victoire ou de défaite, juste pour montrer un bon visage à l’extérieur ».

 

À 33 ans, Thomas Ceyte se dit prêt à reprendre le flambeau à un poste où l’ASM a perdu à l’intersaison Paul Jedrasiak et Tomas Lavanini. Un défi taillé sur mesure pour un joueur qui n’a peur de rien, ni de personne.

 

Thomas Ceyte vu par...

 

Julien Laïrle, entraîneur des avants de l’ASM :

« Sa prestation face à Pau n’est pas une surprise pour moi. Je l’ai connu avec Angoulême, quand il était à Nevers, en Pro D2. Il est dans ce dont on a besoin, un numéro 5 qui soit capable de faire la loi sur le terrain. Qu’il soit capable de dominer la conquête. Je le trouve très, très bien intégré. Il commence à prendre une place dans le leadership, à prendre la parole dans le vestiaire. Avoir un garçon d’expérience comme lui, c’est important pour nos jeunes. On est donc très content de son intégration. »

 

Arthur Iturria, ancien partenaire à Bayonne :

« Thomas, c’est un joueur qui arrive à embarquer les mecs avec lui. C’est un joueur volontaire, un homme entier. Coquin aussi, qui aime bien jouer avec les nerfs des adversaires. Surtout, on sait qu’il se donnera à 300 % sur le terrain pour son maillot. Quand j'évoluais à l’ASM, je l’avais croisé en match et je me souviens de quelques chambrages. Et quand on a joué ensemble à Bayonne la saison dernière, on s’est très bien entendu. C’est quelqu’un que j’apprécie. Sur le terrain, tu peux compter sur lui, il répondra toujours présent dans le combat. »

 

Christophe Buron (LM- 13/09/24)

[twiX]

il est bien ce jeune

[xdderf63]

Emission France Bleu Pays Basque

 

https://www.francebl...0-rugby-1279596

[el landeno]

Top 14. De l’Aviron Bayonnais à Clermont, Thomas Ceyte se régale : « Arthur (Iturria) me l’avait dit, il ne m’a pas menti »

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Thomas Ceyte, ici au plaquage de Beka Gorgadze lors du match d’ouverture remporté par Clermont face à Pau (39-7). © Crédit photo : AFP

Par Laurent Zègre

Publié le 19/09/2024 à 10h00.

Mis à jour le 19/09/2024 à 16h04.

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Il aimait l’Aviron, et les supporters le lui rendaient bien. Parti à contrecœur du club, le deuxième ligne Thomas Ceyte est aujourd’hui épanoui à Clermont, qui accueille Bayonne ce samedi (16 h 30)

Comment se déroulent vos premiers pas à Clermont ?

L‘intégration s’est relativement bien passée. Franchement, les mecs à Bayonne… euh à Clermont (sourire) sont simples et humbles. Le groupe est assez similaire à celui de Bayonne, donc c’est assez facile de s’intégrer. Je ne connaissais personne mais les anciens joueurs ont fait en sorte que ça se passe le mieux possible. Ils nous ont ouvert la porte du vestiaire.

Qu’est-ce qui change par rapport à Bayonne ?

Pour moi qui suis nouveau, il y a énormément de choses à apprendre. Quand je suis arrivé à Bayonne (2022), c’était différent. Il y avait un staff et beaucoup de joueurs qui arrivaient en même temps que moi donc on a tous appris en même temps. Là, c’est différent. Le staff était déjà en place. C‘est un peu compliqué de recevoir énormément d’informations, de les digérer et surtout de les reproduire sur le terrain. J‘essaie de tout assimiler le plus rapidement possible.

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Épatant depuis deux mois, le deuxième ligne de 32 ans regrette son départ de l’Aviron en fin de saison et « les rumeurs » lancées par sa direction sur ses « prétentions salariales ». « Ce n’est vraiment pas la vérité », a-t-il déclaré sur France Bleu Pays Basque

Le deuxième ligne Thomas Ceyte joue désormais dans l’autre pack. Il a signé à Clermont jusqu’en 2026, avec une année supplémentaire en option.

AFP

Est-ce facile un peu d’être le « nouveau » à 33 ans ?

C’est facile, oui, parce que je suis vieux, j’ai 33 ans sur le papier, mais je parle avec des mecs qui sont plus jeunes que moi. J’aime bien rire, mettre un peu des pièces (sic), comme je faisais à Bayonne. J‘essaie de m’intégrer au mieux, que ce soit avec les jeunes et les plus anciens. Je ne suis pas vieux dans la tête, ni un vieux con qui va dire aux jeunes quoi faire. Au contraire, j’aime écouter les jeunes et discuter avec eux. S’il n’y avait que des vieux dans un groupe, la vie serait longue (sourire). Et puis, je suis relativement jeune en Top 14 (NDLR, il a découvert ce niveau à 31 ans, en 2022 à Bayonne).

« (Christophe Urios) aime mon profil et ça tombe bien, c’est ce que j’aime faire sur le terrain »

Quels ont été les premiers mots de votre manager Christophe Urios, ses attentes envers vous ?

Sans parler de moi, il m’a dit qu’il voulait remettre en place les choses qui ont fait l’ASM des années avant Covid : un gros pack, une conquête solide… Lui et le staff m’attendent sur tout ça. J‘essaie d’amener mon expérience de la touche, des ballons portés… C‘est quelque chose que j’aime bien. J’essaie de donner 2-3 petits conseils quand certains jeunes me demandent. Il veut un mec un peu agressif, dans le bon sens du terme, qui fait ce qu’il faut pour que l’équipe ne se fasse pas marcher dessus.

Vous semblez taillé pour le rugby prôné par Christophe Urios…

Je ne sais pas si notre rencontre était logique mais elle s’est bien passée. Apparemment, il aime mon profil et ça tombe bien, c’est ce que j’aime faire sur le terrain. Bon, pas tous les week-ends non plus. Chaque match est différent. Par exemple, le premier match de Pau (39-7), j’avais besoin de m’accrocher un peu avec les mecs, ce que je fais d’habitude pour rentrer dans mon match, dans un nouveau stade. Il y avait beaucoup de nouvelles choses à prendre en compte, donc j’en avais peut-être un peu besoin. Contre le Racing (33-20), un peu moins. Tout est différent d’un match à l’autre. Ça me va bien car je suis aussi un joueur qui aime bien prendre des initiatives, sans sortir systématiquement du cadre. S‘il y a des opportunités sur le moment, je vais les prendre sans me poser des questions.

« Je ne suis pas au début de ma carrière. Il ne me reste pas beaucoup de balles dans le chargeur pour connaître les phases finales »

Thomas Ceyte, ici avec Pierre Huguet, lors de leur dernier match à Jean-Dauger le 8 juin dernier.

Bertrand Lapègue

Qu’êtes-vous venu chercher à l’ASM ?

Une qualification pour les phases finales. C’est un gros objectif pour moi. L‘année dernière, ils ne sont pas très loin de se qualifier et je pense qu’ils pouvaient le faire. Je ne suis pas au début de ma carrière (NDLR, il a signé jusqu’en 2026, avec une année supplémentaire en option). Il ne me reste pas beaucoup de balles dans le chargeur pour connaître les phases finales.

Avant de signer, aviez-vous évoqué Clermont avec vos ex-équipiers bayonnais : Camille Lopez, Arthur Iturria, Cheikh Tiberghien ou Bastien Pourailly ?

Avec Arthur, surtout. Il a joué 11 ans à l’ASM (2012-2023). Il m’a dit que j’allais me régaler. Et franchement, depuis mon arrivée, je ne suis pas déçu. Quand tu vois les installations, la façon de fonctionner, tu sens que c’est un très grand club, très pro, très structuré. Il ne m’a pas menti, c’est vraiment top !

« Greg (Patat), c’est quelqu’un que j’apprécie, qui a eu les couilles de venir me chercher à 31 ans pour jouer en Top 14. Il m’a fait jouer pendant deux ans, il m’a fait confiance et je pense que je lui ai rendu »

Vous avez été titulaire lors des deux premiers matches mais on imagine que le troisième vous tient un peu plus à cœur ?

J’ai regardé ce match dès que le calendrier est sorti. Je n’ai pas d’animosité avec les mecs de Bayonne, bien au contraire, je m’entendais très bien avec tout le monde dans le vestiaire. Après, c’est toujours particulier de rejouer contre ses anciens coéquipiers, ses anciens potes. Ce ne sont pas des matches qui sont faciles à aborder. Ils me connaissent, savent ce que je sais faire. J’espère trouver d’autres solutions. Je suis super content de retrouver Bayonne. J’y ai passé deux superbes saisons dans ma carrière. Je n’en garde que du positif, vraiment. Mais maintenant, la page est tournée, je vais jouer avec Clermont et on va essayer de battre l’Aviron.

Avez-vous plus ciblé le match retour à Jean-Dauger, le 1er mars ?

Franchement, oui. J‘ai hâte de retourner à Jean-Dauger, de retrouver cette atmosphère particulière où on est restés un an et demi en étant invaincus là-bas, avec un public de dingue. J’ai envie de rejouer sur cette pelouse.

Est-ce que vous avez commencé à chambrer vos anciens équipiers ?

Pour l’instant, rien de folichon. Facundo (Bosch) m’a mis une petite pièce. Ça va monter crescendo avec Guillaume (Rouet), Pascal (Cotet), la petite bande avec qui on s’entendait bien. Cassiem, je vais voir, c’est peut-être moi qui vais lui mettre une pièce…

Votre premier choix était de rester à Bayonne. Gardez-vous une rancœur envers certaines personnes ?

Je n’ai pas trop envie de répondre à cette question, ça va encore m’attirer des remarques. Je n’ai pas envie que d’autres « sites » reprennent juste trois mots de l’interview pour en faire des gros titres. Un jour, j’avais lu « Thomas Ceyte dézingue Grégory Patat ». Mais c’est tout le contraire ! Greg, c’est quelqu’un que j’apprécie, qui a eu les couilles de venir me chercher à 31 ans pour jouer en Top 14. Il m’a fait jouer pendant deux ans, il m’a fait confiance et je pense que je lui ai rendu. Nos chemins se sont séparés mais j’aurais plaisir à le revoir.

 

 

[Patator]

J'aime beaucoup ce joueur, je dois être un peu con aussi.

[Ptolémée]

J'aime beaucoup ce joueur, je dois être un peu con aussi.

 

non , un sacré client !

[Le Marseillais]

Je l'aime beaucoup lui, et depuis le début de la saison.

Encore un peu de déchets et quelques pénalités, mais j'aime bien l'état d'esprit.

[InASMWeTrust]

On va le flinguer car il va enchaîner. Paulo aurait dû devenir a minima un joueur comme ça, pas flamboyant, pas au top national, mais complet, chiant, constant.

[l'exil]

Oui, à préserver dès le we prochain

[Stoop]

Je l'aime beaucoup lui, et depuis le début de la saison.
Encore un peu de déchets et quelques pénalités, mais j'aime bien l'état d'esprit.

Je trouve que la pénalité contre lui en touche edt vraiment dure. Il a la main sur le ballon, bas sur le bras du bayonnais.

Il a fait deux ou trois contre aussi en plus d'être omniprésent dans les rucks et en défense. Sacré joueur.

À mettre au repos le weekend prochain je pense.

[Sushi]

Il représente tout ce qui nous manquait sur ce poste, surement l'un des meilleurs recrutement de ces dernières années. Pas pour son CV bien sûr, mais parce qu'il colle aux besoins de l'équipe, recruter pour recruter, on l'a déjà tellement trop fait et on en subit encore les conséquences, qu'on peut se réjouir d'avoir pour une fois mis dans le mille, même si on est tôt dans la saison.

[jm12]

Je trouve que la pénalité contre lui en touche edt vraiment dure. Il a la main sur le ballon, bas sur le bras du bayonnais.

Il a fait deux ou trois contre aussi en plus d'être omniprésent dans les rucks et en défense. Sacré joueur.

À mettre au repos le weekend prochain je pense.

+1 cette pénalité est discutable il est au ballon et la main sur le ballon c'est une fois, que le Bayonnais contrôle en redescendant qu'il touche le bras, sans aucune conséquence pour la conquête de Bayonne !

 

Bon c 'est la règle mais 3 points pour ça , c 'est chaud quand même...

 

Après sur ses performances et son état d'esprit , nullement surpris !

[frednirom]

Il est bon le con.