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(Finale) : Toulouse - Bordeaux


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891 réponses à ce sujet

Sondage : Qui sera champion de France ?

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#121 RCV06

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Posté 26 juin 2024 - 13:30

J ai la finale que je voulais, maintenant que le meilleur gagne, sachant quand même que c'est toujours Toulouse qui gagne a la fin B)



#122 isitolo31

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Posté 26 juin 2024 - 13:54

L'EAT n'est pas une légende mais je n'ai jamais contesté, sans remonter aux calendes grecques, les victoires toulousaines face à l'ASM de 2001, 2008 ou encore plus récemment celle face au SR qui tient du miracle mais un miracle qui est tout au crédit du ST. Par contre, il faut être malhonnête pour ne pas remettre en cause l'arbitrage de cette finale de 2019, en particulier en mêlée.
 
Evidemment que les supporters ont toujours tendance à identifier plus facilement les fautes des adversaires plutôt que celles de son équipe mais quand tu dis qu'ici nous considérons ne jamais avoir gagné un match grâce à l'arbitre, très honnêtement, c'est du foutage du gueule ! Beaucoup te diront ici que l'essai de Zirak en 2010 est très juste, d'autres te diront que l'arbitrage du barrage face au Racing n'a pas été non plus quelque chose de très net (et hurleront à juste raison au vol organisé en 2016) et qu'au final, le titre de 2010 était comme un cadeau accordé pour toutes les douleurs à travers lesquelles nous étions passés dans les saisons précédentes. Parce que pour une phase finale où ça a rigolé pour nous, combien de situations où les décisions arbitrables nous ont enterrés ? Cette dernière touche face au SF en 2007, le braquage violent de l'USAP en 2009 (qui n'a probablement pas été pour rien sur l'arbitrage de l'ASM en 2010 tellement cela a choqué le petit monde du rugby français), la demie de challenge face aux Sharks tout récemment, la demie de 2016 face au Racing, un quart de HCUP face à ce même Racing où les deux arbitres voient comme tout le monde un en-avant de Carter mais ne se comprennent pas et laissent faire et sans parler non plus de la finale de HCUP 2013 qui ne passera certainement jamais...
 
Des situations comme ça, on en a des caisses ! Je ne parle pas des matchs de championnat où l'on dit que les erreurs s'équilibrent. Je parle de matchs couperets qu'une décision erronée peut faire basculer. Bien sûr qu'il y a des erreurs d'arbitrage qui nous ont été favorables à un moment ou un autre, mais des erreurs qui ont fait basculer un match ? Très très peu, sincèrement. Alors excuse nous si un énième épisode de ce type de situation a un peu de mal à passer...

Honnêtement, à part un fait de jeu qui pourrait déstabiliser Toulouse comme un CR par exemple assez tôt dans le match (ce que je ne souhaite évidemment pas), je ne vois pas comment l'UBB peut empêcher Toulouse de gagner. Et honnêtement, je me fous un peu du résultat du match, j'espère juste que cela ne se jouera pas sur une erreur d'arbitrage, on a eu notre dose en demie...

Je rebondis sur ta dernière ligne. Tu as eu ta dose d'erreur en demie. Tu fais référence à quoi exactement ? (j'ai pas pu voir ubb sf)

#123 l'exil

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Posté 26 juin 2024 - 15:09

Je rebondis sur ta dernière ligne. Tu as eu ta dose d'erreur en demie. Tu fais référence à quoi exactement ? (j'ai pas pu voir ubb sf)

 

je ne réponds pas pour Zebdomes mais pour moi, pas d'erreur manifeste sur la vôtre même si perso je regrette la gestion du 2nd CR par Trainini et sa fin de match.

 

sur UBB - SF il semble y avoir+ à redire (essai de pénalité ou pas, en avant de Penaud sur sa passe à Bochaton, etc...)


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#124 grospaquet33

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Posté 26 juin 2024 - 15:22

 

je ne réponds pas pour Zebdomes mais pour moi, pas d'erreur manifeste sur la vôtre même si perso je regrette la gestion du 2nd CR par Trainini et sa fin de match.

 

sur UBB - SF il semble y avoir+ à redire (essai de pénalité ou pas, en avant de Penaud sur sa passe à Bochaton, etc...)

chacun se fera son idée.

 

https://x.com/actu_s...3966139/video/2



#125 l'exil

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Posté 26 juin 2024 - 15:37

sincèrement sur l'action je ne l'ai pas vu comme potentiellement en avant.

 

Si on décortique c'est plus douteux mais à mon sens pas scandaleux non plus de le laisser.


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#126 reo63

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Posté 26 juin 2024 - 18:26

chacun se fera son idée.
 
https://x.com/actu_s...3966139/video/2

Pour moi, en avant autant que la passe de slimani contre le mhr il y a 2 semaines, essai qui nous a été refusé donc pas essai ici mais bien en avant
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#127 Francoisbougnat

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Posté 26 juin 2024 - 18:34

Je rebondis sur ta dernière ligne. Tu as eu ta dose d'erreur en demie. Tu fais référence à quoi exactement ? (j'ai pas pu voir ubb sf)

Je pense qu'il fait référence à la demi de Challenge, pas de top14.

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#128 DOUDOU63

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Posté 26 juin 2024 - 18:37

Cette finale me laisse de marbre :huh: ...Et puis, comme le ST gagne toujours en finale, rien de bien folichon....Dernier point, plus personnel, depuis 05 ans, cette période sans présence de l'ASM me semble bien fade...Aucun stress, aucune pression...Les phases finales sont un lointain souvenir... :unsure:


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#129 el landeno

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Posté 26 juin 2024 - 20:30

L'UBB peut-elle compenser l'absence de Tameifuna en finale du Top 14 ? La probable absence du roc tongien Ben Tameifuna, touché à une épaule il y a dix jours, sera un sacré handicap pour l'UBB vendredi, contre Toulouse, en finale du Top 14.

 

144 kg en moins, ça fait un joli trou dans la raquette. Lundi, l'entraîneur de la mêlée bordelaise, Jean-Baptiste Poux, a annoncé sur France Bleu Gironde que le colosse Ben Tameifuna ne serait pas de la partie face au Stade Toulousain vendredi soir : « On l'a testé ce (lundi) matin.Malheureusement, il n'a pas de bonnes sensations et ne pourra pas postuler. Par miracle, on espérait l'avoir, mais finalement ce n'est pas possible. On fera sans lui, même si c'est un joueur irremplaçable. »

 
 

Gros coup de bluff ou transparence totale ? Victime d'une luxation de l'épaule droite lors du barrage face au Racing 92 (31-17) le 16 juin, Tameifuna avait en tout cas été laissé au repos pour la demi-finale contre le Stade Français (22-20). Le manager Yannick Bru avait alors annoncé qu'il préférait « laisser à Ben le temps de se soigner ». Mais lors du premier entraînement lundi, l'épaule de « Big Ben » grinçait toujours. « Le pessimisme est là. Réponse en fin de semaine », a nuancé Bru auprès de Sud Ouest, entretenant le doute.

 

« Peut-être le meilleur droitier du monde »

Guy Accoceberry, observateur de l'UBB

 
 
 

Samedi soir, l'absence de Tameifuna (32 ans) a contribué au calvaire vécu par les avants bordelais pendant les soixante dernières minutes de la rencontre. Face à un Stade Français réputé pour la solidité de son pack, l'UBB a énormément subi dans les zones d'affrontement, notamment sur les mauls et en conquête : cinq touches perdues et quatre pénalités en mêlée fermée. « Sans Tameifuna, la mêlée a été moins conquérante, appuie Guy Accoceberry, ancien demi de mêlée international et fin observateur de l'UBB. Ça a failli entraîner l'élimination. »

 
 

Le physique de titan et l'expérience du haut niveau de Tameifuna auraient pu freiner l'hémorragie. En 2016, alors au Racing, il avait été déterminant dans le succès des Franciliens contre Toulon en finale du Top 14 (29-21). Dans une équipe réduite à 14 très tôt (carton rouge contre Machenaud à la 18e), il avait tenu la baraque en mêlée, dans une fin de match étouffante à Barcelone. « C'est la pierre angulaire du paquet d'avants, souligne encore Accoceberry. Depuis plusieurs saisons, c'est peut-être le meilleur droitier du monde. Il est au moins dans le top 3 quand on voit la Coupe du monde qu'il a réalisée, tout ce qu'il fait depuis qu'il est à Bordeaux-Bègles. C'est un joueur puissant en mêlée, tonique, il gratte les ballons, il avance... »

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Ben Tameifuna avant sa blessure contre le Racing, le 16 juin. (N. Luttiau/L'Équipe)

Huit ans après, alors qu'on l'attendait pour une autre finale délocalisée loin de Saint-Denis, Tameifuna ne devrait pas, à moins d'un improbable rétablissement express ou d'une filouterie du staff, être le héros de l'UBB. Pour les entraîneurs bordelo-béglais, qui doivent déjà se passer des services de Sipili Falatea, victime d'une rupture des ligaments croisés début janvier, les choix sont réduits au poste de pilier droit.

Samedi soir, c'est le massif Sud-Africain Carlü Sadie qui avait débuté, secondé pendant le match par le plus mobile mais moins puissant Géorgien Lekso Kaulashvili, qui a davantage un profil de gaucher. Arrivé en cours de saison en provenance de Tarbes comme joker médical de Falatea, le Tonguien Toma'akino Taufa est également une option.

Toulouse fera sans Baille à gauche

En face, Toulouse présentera un paquet d'avants moins porté sur le combat que les Parisiens, mais tout aussi redoutable, notamment grâce à sa qualité de déplacement. Mais les Rouge et Noir déplorent aussi un forfait de taille en première ligne, puisque Cyril Baille s'est sévèrement blessé contre La Rochelle vendredi (39-23) : rupture des ligaments croisés de la cheville gauche et fracture du péroné.

La doublure de Tameifuna n'aura donc pas à pousser face au Bleu, référence mondiale à gauche. Mais son remplaçant, certainement Rodrigue Neti, n'est pas le plus docile des clients. « La blessure de Baille rééquilibre un petit peu les débats, mais je pense que Toulouse a un banc un peu plus profond que celui de l'UBB, prévient "Acco". Neti, dès qu'il a dû jouer, a montré qu'il était au niveau. »

 
 


#130 el landeno

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Posté 27 juin 2024 - 06:11

« Quand tu passes par le Stade, tu es imprégné de cet ADN », Bru, le Bordelais rouge et noir L'entraîneur de l'UBB a passé près de quinze ans sous les couleurs du Stade comme joueur, avant de devenir l'adjoint de Guy Novès. Un passé rouge et noir qui l'a marqué à vie.

Ça lui fera peut-être un peu bizarre vendredi soir dans les entrailles du Vélodrome, quand en voyant l'écusson géant du Stade Toulousain, Yannick Bru (51 ans) devra se diriger dans le couloir opposé, celui du vestiaire bordelais. Pour le match le plus important de sa carrière d'entraîneur, le voilà face à « son » club, celui pour lequel il a joué une décennie et coaché cinq ans.
 
 

Une belle histoire d'amour qui s'est bien terminé, mais n'avait pas forcément bien commencé. Barré par la concurrence au poste de talonneur, et handicapé par un physique jugé trop frêle
« Aujourd'hui je serai demi de mêlée, et chez les Sudafs, porteur d'eau au mieux ! », s'amusait-il dans L'Équipe en 2012 -, il joue peu et s'exile à Colomiers pour gagner du temps de jeu. Revenu toquer à la porte d'Ernest-Wallon en 1998, il prend une revanche sur le sort et sur ce corps qu'il aurait aimé plus épais.

 

« Quand (Bru) est passé entraîneur, il nous a apporté beaucoup d'assise devant. Ça nous a permis de remporter un titre dès la première année. »

Jean-Baptiste Élissalde, ex-demi de mêlée toulousain

 
 
 

« Yannick était un très gros bosseur, souligne Jeff Dubois, qui l'a côtoyé à Toulouse entre 2004 et 2007 avant de coacher avec lui les Bleus et Bayonne. À l'époque, il était en concurrence avec William Servat, qui avait des capacités physiques hors norme. Pour être titulaire, il fallait qu'il bosse parce qu'il n'avait pas le même physique que William. »

 
 

Peut-être pas aussi tanké que certains (il ne pesait que 82 kg à 17 ans, 95-98 kg en fin de carrière), Bru n'est pas moins batailleur sur le terrain. « Ce n'était pas un marrant du tout, témoigne Jean-Baptiste Élissalde, que Bru avait particulièrement visé lors d'un La Rochelle-Toulouse, quand le demi de mêlée évoluait encore chez les Maritimes. Il avait essayé de me blesser, il me l'a avoué plus tard ! Yannick aimait les combats obscurs. À Toulouse, avec lui, j'avais des ballons propres dans les rucks ! C'est un garçon brillant et parfois sanguin. C'est son côté talonneur. »

Féroce pendant les matches, Bru développe une vraie réflexion sur le jeu. « Ce n'est pas étonnant qu'il soit devenu entraîneur parce qu'il avait déjà une vision pertinente sur le rugby », appuie Dubois. Devenu adjoint de Guy Novès dès la fin de sa carrière de joueur en 2007, Bru apporte rapidement une plus-value. « Quand il est passé entraîneur, il nous a apporté beaucoup d'assise devant, témoigne Élissalde. Ça nous a permis de remporter un titre dès la première année (2008). Quand il était entraîneur et moi encore joueur, je faisais des entraînements avec les avants, pour les mêlées par exemple, et je voyais qu'ils étaient contents de son apport, la conquête directe était devenue plus précise. Il y avait des résultats sur le terrain. »

Constamment dans la quête de progrès, Bru modernise aussi le Stade en affinant l'analyse vidéo. « Yannick était un féru de technologie, à l'écoute des nouveautés, très ouvert sur la stat, l'analyse de l'information, explique Julien Barès, un ancien joueur de Fédérale et informaticien chez Airbus que Bru était allé chercher en 2009. Il était à l'écoute des joueurs, beaucoup dans l'échange. C'était un bosseur de l'extrême. Grâce à la vidéo, lui qui adorait la mêlée, il analysait les attitudes. »

De ses années toulousaines, Bru a conservé une certaine idée du jeu, mais surtout la culture de la gagne. « Quand tu passes par le Stade, tu es imprégné de cet ADN, de cette mentalité de compétiteur », assure Dubois. Cela rejaillira forcément un peu vendredi soir.

« Connaissant son tempérament, il doit vraiment avoir envie de gagner ailleurs qu'à Toulouse, devine Élissalde. Parce que quand tu gagnes avec le Stade, on te dit souvent :oui, mais tu avais la meilleure équipe, c'est facile. Or ce n'est pas si facile que ça : il faut manager les ego, apporter de nouvelles choses tout le temps à des joueurs de très haut niveau, parce que sinon ils s'endorment. » Et innover, Bru aime bien ça. Il a été à bonne école.

 
 

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#131 el landeno

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Posté 27 juin 2024 - 06:22

À Toulouse, Ugo Mola n'est plus le « successeur de » En difficulté lorsqu'il a pris la succession de Guy Novès en 2015, le manager du Stade Toulousain a su imposer sa patte pour remettre le club au sommet.

 

En sport, on reconnaît souvent les bons managers quand tout va mal. Ugo Mola (51 ans) est sûrement de ceux-là, lui qui est arrivé au Stade Toulousain en 2015 pour succéder à Guy Novès et ses quatorze titres (dix en Top 14, 4 en Coupe d'Europe), parti entraîner le quinze de France. Au bout de deux saisons, à la tête d'une équipe 12e du Championnat de France et sans victoire depuis 2010, il a pourtant su garder ses convictions sur le jeu et le fonctionnement général pour renouer avec le succès.

 
 

Aujourd'hui à Brive, Pierre-Henry Broncan, à l'époque en charge de la défense, a traversé ces mois difficiles auprès de Mola et évoque « un type de management très intelligent qui lui a permis de gérer une situation très compliquée. Il y avait d'un côté une génération vieillissante, des gars entre 30 et 35 ans (Dusautoir, Albacete, McAlister, Lamboley, Fritz, Millo-Chusky...), de l'autre beaucoup de très jeunes joueurs de moins de 20 ans (Marchand, Baille, Mauvaka, Ntamack...) et entre les deux très peu de monde, Max Médard, Yoann Maestri et Yoann Huget en gros. »

Pas facile, pour Mola qui redécouvre le Top 14 après une saison à Albi, de gérer ces vieux grognards qui ont tout gagné avec Novès, coupable d'avoir peut-être prolongé les contrats de certains un peu facilement. Quelques anciens montent au créneau, comme l'Argentin Pato Albacete, qui, au moment de quitter le club au printemps 2017, à 36 ans, après douze saisons en rouge et noir, déclare à propos d'Ugo Mola : « Le costume était trop grand pour lui. Il n'avait pas les épaules pour reprendre un groupe comme ça. Il dit que ce n'est pas lui qui a choisi le staff, pas lui qui a recruté les joueurs. Les excuses, c'est pour les faibles. C'est une phrase qu'il répète souvent, mais il ne l'utilise pas pour lui. »

 

« Dans un vestiaire pro-Novès, (Mola) est arrivé avec ses convictions, mais en étant très attentif à ce que vivait ce groupe qui ne gagnait plus. »

Yoann Huget

 
 
 

Grégory Lamboley, qui a quitté Toulouse la même année qu'Albacete, pour une dernière saison à La Rochelle, est beaucoup plus nuancé, le recul aidant peut-être : « Il y a eu une période de transition vraiment pas simple, avec le départ de Guy Novès, la succession de René Bouscatel (le nouveau président, Didier Lacroix, est arrivé en 2017) et dans un groupe où la cohésion n'était pas optimum pendant deux ans, Ugo n'avait pas le beau rôle. Personnellement, il a toujours été très clair avec moi, à propos de ma situation, sans sous-entendus. Mais c'est vrai que si on m'avait dit que le club serait à nouveau champion de France deux ans après mon départ, je ne l'aurais jamais cru. Une transition comme ça, c'est exceptionnel ! »

Pour avoir assisté à la transformation, Huget, champion de France en 2008 avec Novès, puis en 2019 et 2021 avec Mola, loue l'écoute de ce dernier : « Dans un vestiaire pro-Novès, il est arrivé avec ses convictions, mais en étant très attentif à ce que vivait ce groupe qui ne gagnait plus. C'est lui qui nous a poussé à ouvrir ce vestiaire où notre cellule pro vivait en autarcie, sans contacts avec l'environnement extérieur. Mais il n'imposait pas et, d'ailleurs, on a obtenu de laisser en place une partie de ce système où les jeunes devaient gagner leur place dans ce lieu, mais, en revanche, c'était plus ouvert, on s'est mis à prendre des petits-déjeuners communs avec le staff administratif. »

Car, comme le souligne Broncan, dans un club où certains bénévoles sont là depuis plus de vingt ans, « le moteur du rugby à Toulouse, c'est le terrain. C'est peut-être con à dire, mais ce n'est pas le cas partout. Dans toutes les strates du club, il y a des anciens joueurs, pas des chefs d'entreprise. Ugo a complètement embrassé cette philosophie familiale. Il connaît les minimes du club, il a été éduqué comme ça, il traîne à leurs entraînements. Il a changé le fonctionnement du centre de formation pour intégrer les espoirs qui peuvent être entraînés par Jérôme Kaino ou David Mélé. »

Arrivé deux ans après Mola, pour remplacer le président Bouscatel, Lacroix explique que son coach décide « de la stratégie sportive, des compositions d'équipe et a une véritable réflexion sur la formation. Il est, par exemple, en relation permanente avec le président de l'association (le volet amateur du club) pour accompagner le choix des formateurs en cadets (U16) et en Espoirs. Il y a des joueurs de sa génération à tous les niveaux (Cazalbou, Ntamack, Bouilhou, moi) et il y a une vraie entraide pour faire performer toutes les équipes. Et sur les recrutements, nous formons une instance à trois avec Jérôme Cazalbou (manager du haut niveau) avec un principe d'unanimité. Nos décisions sont supervisées par le CSS (conseil supérieur sportif) qui décide des budgets. »

« Aujourd'hui, ce n'est plus un challenge de faire venir les meilleurs. À Toulouse, ils savent que dans ce club ils vont gagner des titres. »

Pierre-Henry Broncan, ex-entraîneur de Toulouse en charge de la défense

 
 
 

« Quand Ugo est arrivé, se souvient Broncan, c'était moins facile de faire venir des joueurs et on avait vraiment bataillé pour recruter Antoine Dupont. Aujourd'hui, ce n'est plus un challenge de faire venir les meilleurs. À Toulouse, ils savent que dans ce club ils vont gagner des titres ou être sélectionnés en équipe de France. Les places sont chères, et des Ramos, Flament ou Barassi ne sont jamais sûrs d'être titulaires. »

Une situation que Mola semble gérer sans heurts, il n'y a qu'à observer la façon dont Thomas Ramos a digéré son rôle de remplaçant en phase finale de la Coupe des champions.

« Les ego sont forts dans un groupe comme ça, où il y a quasiment que des internationaux, souligne Huget. J'ai vécu ce genre de situation ; malgré mes 40 sélections, j'ai été écarté de certaines mises en place parce que je n'étais pas dans ses plans. Oui, c'est parfois dur à encaisser, mais il ne lâche pas ses mecs, les cartes sont toujours remises à plat au match suivant, on peut aussi lui dire quand ça ne va pas. Bien sûr, il y a parfois des couacs, des joueurs avec qui ça marche moins bien, mais quand on est acteur, on s'en sort toujours malgré l'effectif pléthorique. »

Bien sûr, Mola peut parfois avoir un côté agaçant, très sûr de lui. « Mais il me semble que cela dépasse sa personne, pense Lamboley, c'est le Stade Toulousain qui énerve, car ça gagne beaucoup. Il y a eu un film sur le Stade, ce sont souvent ses matches qui passent en prime-time... Bon, Ugo est plus expressif que Guy Novès, il montre ses émotions. Mais elles sont difficiles à contrôler dans ce métier, qui est vraiment très dur, et où les fortes personnalités comme lui, comme (Christophe) Urios, (Ronan) O'Gara, sont facilement critiquées. »

Et Lacroix de conclure : « Je ne suis pas objectif par rapport à Ugo, mais j'admire sa manière de gérer les joueurs, et le reste. Il a du caractère, la main ferme tout en instaurant un climat de collaboration. Son exigence est excessive, mais il sait partager, expliquer ses décisions et construire sur le long terme. »

Les trois titres de champion de France et les deux Coupes des champions remportés depuis 2019 en attestent.

 
 

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#132 Lourugby

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Posté 27 juin 2024 - 09:12

Selon rugbyrama, Matthieu Jalibert pourrait éventuellement être aligné.



#133 RCV06

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Posté 27 juin 2024 - 09:23

Selon rugbyrama, Matthieu Jalibert pourrait éventuellement être aligné.

Je mise sur une petite intox



#134 marco43

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Posté 27 juin 2024 - 09:30

que le meilleur gagne, tout ce que je veux c'est voir du beau jeu. pour moi les deux meilleures équipes du top 14. avantage à toulouse, plus d'expérience, pas de pression et un effectif de dingue



#135 Ptolémée

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Posté 27 juin 2024 - 09:35

que le meilleur gagne, tout ce que je veux c'est voir du beau jeu. pour moi les deux meilleures équipes du top 14. avantage à toulouse, plus d'expérience, pas de pression et un effectif de dingue

 

effectif de dingue c'est le mot ! :rolleyes:






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