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(Finale) : Toulouse - Bordeaux


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Sondage : Qui sera champion de France ?

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#151 DOUDOU63

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Posté 27 juin 2024 - 18:11

Bof, ça ne changera pas grand chose...

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Les dernières phases finales que l'ASM a jouées sont loin, mais les prochaines sont proches (l'an prochain) j'espère !
Garde espoir l'ami, il n'y a qu'à ça qu'on peut se raccrocher (pour le moment).
Bonne journée à toi !



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Salut Elsa - Tu as raison et espérons une saison prochaine en phases finales....Mais, je suis très réservé, les belles paroles merci pour moi. ^_^ ..Et puis, je vais être franc avec toi...J'aime bien URIOS, mais quand je vois COTTER en NZ avec Auckland , j'ai les boules Elsa :crying: , quelle chance d'avoir eu ce monsieur chez nous...Il est parti depuis 10 ans, mais pour moi il est toujours là...C'est comme ça, son passage a tellement marqué le club, que son nom apparaît souvent....Bonsoir à toi Elsa... :ermm:



#152 PPR

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Posté 27 juin 2024 - 21:06

Coup de poker avec Tameifuna et Jalibert titulaire. S'ils se pètent rapidement, c'est mort.
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#153 el landeno

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Posté 27 juin 2024 - 22:04

Quand Bègles terrassait le Stade Toulousain en finale du Championnat de France À deux reprises - 18 mai 1969 et 1er juin 1991 - les Béglais l'ont emporté sur Toulouse en finale pour soulever le Bouclier de Brennus. Retour sur deux titres contrastés avant Stade Toulousain - Union Bordeaux-Bègles, vendredi (21 h 05) à Marseille.

 
 

Sans remonter à 1909, lorsque le SBUC battit Toulouse (17-0) aux Ponts-Jumeaux, le rugby girondin n'a jamais perdu en finale face à son grand rival garonnais. Et si l'on s'en tient, comme c'est notre cas, à l'ère moderne, les deux finales disputées à Gerland en 1969 et au Parc des Princes en 1991 racontent, de façon contrastée, cette insolente réussite béglaise.

 
 

En 1969, sortis parmi les cadors d'un Championnat à 64 clubs, les Toulousains sont considérés comme favoris au titre, surtout après avoir battu Agen (22-16), Montferrand (9-3) et Brive (8-5) en phase finale. Ils alignent un pack de robustes (Garrigues, Labatut, Billière) et une ligne de trois-quarts internationale (Bérot, Villepreux, Bonal, Bourgarel). De leur côté, les Béglais se sont qualifiés in extremis à la quatrième place de leur poule, d'un point devant Auch au classement.

 

Après avoir pulvérisé Beaumont-de-Lomagne (24-6) en huitièmes et Cahors (28-6) en quarts, ils sont parvenus à vaincre Narbonne (15-6), puis à s'imposer d'un souffle devant Dax (13-11) en demies. Mis à part leur trois-quarts centre international Jean Trillo, imberbe et réfractaire, ils se sont tous laissés pousser le bouc et la barbe, pari lancé à l'entame de leur phase finale. Le jeu toulousain, lui, manque de piquant. Il est vrai que leur entraîneur, l'ancien trois-quarts centre Paul Blanc, a titularisé Pierre Villepreux, d'habitude arrière, à l'ouverture avec pour mission d'occuper le terrain par du jeu au pied.

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Le centre béglais Jean Trillo intercepte en 1969 une passe destinée au demi de mêlée toulousain Jean-Louis Bérot, au nez de Pierre Villepreux (n° 10). (L'Équipe)
 
 

Récupérant dans ses quarante mètres un ballon dégagé par l'ouvreur bordelais Français Gesta-Lavit, l'arrière toulousain Jacques Larnaudie, qui évolue d'habitude à la mêlée, choisit de relancer, se ravise, pivote, glisse et balance alors une longue passe en cloche à destination de son demi de mêlée Jean-Louis Bérot. Jean Trillo a anticipé : le centre international béglais intercepte et file à l'essai. Sans prendre d'élan, Jacky Crampagne transforme facilement et le CA Bègles repasse en tête, 8-3. « On se voyait champions de France, raconte Jean-Louis Bérot, et la déception fut à la mesure de l'enjeu. »

Arc-boutés en défense, les Béglais, vifs et toniques, s'accrochent comme des dératés à cette avance et finissent par remporter (11-9) le premier Bouclier de Brennus de leur histoire. « Ce n'est pas l'interception de Jean Trillo qui nous fait mal mais notre non-jeu, reconnaît aujourd'hui Jean-Marie Bonal. Nous avions une équipe du tonnerre et nous aurions dû marquer quarante points... Nous étions les deux trois-quarts ailes de l'équipe de France et nous n'avons touché que très peu de ballons. »

1991 : sous le signe de la tortue

Vingt-deux ans plus tard, l'ivresse des carabins de Daniel Dubois n'est plus qu'un lointain souvenir. En cette saison 1990-1991, Les Béglais alignent un pack de féroces soldats. Sous la férule du coach Yves Appriou, cette équipe atypique porte à incandescence une forme de jeu héritée du pack biterrois des années 70 : le ballon porté. Exit le jeu à la béglaise fait d'insouciance et de relance, place au combat. Troisième-ligne aile arrivé de Nice, Serge Simon monte pilier gauche. Copain d'enfance de Bernard Laporte, Vincent Moscato débarque, lui, de Graulhet, et Philippe Gimbert retrouve les terrains après six mois de suspension. Les Rapetous, qui n'ont plus qu'à se raser la tête, sont au complet...

Malgré la présence en bout de ligne des internationaux William Téchoueyres et Marc Sallefranque, le ballon n'arrive que rarement jusqu'à l'aile, préférant rester caché au coeur des ballons portés. « Nous en avons fait une fin en soi et pas seulement un outil de conquête. C'était une phase de jeu que les autres clubs ne travaillaient pas beaucoup et du coup, c'était difficilement arrêtable, se souvient le pilier international Serge Simon, futur vice-président de la FFR. Personne ne s'attendait à ce qu'un pack avance de vingt mètres sur un groupé pénétrant. » La France entière, Gironde mise à part, est désespérée par ce que les avants béglais font du rugby.

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Percée du talonneur béglais Vincent Moscato lors de la finale 1991 face au demi de mêlée toulousain Jérôme Cazalbou, inspiration qui débouchera sur l'essai de Christophe Mougeot. (R. Legros/L'Équipe)

Cette arme fatale, baptisée « tortue », s'inspire des légions romaines. Le cornac de cette armée à damiers se nomme Bernard Laporte, sa poutre maîtresse André Berthozat, deuxième-ligne de devoir. « C'était une aventure humaine égoïste, avoue aujourd'hui Simon. Nous ne nous occupions pas du reste du monde, ce qui faisait notre force ». En guise d'apéritif, le CA Bègles pulvérise Toulon en huitièmes retour à Musard (22-6) après avoir disputé le match aller à Mayol dans une ambiance malsaine (défaite 18-9).

Cerise sur le gâteau lors de cette finale, la première-ligne béglaise fait plier Toulouse, référence du jeu complet, en mêlée. Deux fulgurances - chandelle et déboulé - propulsent Michel Courtiols puis Christophe Mougeot à l'essai. En première période, inexistant, le Stade Toulousain est mené 13-0 et, malgré deux essais inscrits ensuite par Jérôme Cazalbou au ras des avants, ne renversera pas le destin contraire, laissant les gros bras béglais, victorieux (19-10), soulever le Brennus.



#154 el landeno

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Posté 28 juin 2024 - 06:09

Le double pari de l'UBB avec les titularisations de Jalibert et Tameifuna en finale du Top 14 contre Toulouse L'UBB a fait le choix de l'audace en titularisant son ouvreur Matthieu Jalibert, auto-déclaré forfait jusqu'à la fin de saison début juin, et le pilier Ben Tameifuna, dont la participation à la finale avait été publiquement écartée lundi.

 

 

Avec son pantalon large et son sweat à capuche, Matthieu Jalibert rayonnait samedi soir après la qualification de ses coéquipiers en finale du Top 14 aux dépens du Stade Français (22-20). Il y avait évidemment la joie de voir ses potes hisser l'UBB plus haut que jamais. Mais l'ouvreur (25 ans) souriait-il aussi parce qu'il savait qu'il allait pouvoir rechausser les crampons une dernière fois avant les vacances ?

 
 

Victime d'une déchirure à la cuisse au pire moment, lors de la dernière journée face à Oyonnax (40-7), le retour de Jalibert semblait presque impossible. Alors qu'il n'aurait pas dû démarrer cette rencontre du 8 juin sans le forfait de dernière minute de Louis Bielle-Biarrey, l'international français (33 sélections) avait fait une croix sur la phase finale du Top 14, comme il avait manqué celle de la Coupe des champions quelques semaines plus tôt.

Le 10 juin, il annonçait lui-même la fin de sa saison via un post Instagram : « La vie est parfois injuste, mais c'est la loi du sport. Le plus important reste cette fin de saison pour le club et nos supporters (...) J'ai beaucoup de confiance en l'équipe, et serai leur premier supporter. »

 

Sans lui, l'UBB a fait le boulot face au Racing en barrage (31-17), puis contre le Stade Français en demies. De quoi lui offrir un fol espoir, celui de se retaper à temps. « On sait qu'on peut récupérer plus vite que prévu d'une déchirure », glissait Maxime Lucu jeudi. Jalibert a repris la course en fin de semaine dernière. Puis il est devenu une option réaliste pour le staff bordelais, confronté au forfait sur blessure du remplaçant attitré, Mateo Garcia. L'ultime test physique lors de l'entraînement du capitaine jeudi après-midi a été concluant.

Pas à 100 % de ses capacités

« On connaît le talent de Matthieu, l'importance qu'il a dans le système de jeu, saluait Lucu trois heures avant la publication de la compo. Avoir Matthieu, sur une finale du Top 14, c'est positif. Depuis la fin de semaine dernière, les signaux étaient plutôt bons. Il s'est entraîné à l'écart du groupe pour récupérer le mieux possible. Mais il s'est préparé en se disant qu'il avait une chance de jouer. Si tout est bon, il pourra porter le numéro 10. »

À moins d'un forfait de dernière minute, on aura donc droit à un nouveau duel Ntamack-Jalibert, le premier entre les deux depuis le 4 décembre 2021 (17-7 pour l'UBB). Côté toulousain, on préférait ne pas trop réfléchir à la probable titularisation du numéro 10 girondin : « On le connaît très bien. On sait ses qualités de joueur, mais, honnêtement, on n'a pas prêté attention à ça toute la semaine », a balayé Antoine Dupont.

Même si le demi d'ouverture ne sera pas à 100 % de ses capacités et manquera de rythme après trois semaines loin des terrains, Yannick Bru et son staff ont jugé que l'UBB avait de meilleures chances de gagner avec un Jalibert convalescent que sans lui. Et s'il devait finalement renoncer à son rêve de Vélodrome ces prochaines heures, Maxime Lucu pourrait revêtir une nouvelle fois sa cape de super-héros pour dépanner en 10, son poste de formation, où il a déjà livré des dépannages de patron comme face aux Harlequins ou la semaine dernière contre Paris. Les Bordelais souhaiteraient malgré tout éviter ce scénario pour profiter de leurs deux guides en même temps. Il faudra au moins ça face à Dupont et Ntamack.

 

Tameifuna, le « Big Ben » toujours à l'heure

Quand tout Chaban l'a vu cloué à terre, il y a deux semaines, lors du barrage contre le Racing 92, cet immense bras droit planté dans l'herbe et incapable de se soulever sans l'aide du corps médical de l'UBB, il était difficile d'imaginer Ben Tameifuna se remettre assez vite et revenir en si peu de temps. Le massif pilier tonguien (144 kg) souffrait d'une luxation de l'épaule, selon son club, qui ne l'utilisait pas la semaine suivante en demi-finales contre le Stade Français.

Les difficultés du pack girondin contre ces Parisiens, samedi dernier, des mauls défensifs emportés jusque dans l'en-but, ou une mêlée pénalisée à quatre reprises, ont peut-être incité tout le monde à accélérer le processus de guérison. Et moins de 15 jours plus tard, voilà « Big Ben », que Jean-Baptiste Poux, le coach des avants, annonçait lundi, sans vergogne, absent contre Toulouse, bien présent pour la finale.

Une carcasse peu épargnée

Les kinés et les prépas physiques ont l'habitude d'être aux petits soins avec leur phénomène, et leur travail a dû payer, à voir Tameifuna sur la pelouse du Vélodrome jeudi. Dans ce stade où il était déchaîné sous son maillot national en octobre 2023, à secouer du Springbok sans la moindre retenue, le droitier est arrivé avec le sourire, s'échauffant normalement, au contraire de Jalibert. Il ne s'est pas gêné pour expédier le ballon à l'autre bout du terrain. Mais, plus révélateur sur l'état de son articulation touchée, il ne s'est pas privé non plus d'accompagner le son craché par la sono portative bordelaise de grands applaudissements rythmés au-dessus de son crâne. L'épaule n'avait pas l'air de grincer, merci pour lui.

« Ben, je n'ai pas besoin de le présenter, ni de dire à quel point il compte dans notre équipe. Il apporte une dimension physique très importante, il est très bon dans le combat au sol et c'est une valeur sûre en mêlée. »

Maxime Lamothe, talonneur de l'UBB

 
 
 

Tameifuna n'a pourtant pas épargné sa carcasse cette saison, d'autant que son alter ego à droite, Sipili Falatea a vite dû migrer vers l'infirmerie. Les autres potentiels piliers n'ont jamais montré les mêmes assurances que le duo. « On a gagné quelques matches sans Ben cette saison, essayait de positiver Yannick Bru, avant d'officialiser le retour. Mais on préfère l'avoir avec nous ! »

Le staff a donc tranché en sa faveur, pour la finale. « Ben, je n'ai pas besoin de le présenter, ni de dire à quel point il compte dans notre équipe, anticipait Maxime Lamothe, jeudi. Il apporte une dimension physique très importante, il est très bon dans le combat au sol et c'est une valeur sûre en mêlée. » Qui en plus, est l'un des rares Bordelais à avoir déjà disputé - et gagné, avec le Racing, en 2016 - une finale de Top 14.

 
 


#155 el landeno

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Posté 28 juin 2024 - 06:22

Décryptage : Toulouse, maître de la pénalité jouée à la main Le champion en titre est la meilleure équipe du Top 14 quand il s'agit de jouer à la main les pénalités à proximité de l'en-but adverse. Mais attention, l'UBB sait aussi faire.

 

C'est une question qui peut faire perdre ou gagner un match : que faire d'une pénalité à moins de 10 mètres de la ligne adverse ? Comme en demi-finales, Toulouse et Bordeaux devraient être confrontés à ce dilemme tactique ce vendredi soir. À une époque récente, ces deux équipes n'auraient eu que trois choix en tête : viser les perches, prendre la mêlée, aller en touche. Ces dernières années, une quatrième possibilité a émergé : jouer à la main. Les Toulousains ont pris cette option le week-end dernier. Ni un coup de tête, ni une tentative baroque. Il s'agissait de la vingt-huitième fois, cette saison en Top 14, qu'ils choisissaient de jouer à la main une pénalité dans les 22 m adverses. Et cela leur a rapporté un dix-septième essai, signé Blair Kinghorn. Avec cette équipe, ces pénalités deviennent donc une sorte de penalty.

 
 

Les Toulousains ne sont pas un cas isolé. Dans le monde entier, des équipes s'essaient à cette mode : rien qu'en Top 14, le nombre d'essais inscrits sur cette phase a doublé en quatre ans. Des chiffres qui étonnent autant qu'ils amusent. Car les pénalités jouées à la main étaient devenues une sorte de relique que l'on ne trouvait que dans les cassettes VHS. L'avènement des pénaltouches (une conséquence directe de l'autorisation de soulever le sauteur) les avait rendues has been, et on souriait de voir les combinaisons improbables (et parfois complètement foirées) mises en place à l'époque. Mais le vintage a parfois du bon. À la fin des années 2010, les Anglais d'Exeter ont remis les « tap penalty » au goût du jour, en utilisant la force collective des avants. Ils ont été copiés et, depuis quelques années, les staffs rivalisent d'ingéniosité pour créer des combinaisons gagnantes.

 
1339c.jpg
 
61 % de réussite sur cette phase pour Toulouse

Pourquoi ce dépoussiérage ? Alors la mêlée et la touche sont des phases incertaines (erreur technique, contre adverse, sanction de l'arbitre), les pénalités jouées à la main garantissent quasiment (sauf en-avant) de pouvoir attaquer. Elles rapportent par ailleurs potentiellement plus de points qu'un but et, si le taux de succès est inférieur à celui des coups de pied, il peut être assez élevé si on se débrouille bien. Exemple avec le Stade Toulousain : il affiche 61 % de réussite sur cette phase, contre 73 % sur l'ensemble des buts et transformations. Il sait utiliser tous les avantages techniques qu'offrent les « tap penalties »:

 
 

- La facilité d'organiser des combinaisons, car c'est une phase arrêtée et sans adversaire au contact au départ.

- La possibilité de varier la manière d'attaquer, la distance jusqu'à l'en-but étant à la fois assez courte pour permettre à un joueur lourd et lancé de franchir la ligne d'en-but, et assez grande pour faire des passes ou créer des fausses pistes.

- La contrainte qui pèse sur la défense, obligée de se resserrer autour du ballon et des attaquants les plus costauds, ce qui laisse des espaces ailleurs.

En force ou avec malice, sur un seul ou plusieurs temps de jeu, Toulouse possède de nombreuses combinaisons, même si l'absence d'Emmanuel Meafou réduit ses atouts. L'UBB est moins portée sur cet exercice (2 essais). Mais elle sait être habile : en Champions Cup, face aux Saracens, elle avait inscrit un magnifique essai en cinq passes sans qu'aucun de ses joueurs ne soient touché par un défenseur.

La palette : les fausses pistes des Toulousains

 
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(Capture Canal +)
1. Un déplacement avant de jouer
Pour brouiller les pistes, Toulouse est adepte des déplacements avant que la pénalité soit jouée. Ici, trois avants (dont Mauvaka) étaient autour du ballon, avec Flament (5) et Roumat (8) dans leur dos. Une structure laissant penser à un possible maul, raison pour laquelle La Rochelle place toute sa première ligne en face (cercle rouge). Mais les cinq « gros » toulousains se décalent vers la droite, et c'est finalement Dupont, positionné à gauche au départ, qui va lancer l'action. Première fausse piste. 
2. Une longue passe pour faire bouger la défense
Deuxième fausse piste : Dupont ne sert pas les avants qui étaient autour du ballon au départ, mais il allonge sa passe pour Willis. C'est l'Anglais qui va aller à l'affrontement, face au très solide Skelton (cercle rouge), avec le soutien de Cros pour assurer la conservation du ballon. L'idée des Toulousains n'est pas de marquer un temps, mais de préparer la suite en faisant bouger la lourde défense rochelaise. On voit d'ailleurs Flament et Roumat continuer leur course vers l'extérieur.
3. Un renversement pour conclure
Quatre avants toulousains sont dans le ruck, alors que Mauvaka, Flament et Roumat (cercle jaune) ont poursuivi vers la droite et appellent le ballon. La défense rochelaise a suivi ces mouvements, mais c'est une troisième fausse piste. Toulouse a préparé la possibilité de retourner dans le fermé, côté gauche, comme en témoignent les placements d'Aldegheri (3), Ramos (15) et Kinghorn (11). Ce dernier est sans vis-à-vis. Une erreur rochelaise, mais provoquée par Toulouse, et exploitée lucidement par Dupont, qui sert l'ailier écossais d'une longue passe.

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#156 arverne19

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Posté 28 juin 2024 - 07:23

Les rugbymen sont devenus des bêtes de cirque. Qu'on arrête de parler de préserver leur santé, alors que l'UBB va faire jouer 2 joueurs quasiment mourants il y a peu. Ou alors, la médecine a fait de sacrés progrès, bien au-delà de ce que je croyais.
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#157 Gourine63

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Posté 28 juin 2024 - 08:02

Avis risqué : faire jouer des mecs sous infiltration alors que sans celle-ci il pourrait à peine marcher, c'est du dopage.
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#158 jm12

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Posté 28 juin 2024 - 08:07

Les rugbymen sont devenus des bêtes de cirque. Qu'on arrête de parler de préserver leur santé, alors que l'UBB va faire jouer 2 joueurs quasiment mourants il y a peu. Ou alors, la médecine a fait de sacrés progrès, bien au-delà de ce que je croyais.

En même temps faut aussi comprendre les mecs à l 'approche d'une finale tellement espérée qu'ils sont prêts à ne pas manquer cet événement considérable dans une carrière , même à 80 % de leurs capacités

 

Après médicalement ça surprend effectivement et le risque que ça casse en cours de partie est pris en conscience avec leur staff et deux éléments majeurs de cette équipe...c 'est un coup de poker que tu peux difficilement refuser à Jalibert et Taméifuna s'ils se sentent aptes , tellement leur simple présence, doit avoir de l 'impact dans les têtes des autres coéquipiers Alors oui , ça passe , ça casse , ils auront essayer et après auront tout le temps nécessaire de se soigner dans ce cas de figure , mais manquer encore une fois un tel événement , ça se tente pour la jouer cette finale et essayer coute que coute face à l 'ogre Toulousain !



#159 Pottok

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Posté 28 juin 2024 - 08:18

Que les joueurs veuillent jouer cette finale, rien de plus normal et logique quand on est compétiteur. En revanche, si besoin et c'est un de ses principaux rôle, le staff doit prendre la hauteur et pondérer pour préserver la santé des joueurs. Clairement, ils ne seront pas à 100 %, même pas à 80%, 60% peut être. Que les bordelais ne viennent pas se plaindre si y'a de la casse.

#160 Bart Simpson

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Posté 28 juin 2024 - 08:23

Alors pour le coup j'étais à San Sébastien l'an passé et ils avaient des troupes de supporters conséquentes et hyper bruyantes. Je pense qu'ils ont un noyau vraiment costaud.

je confirme.
Ils ont bien chanté dans sa Sébastien et autour du stade mais dans le stade on les a éteint
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#161 Bon Chasseur

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Posté 28 juin 2024 - 09:44

Que les joueurs veuillent jouer cette finale, rien de plus normal et logique quand on est compétiteur. En revanche, si besoin et c'est un de ses principaux rôle, le staff doit prendre la hauteur et pondérer pour préserver la santé des joueurs. Clairement, ils ne seront pas à 100 %, même pas à 80%, 60% peut être. Que les bordelais ne viennent pas se plaindre si y'a de la casse.

c'est tout le pb de la jeunesse qui vit le moment présent, soit la règle du sport pro: qui va à la chasse perd sa place. Les absents ont tjrs tort... etc. Tu ne veux, ou même, ne "peux" pas manquer un match important. Tu ne l'envisages même pas. Pour Jalibert, c'est sa 1è finale de quoi que ce soit. Jamais en coupe d'Europe, mineure ou majeure, jamais avec le xv de France (par ex. un weekend final de 6N pour le titre), et jamais en Top 14. Et de l'autre côté, les organisateurs en général que ce soient le club lui-même ou tout le reste, ne vont qu'encourager la chose. C'est toute l'industrie du sport (et ses abus sur l'humain) qui est mise en exergue dans cet exemple.


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#162 jm12

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Posté 28 juin 2024 - 09:45

Que les joueurs veuillent jouer cette finale, rien de plus normal et logique quand on est compétiteur. En revanche, si besoin et c'est un de ses principaux rôle, le staff doit prendre la hauteur et pondérer pour préserver la santé des joueurs. Clairement, ils ne seront pas à 100 %, même pas à 80%, 60% peut être. Que les bordelais ne viennent pas se plaindre si y'a de la casse.

+1 tu n 'as pas tort sauf que là c 'est quand même l 'événement majeur dans une saison et même une carrière  pour un joueur...

 

On ne parle pas de commotion non plus , mais de pbs musculaires  voir traumatique en phase de récup/....je peux comprendre le deal entre le staff et les joueurs concernés voir les coéquipiers pour cette "apothéose "...bien sûr que si ça ne va pas en cours ils sortiront et auront tenu, une partie du temps de jeu ,  imparti un peu aussi comme une blessure survenue en cours...

 

Après_,  je suis d'accord en règle générale qu'il vaut mieux un gras à 100% qu'un autre à 80% mais là on parle de JALIBERT , Le Maître à jouer de l 'équipe , de Ben Tameifuna primordial côté droit en mêlée pour Le Match de la saison pour le titre et sans doute que la seule présence des ces deux là , a un effet majeur sur les coéquipiers   Quoiqu'i arrive ils auront essayé et malgré la prise de hauteur du coach que tu cites , comment refuser à Jalibert de jouer s'il se sent apte !



#163 Ptolémée

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Posté 28 juin 2024 - 09:48

ils vont transpirer un max .. :blink:



#164 jm12

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Posté 28 juin 2024 - 09:53

c'est tout le pb de la jeunesse qui vit le moment présent, soit la règle du sport pro: qui va à la chasse perd sa place. Les absents ont tjrs tort... etc. Tu ne veux, ou même, ne "peux" pas manquer un match important. Tu ne l'envisages même pas. Pour Jalibert, c'est sa 1è finale de quoi que ce soit. Jamais en coupe d'Europe, mineure ou majeure, jamais avec le xv de France (par ex. un weekend final de 6N pour le titre), et jamais en Top 14. Et de l'autre côté, les organisateurs en général que ce soient le club lui-même ou tout le reste, ne vont qu'encourager la chose. C'est toute l'industrie du sport (et ses abus sur l'humain) qui est mise en exergue dans cet exemple.

Peut-être pas jusque là...je vais essayer d'avoir encore qqs illusions , mais pour moi  c'est plus simple , car là on parle de deux éléments déterminants à l 'UBB et si les gars se sentent aptes il est quais impossible de ne pas les titulariser pour cet événement exceptionnel pour eux dans une vie de joueur fussent - ils pros !

 

Tu imagines déjà la frustration irréparable pour un gars comme Jalibert de faire tribune pour cette finale tant espérée et qui sait peut-être unique dans sa carrière , je dis bien s'il se sent apte et que  le staff médical donne son feu vert....j 'ai connu ça pour un match de montée avec notre leader au talon blessé à l 'échauffement et le coach qui voulait coute que coute le titulariser quitte à prendre le risque avéré tellement sa présence était déterminante pour le groupe dans les tronches....Capitaine courage n 'a tenu aux forceps qu 'une mi temps avec un quadriceps qui s'était ouvert comme un livre !

 

Nous fumes battus sur le fil mais qu'importe on avait essayé ce coup de poker sans regrets qui a failli fonctionner, mais après c 'était "vacaciones " et ....soins...



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Posté 28 juin 2024 - 09:59

+1 tu n 'as pas tort sauf que là c 'est quand même l 'événement majeur dans une saison et même une carrière  pour un joueur...

 

On ne parle pas de commotion non plus , mais de pbs musculaires  voir traumatique en phase de récup/....je peux comprendre le deal entre le staff et les joueurs concernés voir les coéquipiers pour cette "apothéose "...bien sûr que si ça ne va pas en cours ils sortiront et auront tenu, une partie du temps de jeu ,  imparti un peu aussi comme une blessure survenue en cours...

 

Après_,  je suis d'accord en règle générale qu'il vaut mieux un gras à 100% qu'un autre à 80% mais là on parle de JALIBERT , Le Maître à jouer de l 'équipe , de Ben Tameifuna primordial côté droit en mêlée pour Le Match de la saison pour le titre et sans doute que la seule présence des ces deux là , a un effet majeur sur les coéquipiers   Quoiqu'i arrive ils auront essayé et malgré la prise de hauteur du coach que tu cites , comment refuser à Jalibert de jouer s'il se sent apte !

il y a quand meme un risque. On a pas trop vu Dupont en 1/4 mais sa presence a du rassuré psycologiquement ses coequipiers, leur donner de la confiance

apres je ne sais pas si l'ecart de niveau entre Dupont à 80% / Lucu 100% et Jalibert 80%/Garcia 100% est le meme mais on voit que les coachs font tous le meme choix, on prend le risque. Ce risque qu'on a pas pris d'ailleurs contre les Harlequins...(car y a des matchs à jouer derriere)


Avis risqué : faire jouer des mecs sous infiltration alors que sans celle-ci il pourrait à peine marcher, c'est du dopage.

une infiltration ne sert pas à ameliorer les performances, ce sont des anti-douleurs.

 

tu parlais de dopage quand des joueurs de l'asm prenaient des infiltrations ou c'est juste une attaque gratuite à l'encontre de l'UBB?


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