Jauneau et Bousquet qui roule sur le championnat espoir.
Ça devrait le faire.
Je ne mattend pas à voir beaucoup Bousquet
Posté 25 octobre 2024 - 16:16
Jauneau et Bousquet qui roule sur le championnat espoir.
Ça devrait le faire.
Posté 25 octobre 2024 - 17:15
Je ne mattend pas à voir beaucoup Bousquet
mais si
ça va être le Bousquet final après notre feu d'artifice
Posté 25 octobre 2024 - 20:17
Je ne mattend pas à voir beaucoup Bousquet
Posté 26 octobre 2024 - 06:44
Car dans un Top 14 qualifié de « marathon » avec ses 26 journées auxquelles il faut ajouter une éventuelle phase finale, les Coupes d'Europe et les matches internationaux pour ceux qui s'y collent, tout est réuni pour que le joueur tire la langue. « On ne peut pas être extraordinaire en restant ordinaire, résume Philippe Gardent, ancien responsable de la préparation physique du Stade Rochelais. Le sportif est la plupart du temps à la limite. Et pour éviter qu'il la franchisse, on collecte un maximum d'informations sans pour autant avoir de certitudes. » Ni faire de miracles.
Les outils existent pour déceler des indicateurs, envoyer, des clignotants, autant de signaux redirigés vers le staff. Comme le précise Sylvain Blanchard, le médecin du Racing 92 : « La fatigue est étroitement liée au risque de blessure et aux performances du joueur. Les indicateurs de fatigue permettent de mettre en place des contre-mesures ciblées, afin de maintenir le joueur dans sa pleine activité sous une surveillance renforcée, ou si nécessaire, d'adapter tout ou partie de son entraînement et de sa participation aux matches, voire de le mettre au repos. »
Aujourd'hui, le joueur de Top 14 est testé en permanence. Des données sont récoltées chaque jour, données « subjectives » obtenues sur la base de questionnaires, données « objectives » via les outils connectés et boitiers GPS, voire tests biologiques.
Dans les salles d'entraînement, les appareils sont connectés pour mesurer l'état de fraîcheur neuro musculaire et livrent des data en tout genre. Brassières connectées également, protège-dents désormais. « Une séance d'entraînement pour nous équivaut aux deux tiers d'une charge pour le joueur, précise Romain Bourdiol, responsable de la performance à la Section Paloise. En trois séances hebdomadaires, le joueur a vécu l'équivalent de deux fois un match en termes de courses, d'accélérations etc. Par contre, on n'arrive pas à simuler pour les contacts. Le GPS nous donne la quantité de contacts auxquels le joueur est exposé mais pas leur intensité, d'où la difficulté de quantifier son impact sur le corps et la fatigue qui en résulte. »
Les mesures pendant et après l'effort de la fréquence cardiaque, de la vitesse à laquelle elle doit redescendre sont des marqueurs de fatigue. « Si tu vois qu'il va au-delà de sa fréquence cardiaque qui habituellement est à un certain seuil, c'est un signe d'alerte, explique Benjamin Del Moral, préparateur physique de Montpellier. Il ne récupère plus aussi bien en allant à la même allure, il n'arrive plus à tenir le rythme cardiaque qu'il a l'habitude de tenir. » Une des méthodes employées par les clubs consiste à donner au joueur un exercice identique avec des paramètres identiques chaque semaine afin de comparer les valeurs et les variations d'une semaine à l'autre.
À ces données, les clubs ajoutent les résultats de tests biologiques. « Il existe différentes méthodes, notamment de micro-prélèvements sanguins qui permettent de mesurer des enzymes musculaires comme les CPK, des marqueurs physiologiques comme les lactates ou encore des marqueurs inflammatoires comme la CRP », confirme Blanchard. Tous les clubs ne sont pas fans de tels tests. Ainsi Benjamin Del Moral à Montpellier qui estime que « quand tu t'aperçois qu'au niveau du sang, les marqueurs sont élevés ou en dessous des seuils, c'est que souvent le joueur est déjà cramé. Ensuite, ça ne dit pas tout ou ça peut donner de faux indices. Exemple, le joueur prend une béquille, ça va avoir un impact au niveau sanguin, ça va jouer sur les enzymes sans pour autant qu'il soit fatigué ».
À Pau, un test est effectué chaque lundi matin. « On prend la mesure de la CPK, une enzyme qui est un marqueur de la dégradation musculaire lié à un contact ou à un effort intense, explique Romain Bourdiol. Il y en a d'autres qu'on utilisera peut-être à l'avenir comme la CRP ou le cortisol, une hormone qui permet de mesurer l'état de stress du joueur. » La Section aspire aussi à utiliser l'intelligence artificielle. « On essaye de développer avec une entreprise un modèle d'IA qui permettrait de créer ce qu'on appelle une AMS, un suivi globalisé du joueur qui prendrait toutes les données récoltées pour nous aider à comprendre comment réagit le joueur, créer un algorithme qui nous permettrait de détecter quand il y a risque de blessure, poursuit Bourdiol. Car le risque d'avoir autant de données est de se noyer ou de passer à côté de l'essentiel. »
« La fatigue mentale, psychologique ne se chiffre pas d'où l'importance de poser les bonnes questions »
Philippe Gardent, ancien responsable de la préparation physique du Stade Rochelais
Toutes ces données objectives collectées ne peuvent s'affranchir des informations subjectives. Chaque jour d'entraînement, les joueurs doivent répondre à un questionnaire, le RPE qui évalue l'effort perçu, des questions sur leur ressenti échelonné de 1 à 5 en termes de fatigue, de stress, de sommeil, de courbatures, d'humeur... « Les joueurs sont assez transparents généralement. Parce qu'ils savent que c'est leur santé et que nous, en tant que prépa, on n'intervient pas sur les choix de compo d'équipe. Il y a des joueurs qui se surévaluent tout le temps, d'autres qui se sous-évaluent. Mais tu le sais, parce qu'en fait, c'est toujours les mêmes joueurs, sourit Del Moral. Et quand tu remarques une variation, un signal s'allume. »
Il y a tant de paramètres... On a gagné ou on a perdu. A-t-on subi plus d'impacts parce qu'on n'avait pas le ballon ou a-t-on surtout couru parce qu'on l'avait ? Pleuvait-il ? S'est-on déplacé longuement en car ? Et ce jeune papa est-il réveillé par le bébé ? Tel joueur gamberge car il n'a pas été bon...
C'est pourquoi le lien humain, le dialogue sont indispensables. « Il n'y a pas d'outil miraculeux, ce sont les mêmes dans tous les clubs, précise Philippe Gardent. Il faut les hommes pour interpréter les résultats et faire les choix. Et d'une personne à l'autre, la décision, le choix peut être différent. La fatigue mentale, psychologique ne se chiffre pas, d'où l'importance de poser les bonnes questions. Et se dire que la fatigue n'est pas l'ennemie. On a gagné des finales en étant fatigués. »
Posté 27 octobre 2024 - 06:35
Posté 27 octobre 2024 - 07:07
A t on ramené des éclopés en plus ?
Posté 27 octobre 2024 - 07:17
A t on ramené des éclopés en plus ?
Oui, 23 mecs à placer en soins psychiatriques
Posté 27 octobre 2024 - 07:33
Posté 27 octobre 2024 - 10:33
Posté 29 octobre 2024 - 15:28
Aucune nouvelles de Akhakadze, Fainga'a, Jauneau,...?
Posté 29 octobre 2024 - 16:23
Fainga'a incertain pour samedi
Jauneau apte
Bezy apte
Posté 29 octobre 2024 - 16:53
Posté 29 octobre 2024 - 16:54
Kremer dispo ?
Visiblement non
Retour sur les terrains face au LOU certainement
Posté 29 octobre 2024 - 17:12
Posté 29 octobre 2024 - 17:13
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