Comme ça c'est plus clair, on les libère parce qu'il n'y a pas grand chose dans le dossier.
Ils restent en Argentine pour les besoins de l'enquête en attendant un éventuel non lieu
Posté 12 août 2024 - 19:43
Comme ça c'est plus clair, on les libère parce qu'il n'y a pas grand chose dans le dossier.
Ils restent en Argentine pour les besoins de l'enquête en attendant un éventuel non lieu
Posté 12 août 2024 - 19:47
Comme ça c'est plus clair, on les libère parce qu'il n'y a pas grand chose dans le dossier.
Ils restent en Argentine pour les besoins de l'enquête en attendant un éventuel non lieu
L'equipe semble assez affirmatif effectivement (et souvent bien informe j'ai l'impression). Donc cote judiciaire, il est possible qu'ils s'en sortent relativement bien (meme si c'est pas fait encore). A voir pour le reste.
Posté 12 août 2024 - 19:56
Posté 12 août 2024 - 20:05
Si au moins on était sûr qu'ils fassent profil bas, je dirais que cet épisode aura servi à quelque chose... Mais j'en doute fortement. Dans 6 mois, on aura leur interview post trauma dans Midol, plein de sagesse nouvellement découverte. En attendant le nouveau fait divers.
Jegou faudrait qu'il évite de se retrouver dans uns embrouille ou un truc litigieux quand même.
Posté 12 août 2024 - 21:15
Si au moins on était sûr qu'ils fassent profil bas, je dirais que cet épisode aura servi à quelque chose... Mais j'en doute fortement. Dans 6 mois, on aura leur interview post trauma dans Midol, plein de sagesse nouvellement découverte. En attendant le nouveau fait divers.
Heureusement qu'il y aura des types de valeur comme toi pour leur hurler au stade que ce ne sont que des merdes.
Posté 12 août 2024 - 21:38
Heureusement qu'il y aura des types de valeur comme toi pour leur hurler au stade que ce ne sont que des merdes.
Posté 12 août 2024 - 21:51
Silhouette à tout compris,
certes, surement, mais même si j'ai pas compris, cette histoire de compassion m'irrite.
Point
Jegou faudrait qu'il évite de se retrouver dans uns embrouille ou un truc litigieux quand même.
Il a l'air capable
Posté 12 août 2024 - 22:07
........................
Posté 13 août 2024 - 06:57
La nouvelle est tombée à 13 h 56, heure locale (18 h 56 en France). Le parquet de Mendoza, après avoir sollicité l'avis de toute la hiérarchie des procureurs, de Dario Nora, chargé de l'enquête, à Gonzalo Nazar, le procureur adjoint, a décidé de remettre Hugo Auradou et Oscar Jegou en liberté.
Les deux joueurs français restent toutefois mis en cause dans l'affaire et ne pourront pas quitter l'Argentine pour le moment. L'instruction se poursuit donc, même si tout indique que sa fin pourrait survenir dans les prochaines semaines. Il manquerait notamment une expertise psychologique de la plaignante - laquelle devrait avoir lieu ce mardi - ainsi que les conclusions de celle passée par les deux joueurs. L'enquête n'étant pas achevée, il n'était pas envisageable d'abandonner les poursuites à ce stade. Il n'en reste pas moins que la décision du parquet marque une avancée considérable allant dans le sens des deux mis en examen pour un viol en réunion présumé dans la nuit du 6 au 7 juillet, à l'hôtel Diplomatic de Mendoza, où résidait l'équipe de France en tournée en Argentine.
L'Équipe a pu consulter le rapport des procureurs Gonzalo Nazar et Orieta Daniela Chaler, procureure en chef de l'Unité de poursuite des délits contre l'intégrité sexuelle. En date du 9 août, il expose sur onze pages l'argumentaire du parquet le conduisant à prononcer une remise en liberté. « Après avoir examiné la présente procédure, j'estime qu'il n'existe pas à ce jour d'éléments de conviction suffisants pour autoriser une demande de placement en détention provisoire des accusés, est-il indiqué, précisant qu'à ce stade le risque d'entrave de l'enquête ou de fugue semble écarté. (...) La première caractéristique que devrait avoir un témoignage solide n'est pas présente en l'espèce. » La procureure Chaler précise qu'elle a assisté personnellement aux auditions de la plaignante, le 6 août, et des deux joueurs, le 8.
L'avis rendu par les procureurs se base d'abord sur « les contradictions internes au sein du récit lui-même et celles qui ressortent d'une comparaison » entre la version lors du dépôt de plainte, le 7 juillet, et celle de l'audition de la plaignante, un mois plus tard.
Dans un second temps, les procureurs analysent « les divergences avec le reste des preuves produites à ce jour (...), telles que les rapports du corps médico-légiste, les images de la boîte de nuit et de l'hôtel... ». Le 7 juillet, la plaignante a déclaré que le « brun » (Auradou) l'avait « étouffée », « étranglée », qu'elle avait « reçu des coups de poing », dont un à l'oeil gauche. La procureure Chaler écrit : « Bien qu'une ecchymose violacée de 4 cm x 1 cm ait été constatée à l'oeil gauche, le docteur Sonego a expliqué dans son témoignage que cette blessure aurait pu être produite par un frottement, excluant aussi bien une gifle qu'un coup de poing, puisque ce dernier, impliquant une plus grande force, aurait provoqué une ecchymose sur la paupière supérieure et une réaction conjonctivale, signes qui n'ont pas été retrouvés chez la plaignante. » Concernant un acte de strangulation, la procureure indique « qu'aucune blessure typique d'une telle manoeuvre n'a été constatée sur son corps, les lésions trouvées dans les zones sous le menton et supraclaviculaire ne correspondaient pas à cela ».
La plaignante, poursuivent les procureurs, avait également indiqué avoir été mordue à plusieurs endroits, mais, écrivent-ils, « le docteur Sonego a déclaré n'avoir rien trouvé qui lui permette de penser que les blessures constatées auraient pu être causées par une empreinte dentaire ».
La plaignante a déclaré qu'elle avait perçu un changement dans les intentions d'Hugo Auradou quand celui-ci a baissé son pantalon dans le couloir de l'hôtel. Mais la procureure considère que la plaignante aurait pu s'en aller quand Auradou est redescendu à la réception chercher une nouvelle carte magnétique. Et que le message qu'elle laisse à son amie dans ce laps de temps précis - « Je suis partie avec un rugbyman étranger, je suis dans son hôtel, alors ne compte pas sur moi, d'accord ? » - est « incompatible avec une personne qui ressent de la peur ou de l'effroi ».
La procureure relève par ailleurs que la plaignante a affirmé que le « blond » (Oscar Jegou) était arrivé dans la chambre 603 près d'une heure après eux « alors qu'il y est entré seulement six minutes plus tard. » La magistrate poursuit : « La plaignante a déclaré qu'elle n'était jamais laissée seule dans la chambre et qu'elle ne pouvait donc pas "s'échapper", en faisant référence à un moment où elle est allée uriner dans la salle de bains de la chambre et qu'Auradou y est entré pour se doucher. Si elle avait eu l'intention de s'enfuir, n'était-ce pas le bon moment pour le faire si la porte de la salle de bains se trouve à côté de la porte d'entrée de la chambre d'hôtel et que Jegou était endormi à ce moment-là ? (...) Elle a également indiqué qu'elle avait quitté la chambre en état de choc en raison de ce qu'elle avait vécu, mais, sur la séquence vidéo, on la voit quitter la chambre à 8 h 26 et 7 secondes en souriant, en regardant la caméra de sécurité, en corrigeant sa coiffure (elle était entrée dans la pièce avec les cheveux lâchés et en est sortie avec les cheveux peignés, qu'elle a ensuite réarrangés en attendant l'ascenseur). Elle entre dans l'ascenseur et continue de sourire (...) puis elle croise d'autres personnes, en échangeant des gestes et des mots avec elles. D'après les gestes, observables via les caméras, elle n'est pas perçue comme une personne choquée ou traumatisée qui "s'échappe" de la chambre. »
Viennent ensuite les appréciations données aux nombreux messages audio échangés entre la plaignante et son amie présente avec elle ce soir-là en boîte de nuit. La procureure ne voit pas « de corrélation entre les événements rapportés et la conversation qu'elle a eue avec son amie. Il n'est pas compréhensible que si elle a subi une attaque de l'ampleur de celle qu'elle a mentionnée, elle commence sa conversation en remerciant son amie d'avoir "fait l'effort" en emmenant sa fille chez elle afin qu'elle puisse sortir danser ».
Pour les procureurs, la plaignante aurait « resignifié les faits, après les avoir partagés avec ses amies qui n'étaient pas au courant de toute la séquence ». S'attardant sur un message vocal envoyé à la plaignante par son amie à 17 h 58 - « Ce qui est bien, c'est que tu as passé un bon moment » -, les procureurs en déduisent que « les accusés ont pu également interpréter que Mme X était d'accord pour avoir des relations sexuelles et qu'elle passait un bon moment ».
Posté 13 août 2024 - 07:02
Hop hop hop. Tu peux me ressortir les échanges stp ? Je ne suis pas trop du genre à "déformer des propos". Potentiellement je ne les ai pas compris mais déformés non, stp....
Si tu peux fait le, je ne suis pas en mesure de retrouver des posts effacés.
Et pour ce qui est de comprendre c'était on ne peut plus clair, pour les filles en question, elles trouvaient que cette femme était pour le moins naïve.
Et de mémoire de ta part j'ai eu droit à un : "Il fallait que quelqu'un la fasse tu l'as fait."
Potentiellement j'ai peut être mal compris...?
Posté 13 août 2024 - 07:28
L'article de l'Equipe qui reprend notamment des éléments de la décision du parquet est pour le moins significatif.
C'est d'ailleurs ce qui chagrine l'avocate de la plaignante: "il aurait très bien pu rendre la décision sans la justifier"
En gros elle reproche à l'institution judiciaire de ne pas faire comme (elle) la défense qui pour l'heure ne justifie rien.
Elle parle d'un expert qu’elle a proposé sans livrer le contenu de cette expertise, alors que pour ce qui arrange sa version, elle ne s'en est pas privé.
Expertise qui n'est d'ailleurs pas à l'origine de l'info sur la pathologie de la plaignante (qui marque facilement) dont nombres de traces dites de violences peuvent être ainsi expliquées.
Posté 13 août 2024 - 07:39
Très peu de vainqueurs dans cet affaire. Aucuns dans le monde rugbystique. Les avocats etc oui.
C’est malchanceux qu’il arrive pendant une période difficile entre la France et l’Argentine avec les chansons sanctionnés par les autorités.
Je me demande comment le management d’équipes, clubs et internationaux, vont changer leurs conseils et règles de comportement hors du terrain pour essayer d’éviter qqch sérieuse comme à Mendoza.
En plus, la plupart des clubs veulent signer de bons joueurs qui se comportent bien toute la vie pour éviter difficultés qui réduisent le focus sur le sport. Être marié et avec d’enfants aide, normalement, le comportement des joueurs.
La valeur des contrats de l’avenir et le nombre des clubs qui veulent recruter joueurs difficiles à gérer réduisent avec l’intérêt des forces d’ordre.
Le MHR peut recruter qu’un certain nombre de caractères comme ça.
Posté 13 août 2024 - 09:45
Bon, peut-être.
Si tu peux fait le, je ne suis pas en mesure de retrouver des posts effacés.
Et pour ce qui est de comprendre c'était on ne peut plus clair, pour les filles en question, elles trouvaient que cette femme était pour le moins naïve.
Et de mémoire de ta part j'ai eu droit à un : "Il fallait que quelqu'un la fasse tu l'as fait."
Potentiellement j'ai peut être mal compris...?
Posté 13 août 2024 - 10:52
Posté 13 août 2024 - 11:30
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