399 réponses à ce sujet

[Buckaroo]

Ce n'est pas tout à fait ça, mais c'est à l'accusation d'apporter la preuve de ce qu'elle dénonce donc en l'occurrence c'est à elle de donner des éléments de preuve.......en droit français du moins.

Certes, mais ça, c'est pour la loi. Moi je parlais de la société. Et puis, c'était une boutade...

[Paolinito]

 

Mouais... Je sais qu'il faut toujours croire la victime mais tout de même, j'y crois moyennement à cette histoire de "bus de supporters du Racing". La victime précise ainsi : "Plusieurs supporters essayent de le faire taire.". Eh bien moi, je trouve ça franchement louche.

 

Tu peux expliquer un peu plus ce que tu racontes, parce que là sans plus de détail j'ai juste envie de te dire "il te faut quoi pour arrêter de mettre en doute la parole de la victime, la vidéo en 3D...?"

[TH69]

Tu peux expliquer un peu plus ce que tu racontes, parce que là sans plus de détail j'ai juste envie de te dire "il te faut quoi pour arrêter de mettre en doute la parole de la victime, la vidéo en 3D...?"

Sans doute un trait d'humour voulu lié au fait qu'il est surprenant que le racing ait "plusieurs supporters" .. Rien d'autre je pense...

[bouseu03]

Je pense qu'il s'agissait juste d'une blague sur le fait qu'il est impossible que le Racing puisse faire un bus de supporters et encore moins qu'il y en ai plusieurs tellement ce club en a peu.

Envoyé de mon SM-A536B en utilisant Tapatalk

[el landeno]

Philip Fitzgerald, l'avocat rugbyman qui avait débarqué à Toulon presque par hasard Philip Fitzgerald, l'avocat écossais qui conseille Rory Grice, accusé de viol en réunion au procès de Bordeaux, a été le talonneur du RC Toulon pendant dix ans. Où il était arrivé au bluff.

 

 

 

 

Accusé de « On lui a dit, car j'étais avec un collègue, qu'on souhaitait jouer à Toulon. Cela a marché. Je suis arrivé avec les Reichel (moins de 21 ans) qui venaient de remporter le titre de champion de France (1997). Ce n'était pas facile d'allier les deux, avec aussi l'intégration de la langue, et une approche juridique totalement différente. Mais j'avais un emploi du temps adapté. Ce n'était que du bonheur car sportivement, on a à nouveau remporté le titre. Je suis reparti en Écosse pour ma maîtrise à l'issue de la saison mais les coaches, Serge Luca et Patrice Blachère, m'ont rappelé, et je suis revenu. Le RC Toulon évoluait alors en Première Division. Malgré la rétrogradation, je suis resté. Mon histoire avec le RCT a duré douze ans. »

 

 

Retour à l'école à la fin de carrière

Un beau parcours pour une belle histoire qui a marqué les esprits de ceux qui ont côtoyé « Fitzy », le surnom de l'Écossais. C'est le cas de Mourad Boudjellal, l'ancien président : « C'était un rude, un dévoué sur le terrain. Il ne se laissait pas faire. Un jour, il avait été convoqué en commission de discipline. Cela m'avait marqué car il avait dit : "Je ne suis pas un animal, quand on m'agresse, j'ai le droit de me défendre." Il était intelligent. C'était un garçon brillant, et aussi touchant. Un jour, on discutait, et il avait lâché : "Moi, je sais que je ne suis qu'un joueur de Pro D2..." »

 

Philip Fitzgerald en plein débat avec Dimitri Szarzewski lors d'un Toulon - Stade Français en septembre 2008. (D. Fèvre/L'Équipe)

Aubin Hueber l'a bien connu aussi, pour avoir joué à ses côtés, mais aussi pour l'avoir entraîné : « Un type loyal, intègre et, sur le terrain, très courageux. Ce n'était pas un monstre physique mais il mettait la tête, là où d'autres n'osaient mettre ni les mains ni les pieds. Il donnait de sa personne, et se livrait à 100 %. » En 2010, il a arrêté sa carrière, a pris un an pour rédiger sa thèse avant d'intégrer l'école des avocats. « J'ai prêté serment en janvier 2014 , ça fait plus de dix ans. »

Il réfute l'idée d'un procès du rugby

En 2017, quand l'affaire a éclaté, il s'est retrouvé à défendre Rory Grice. Est-ce que sa carrière de joueur l'aide dans la perception de ce dossier complexe, dans ce procès du rugby ? « Le plus important, c'est la connaissance et la pratique du droit. J'ai un avantage, oui, je parle anglais, et c'est ma première langue. Je peux bien comprendre mon client, et j'ai baigné aussi dans ce milieu du rugby pendant vingt-cinq ans. Cela facilite le contact avec Rory Grice, je connais la culture. »

En revanche, il ne veut pas généraliser et refuse de présenter ce qu'il est en train de vivre, devant les assises de Bordeaux, comme le procès du rugby, dans sa globalité : « Moi, je pense qu'il faut aller au-delà du stéréotype, et je ne veux pas généraliser, me dire que les rugbymen sont tous comme ça. C'est de l'humain, et c'est le reflet de l'humain, et un rugbyman est inséré dans la société. » Mais avant de regagner la salle d'audience où l'attend la suite des débats, il glisse, du bout des lèvres, presque désolé : « Il faudrait peut-être qu'on se penche aussi sérieusement sur la santé mentale de ces athlètes de haut niveau... »

 

 

[Buckaroo]

 

Tu peux expliquer un peu plus ce que tu racontes, parce que là sans plus de détail j'ai juste envie de te dire "il te faut quoi pour arrêter de mettre en doute la parole de la victime, la vidéo en 3D...?"

 

Sans doute un trait d'humour voulu lié au fait qu'il est surprenant que le racing ait "plusieurs supporters" .. Rien d'autre je pense...

 

Je pense qu'il s'agissait juste d'une blague sur le fait qu'il est impossible que le Racing puisse faire un bus de supporters et encore moins qu'il y en ai plusieurs tellement ce club en a peu.

Envoyé de mon SM-A536B en utilisant Tapatalk

Voilà.

[ELSAZOAM]

Trois joueurs de rugby jugés pour viol en réunion : 12 à 14 ans requis par l'avocat général

 

Des peines de 12 à 14 ans de prison ont été requises à l'encontre des principaux accusés, ex-joueurs de rugby du club de Grenoble. Ils sont jugés pour une affaire de viol collectif en 2017, devant la cour d'assises de Gironde.

 

Des peines de 12 à 14 ans de réclusion ont été requises, jeudi 12 décembre, à l'encontre de trois anciens rugbymen du club de Grenoble jugés pour le viol d'une jeune femme en 2017 après un match de Top 14. L'avocat général a réclamé 14 ans pour l'Irlandais Denis Coulson et le Français Loïck Jammes, 12 ans pour le Néo-Zélandais Rory Grice, alors que les faits de viol en réunion sont passibles de 20 ans de réclusion.

Tous plaident le consentement de la victime, âgée de 20 ans à l'époque des faits. Le procès se déroule devant les assises de Gironde à Bordeaux (sud-ouest de la France). 

 

Elle s'est réveillée entourée de deux hommes nus

 

Le 12 mars 2017, la victime avait quitté en larmes un hôtel de Mérignac, en périphérie de Bordeaux, où l'équipe de Grenoble avait passé la nuit après un match de Top 14 perdu contre l'Union Bordeaux-Bègles.

 

Elle avait déposé plainte, déclarant avoir rencontré des joueurs du club de Grenoble dans un bar et les avoir suivis en boîte de nuit, où l'alcool avait coulé à flots, sans se souvenir de la suite. Elle s'était réveillée le lendemain matin, nue sur un lit avec une béquille dans le vagin, entourée de deux hommes nus et d'autres habillés.

 

Une peine de quatre ans de prison ferme a été requise à l'encontre de l'Irlandais Chris Farrell (31 ans), jugé pour "non-empêchement de crime" aux côtés du Néo-Zélandais Dylan Hayes (40 ans), pour lequel l'avocat général a réclamé deux ans dont un avec sursis. La justice française leur reproche d'avoir assisté à tout ou partie du viol présumé sans intervenir.

 

La Montagne (12/12/24)

[l'ours des tavernes]

https://www.rugbyram...8Ynxp_oQug99YaA

[Alex chocolatines]

 

 

Voilà.

Je pense que t'es pas doué en blagues picétout 

[el landeno]

« Ils ont cru qu'ils resteraient impunis » : le réquisitoire implacable au procès des anciens Grenoblois Philippe Vique, le procureur général, a demandé quatorze ans de réclusion criminelle contre Denis Coulson et Loïck Jammes et douze ans contre Rory Grice. Verdict attendu ce vendredi.

 

 

Dans cette histoire, le doute n'a pas sa place. C'est ce que pense avec force Philippe Vique, le procureur général de ce procès aux assises de Gironde, dont le verdict sera prononcé ce vendredi, vraisemblablement dans la soirée. À ses yeux, Denis Coulson, Loïck Jammes et Rory Grice, qui évoluaient à Grenoble en 2017, sont bel et bien coupables d'avoir violé en réunion Marie* dans la chambre 908 d'un hôtel de Mérignac.

 

 

* Le prénom a été modifié.

Ils risquent vingt ans de prison. Il a requis un peu moins pour les trois principaux accusés de cette sombre affaire, qui n'est pas récente, c'est vrai, mais resurgit à un moment où le rugby - ou ses acteurs - s'enfonce trop souvent dans la médiocrité et plonge dans le fait divers, incapable de soigner certains maux : quatorze ans de réclusion criminelle contre Coulson, l'ancien pilier irlandais, la même durée contre Jammes, le talonneur français d'Aix-en-Provence, et douze ans contre Grice, le troisième-ligne néo-zélandais d'Oyonnax.

lire aussi14 ans de prison ferme requis contre Denis Coulson et Loïck Jammes, 12 ans contre Rory Grice

« Un réquisitoire stratosphérique », a lâché, à la fois dépité et agacé, un des avocats de la défense, regrettant le huis clos et les débats tronqués, estimant que la présidente des assises, Marie-Noëlle Billaud, n'avait pas permis la tenue d'un procès équitable. « Les accusés étaient coupables dès le premier jour. C'était écrit. »

 

 

Quand ils ont entendu les derniers mots de Philippe Vique, les plus importants sans doute, « les accusés ont pris une énorme claque », rapporte un témoin, à l'image de Coulson, qui aurait blêmi et baissé les yeux, peut-être pour éviter de croiser le regard de son père et de sa soeur présents dans la salle d'audience depuis le début des débats. Samedi soir, si la cour d'assises suit les réquisitions, Coulson, Jammes et Grice pourraient donc dormir en prison. Leurs avocats leur ont d'ailleurs conseillé de préparer un paquetage.

Pour commencer son propos, le procureur s'est appuyé sur l'article 222-23 du Code pénal, qui définit le viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui ou sur la personne de l'auteur par violence, contrainte, menace ou surprise ».

 

Le ministère public estime que Marie a subi la surprise - elle était ivre et donc dans l'incapacité d'être lucide -, mais aussi la contrainte, rappelant que les accusés, notamment Denis Coulson, l'avaient empêchée de sortir du taxi dans lequel ils étaient et lui avaient donné des ordres dans cette triste chambre de l'hôtel situé à Mérignac, non loin de l'aéroport. La vidéo de cinquante-cinq secondes tournée par Coulson est à ses yeux révélatrice et prouve que la plaignante a agi et répondu de manière mécanique ; cette action ne démontre en rien qu'elle était consentante.

Quatre ans requis contre Farrell, deux ans dont un avec sursis pour Hayes

« Une démonstration implacable et efficace », décrit Gaessy Gros, un des avocats de la partie civile. Malgré le huis clos, nous sommes parvenus à recomposer le puzzle de certains moments des réquisitions : « Pourquoi tant d'hommes violents ? a questionné Philippe Vique. Tout simplement parce qu'ils se sentent supérieurs aux femmes. Parce qu'ils pensent avoir le droit de les dominer. Qu'ils pensent avoir le droit de les posséder. Les accusés ont commis les faits parce qu'ils ont cru qu'ils resteraient impunis. » Avec subtilité, il a laissé entendre qu'il avait aussi peu goûté l'attitude des accusés durant cette quinzaine : « Ils ont raté leur rendez-vous avec la justice. »

lire aussiPhilip Fitzgerald, l'avocat rugbyman qui avait débarqué à Toulon presque par hasard

Pour Chris Farrell et Dylan Hayes, mis en examen quatre ans après les faits pour non-assistance à personne en danger, Philippe Vique a respectivement requis quatre ans et deux ans de prison, dont un avec sursis. « Il aurait suffi que Farrell hausse la voix pour que tout s'arrête. Il aurait fallu que Dylan Hayes hausse la voix pour que tout s'arrête. » Ils ne l'ont pas fait. Pourquoi ? Ils n'ont rien dit parce qu'ils n'ont rien vu d'anormal, de choquant et de répréhensible. C'est l'idée développée par leurs avocats, qui ont ouvert le long exercice des plaidoiries de la défense.

Leur ont succédé les avocats de Rory Grice, l'ancien talonneur du RC Toulon Philipp Fitzerald, habité et émouvant, et Valérie Coriatt, offensive, incisive et chanteuse. Elle a fredonné les Biches de Jacques Brel, et Je suis un voyou de Georges Brassens, deux textes de 1962 et 1954. Un autre siècle, un autre monde, une autre vision de la société et des femmes, heureusement révolue. Marie serait donc une biche. « Ce sont toutes des biches, mais pas une biche qui se met dans cette situation, une biche dans le sens : c'est une soirée où des jeunes gens et des jeunes filles se rencontrent, où on s'alcoolise volontairement, qui sexualise l'ambiance. »

Corinne Dreyfus-Schmidt et Balthazar Lévy, qui défendent Denis Coulson, ont terminé la soirée avec la plaidoirie des quatre avocats de la partie civile. Pour celle des conseils de Loïck Jammes, Denis Dreyfus et Jean-Félix Luciani, Il faudra attendre. Ils s'exprimeront ce vendredi matin. Et comme leurs confrères, ils réclameront l'acquittement. Pour eux aussi, le doute n'a pas sa place, persuadés qu'il s'agit d'une bonne vieille troisième mi-temps alcoolisée avec des hommes et une femme qui se retrouvent dans une chambre, pour une relation consentie.

 

 

[bazooka]

Ils vont payer cher leurs actes.

Les subterfuges utilisés par la défense afin de repousser voire de faire clore le dossier va venir alourdir la sentence qui va être rendue dans un climat bien plus tendus qu'à l'origine des faits, à bon entendeur...

Car depuis d'autres affaires sont venues "colorer" l'ambiance et faire le lit d'une prise de conscience (metoo, etc...) de la réalité de ces actes odieux. A cela s'ajoute les violences (à caractères non sexuel) faites aux femmes Haouas, Houkpatin, et tant d'autres y compris en récidive.

Je pense que la sentence va vouloir transmettre un message sociétal fort, ça va piquer.

Comme l'a dit par ailleurs Fitzerald (ancien talonneur et avocat de Grice) il serait grand tant de se pencher sur la santé mentale de ces athlètes de haut niveau.

[Kiwifrog]

"Elle s'était réveillée le lendemain matin, nue sur un lit avec une béquille dans le vagin, entourée de deux hommes nus et d'autres habillés." C'est d'un glauque...

[HugoltBolt]

Ils vont payer cher leurs actes.

Les subterfuges utilisés par la défense afin de repousser voire de faire clore le dossier va venir alourdir la sentence qui va être rendue dans un climat bien plus tendus qu'à l'origine des faits, à bon entendeur...

Car depuis d'autres affaires sont venues "colorer" l'ambiance et faire le lit d'une prise de conscience (metoo, etc...) de la réalité de ces actes odieux. A cela s'ajoute les violences (à caractères non sexuel) faites aux femmes Haouas, Houkpatin, et tant d'autres y compris en récidive.

Je pense que la sentence va vouloir transmettre un message sociétal fort, ça va piquer.

Comme l'a dit par ailleurs Fitzerald (ancien talonneur et avocat de Grice) il serait grand tant de se pencher sur la santé mentale de ces athlètes de haut niveau.

 

Je pense aussi, ils vont charger.

 

Par contre la santé mentale c'est une chose et effectivement bien trop passée sous silence, en particulier dans ce sport.

Mais la phrase du procureur sur le sentiment de domination des rugbymen par rapport aux femmes (alors pas tous bien sûr, mais ils sont quand même beaucoup trop nombreux et dans absolument tous les clubs) est malheureusement tellement vraie... Et je pense également que les clubs y gagneraient à ne pas chercher à étouffer toutes les affaires qui concernent leurs joueurs. Parce qu'entre la posture "publique" forcée lorsque les affaires sortent dans la presse (exemple Haouas ici) et les agissements en off tant que l'affaire peut être etouffée, y a un monde.

[Paolinito]

Ils vont payer cher leurs actes.

Les subterfuges utilisés par la défense afin de repousser voire de faire clore le dossier va venir alourdir la sentence qui va être rendue dans un climat bien plus tendus qu'à l'origine des faits, à bon entendeur...

Car depuis d'autres affaires sont venues "colorer" l'ambiance et faire le lit d'une prise de conscience (metoo, etc...) de la réalité de ces actes odieux. A cela s'ajoute les violences (à caractères non sexuel) faites aux femmes Haouas, Houkpatin, et tant d'autres y compris en récidive.

Je pense que la sentence va vouloir transmettre un message sociétal fort, ça va piquer.

Comme l'a dit par ailleurs Fitzerald (ancien talonneur et avocat de Grice) il serait grand tant de se pencher sur la santé mentale de ces athlètes de haut niveau.

 

Si ça pouvait également servir de curseur de référence pour le probable futur renvoi en rappel par la défense ce serait pas mal.

 

En tout cas c'est sûr que tous les projecteurs vont être braqués sur la sentence à venir dans l'immédiat. Et comme le dit HuGoBolt juste au dessus, ça va devenir impérieux pour les clubs (au moins pros) de se pencher sur une sensibilisation auprès des joueurs, ne serait ce que pour leur image. Je serai d'ailleurs curieux de connaitre l'avis du club de Grenoble si la culpabilité est reconnue, ils vont devoir se faire petit sur ce coup là. 

[bazooka]

Je garde le souvenir de dirigeants dévastés.

Je ne saurais dire qui mais dans un interview à suivre les faits j'ai ce souvenir là.

Un dirigeant quasi en larme (sans doute bien informé des faits...?) se désolant de ce qui venait d'arriver, en colère contre des joueurs gâchant l'image du club alors qu'un gros travail avait été fait pour le remonter.