Pelouse hybride = indéformable en surface grâce aux fibres synthétique
L'enracinement du gazon est renforcé et celui-ci résiste à l'arrachement
Sur changement d'appuis, reprise d'appuis le pieds cramponné reste bien ancré et permet aux joueurs des "courses magnifiques"
Conséquence supposée par un célèbre forumeur : sur certains actions, où il faudrait que la pelouse bouge pour amortir des chocs (arrachement, motte de terre) comme sur des supers reprise d'appuis, des arrivées en travers d'autres joueurs => la pelouse ne bouge pas, les crampons restent bien ancrés à leur place, c'est le reste à partir de la cheville jusqu'au genou qui trinque
Je ne me suis pas penché sur la technologie de la pelouse de l'USAP et sur la génération (on peut supposer que Azéma a suivi le dossier quand même)
Mais :
"Cependant, certaines pelouses hybrides de première génération rendaient les surfaces de jeu plus dures que l'herbe naturelle non renforcée. Cela a soulevé des interrogations sur les risques de blessures des joueurs et sur la maintenance des surfaces.
Depuis de nouvelles entreprises se sont penchées sur les pelouses hybrides pour créer de nouvelles générations de systèmes hybrides moins traumatisantes pour les joueurs."
Pour moi ce sujet me semblait clos. Mais pas sur...
Car les clubs s'adaptaient par des mesures (surtout pour le synthétique et l'hybride) pour vérifier les meilleurs crampons associés à chaque joueur
Après peut être que l'USAP a raté une étape ou a négligé certains points de passage
Nous sommes dans une salle sans fenêtre au rez-de-chaussée de l'Institut de biomécanique humaine Georges Charpak à Paris. Derrière un grillage, un bras articulé au bout duquel est fixé une chaussure exécute plusieurs mouvements.
Vendredi soir, pour le coup d'envoi de la 13e journée de Top 14 de rugby, le Racing 92 et Toulouse s'affronteront sur la pelouse synthétique de la U-Arena de Nanterre. C'est une première. Et pour s'y préparer, un robot très sophistiqué teste leurs chaussures à crampons. La démarche est loin d’être anodine. Il y a un véritable enjeu de santé et de performance derrière tout ça.
Reproduire en détail les mouvements des joueurs
"On voit les efforts qui sont produits au sol", explique Laura Valdès, ingénieure à l'Institut de biomécanique humaine Georges Charpak à Paris. Sur un écran, elle observe des courbes de différentes couleurs. Elle décrypte chaque mouvement du robot. "On doit connaître ce qui se passe derrière le genou d’un joueur", ajoute-t-elle. Le robot peut reproduire trois types de mouvements du pied : une course, un cadrage, un débordement et une réception de saut.
Evaluer la chaussure la plus sûre
Il va reproduire le mouvement qui a été enregistré sur un vrai joueur à partir de cette détection du sol. Il a détecté où est le sol, et donc là, il a reproduit sa course
Philippe Rouch, directeur de l'Institut de biomécanique humaine Georges Charpak
Disputer un match sur une pelouse synthétique, même de dernière génération comme celle de la U-Arena, peut augmenter le risque de blessure. C'est aussi une question de performance pour des joueurs de haut niveau. Il s'agit de cartographier finalement les chaussures sur plusieurs paramètres. "Il y a, poursuit Philippe Rouch, un paramètre de souplesse, un paramètre d’amorti, un paramètre de grippe horizontale, et de proposer cette lecture, paramètre par paramètre, chaussure par chaussure au joueur de manière à ce qu’il choisisse ce que lui considère comme étant la chaussure adaptée à son type de jeu."
Une vingtaine de chaussures testées
Une vingtaine de chaussures de différentes marques ont été testées pour trouver celle qui correspond le mieux aux pieds des joueurs du Racing. "Très concrètement, sur la vingtaine de chaussures qu’on a mesurées, détaille Philippe Rouch, il y a des différences de 40% entre la souplesse de l’une et la souplesse de l’autre, entre la capacité d’accroche de l’une et la capacité d’accroche de l’autre." Cela fait sept ans que le laboratoire Georges Charpak travaille sur ces problématiques de pelouses et de dangers pour les blessures. Parmi ses autres champs d'expertise, le golf, un autre sport à risque.
Complément pour la pelouse USAP
Les travaux ont débuté le 17 juin à Aimé Giral. Une vingtaine d’engins a dans un premier temps évacué l’ancienne pelouse. Il sera ensuite temps de travailler le nouveau substrat. Les travaux sont gérés en co-traitance par le groupement Parcs&Sports – Spie Batignolles – Natural Grass tandis que la maitrise d’œuvre a été confiée à la société Osmose par la mairie de Perpignan. La pelouse sera semée début août par Yann Pabbruwee, l’actuel Head groundsman d’Aimé-Giral pour Parcs & Sports. Le choix des graminées est encore en discussion. La pelouse hybride Grassmax sera stitchée début septembre. Déjà présente dans bon nombre de stades, cette technologie est particulièrement appréciée pour le rugby. Elle offre une surface de jeu solide capable de résister aux nombreux appuis intenses, dont les mêlées notamment.
D'accord, mais as-tu intégré un nouveau paramètre, qui est celui de la sur-musculation des membres inférieurs ?