Les dérives du rugby
#301
Posté 13 décembre 2024 - 20:51
4 et 2 pour les autres
- rugbyasm77 aime ceci
#302
Posté 13 décembre 2024 - 21:13
C'est d'un glauque...
Faut-il le ré-écrire et le mettre en valeur ?
- Codorplusàvie aime ceci
#303
Posté 13 décembre 2024 - 22:40
- bazooka et Silhouette aiment ceci
#304
Posté 13 décembre 2024 - 22:51
Ils ont pris de lourdes peines, comme annoncé. Espérons que ça serve d'électrochoc chez certains gros c....
Ca concerne aussi ceux qui n'ont pas directement participe mais n'ont rien fait pour empecher:
- lecoon et Tonyasm! aiment ceci
#305
Posté 14 décembre 2024 - 00:46
Quant tu penses aux clubs qui ont fait jouer ces joueurs jusqu'à "la veille" du procès, sans scrupule, ni gêne.
Et nous, on est là à se demander quoi faire avec Fritz Lee qui a fait voler en l'air une chaise dans un bar...
- Caplan aime ceci
#306
Posté 14 décembre 2024 - 01:16
https://www.rugbyram...es-12390926.php
- cocotte 63, Silhouette, Caplan et 3 autres aiment ceci
#307
Posté 14 décembre 2024 - 03:17
Un article complet pour nous expliquer que les peines sont sévères, que les familles des accusés sont éplorées (ne pas oublier de bien insister deux fois sur les pleurs de l'enfant de Grice surtout).
Deux lignes pour nous parler de la victime de ces grands pervers, et encore... C'est pour nous dire que la pauvre, elle doit pas se souvenir de grand chose de toute façon.Un article à garder dans ses WC en plan B quand on est en panne de PQ.Une honte.
Pas envie de trop en rajouter, mais 100% en accord avec toi. Si on veut un symbole de plus du travail qui reste a faire ne serait-ce qu'autour de la notion de consentement, cet article et son ton "ca [ce qui arrive aux joueurs reconnus coupables] pourrait arriver a tout le monde" est parfait.
- Baba Yaga et Caplan aiment ceci
#308
Posté 14 décembre 2024 - 06:44
C'est vrai qu'ils ont que ce qu'ils méritent, mais ont peu quand même constater que certains meurtres sont moins sévèrement punis...
#309
Posté 14 décembre 2024 - 06:47
C'est vrai qu'ils ont que ce qu'ils méritent, mais ont peu quand même constater que certains meurtres sont moins sévèrement punis...
Ouhla, en direct du bar PMU, remettez la même pour le jeune homme s'il vous plaît.
- Caplan aime ceci
#310
Posté 14 décembre 2024 - 06:49
c'est un peu tôt..
par contre t'es un peu en retard pour les matines...
#311
Posté 14 décembre 2024 - 07:31
Cette nuit, Denis Coulson, Loïck Jammes et Rory Grice ont dormi en prison. Reconnus coupables par la cour d'assises de Gironde d'avoir violé en réunion Marie(*), dans la nuit du 11 au 12 mars 2017, ils ont été incarcérés vendredi soir à la maison d'arrêt de Gradignan. Les deux premiers ont été condamnés à 14 ans de réclusion criminelle, le troisième à 12 ans. La cour a donc suivi à la lettre les réquisitions de Philippe Vique, le procureur général.
Un jugement spectaculaire, avec sans doute une portée symbolique et la volonté de faire passer un message pour continuer à transformer la société, et la place des femmes. C'est ce que ressent d'ailleurs Gaessy Gros, un des avocats de Marie : « C'est un signal très fort envoyé aux hommes de ce pays, au monde du rugby et aux femmes aussi. Mesdames, vous êtes libres. Libres de vous enivrer, de sortir, de vous habiller comme vous voulez. Cette liberté n'a pas de prix. On a voulu la remettre en cause. Vous n'êtes pas la cause du danger. »
Pour Chris Farrell et Dylan Hayes, qui comparaissaient pour ne pas avoir su empêcher le crime, la justice a été plus clémente : le centre irlandais d'Oyonnax a été condamné à 4 ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis. Il est sorti libre mais devra porter un bracelet électronique. Dylan Hayes a également été condamné. Retraité depuis quelques mois, le Néo-Zélandais a pris deux ans avec sursis. Il a quitté le tribunal en compagnie de ses deux avocats, Me Arnaud Lucien et Me Charlotte Barriol.
Les trois principaux accusés se doutaient de l'issue du procès et s'étaient préparés. La veille, leurs avocats leur avaient conseillé de préparer un paquetage. Vendredi matin, quand Loïck Jammes a passé le portillon de sécurité du tribunal, il portait un sac à dos d'Aix-en-Provence, son club. La vie du talonneur a basculé dans un autre univers. Il y a un mois, il était titulaire contre Biarritz. Rory Grice, lui, jouait avec Oyonnax trois jours avant le début du procès.
Quand, peu après 20 h 30, après 8 heures de délibéré, le verdict est tombé, énoncé en public et devant les médias par la présidente de la cour d'assises Marie-Noëlle Billaud, son épouse était là, assise au deuxième rang, le casque sur les oreilles pour entendre la traduction des interprètes et saisir que sa vie allait être bouleversée. Presque simultanément, l'assistance a entendu les pleurs déchirants d'un bébé... Le dernier des enfants des Grice. Quand le Néo-Zélandais a quitté le banc des accusés pour rejoindre le box des accusés, cet espace vitré qui coupe le coupable du monde libre, son épouse a obtenu le droit d'aller chercher le bébé. Son père a donc pu l'embrasser avant d'être emmené par les policiers.
Denis Coulson a aussi pu dire au revoir à sa soeur et à son père qui ont assisté à l'intégralité des débats commencés le 2 décembre. Loïck Jammes, lui, était seul, entouré et réconforté par ses avocats, Me Jean-Félix Luciani et Me Denis Dreyfus, qui n'ont pas tardé à annoncer qu'ils feraient appel dès lundi. « Au début de ma plaidoirie ce matin (vendredi), a commenté Me Dreyfus, j'ai invité la cour et le jury que l'on ne fasse pas tomber les têtes sous les applaudissements du public. Ce soir, j'ai un peu ce sentiment dans un climat sociétal qui est compliqué sur le respect de la femme et toutes agressions. On peut comprendre la réaction vive d'un jury mais cela m'inquiète énormément parce qu'il me semble qu'on perd des repères et que l'on va dans une justice où le balancier est celui de l'extrême, et l'extrême, ce n'est pas la justice. »
Me Corinne Dreyfus-Schmidt, qui défend Denis Coulson, fera aussi appel. Très émue, aux bords des larmes, elle s'est dite « profondément choquée par ce délibéré qui va briser des vies ». « Nous allons faire appel, et nous effectuerons des demandes de mise en liberté. Comment peut-on envoyer en prison, sept ans après, des hommes qui avaient une vingtaine d'années au moment des faits ? » Si le procès s'est déroulé sept ans après le viol, c'est aussi parce qu'elle a, avec les autres avocats de la défense, usé de tous les recours possibles pour éviter aux cinq anciens joueurs de Grenoble d'être jugés devant les assises.
Leurs arguments et leurs plaidoiries - ils avaient tous réclamé l'acquittement - n'ont donc pas convaincu les trois magistrats professionnels et les six jurés. Les débats étaient à huis clos mais leurs arguments, on les a entendus pendant 15 jours dans la salle des pas perdus, lors de chaque interruption d'audience. Et parfois ce fut difficile de saisir leur axe de défense qui consistait à dire que Marie était consentante et que la vidéo de 55 secondes tournée par Denis Coulson montrait qu'elle était active selon eux.
Mais ces images de la chambre 908 ne sont pas les seuls éléments de ce sombre dossier, de cette affaire qui a éclaté le dimanche 12 mars 2017, au petit matin, quand une jeune femme de 20 ans s'est réveillée, nue, à cause d'une sensation étrange, celle d'avoir, a-t-elle dit, l'embout d'une béquille enfoncée dans le sexe.
Comment occulter le taux d'alcoolémie de la jeune femme, étudiante à l'époque, qui approchait les 3 grammes par litre de sang ? Comment ne pas voir les autres vidéos, celles qui montrent Marie sortir avec difficultés du taxi qui la dépose devant les portes de l'hôtel, vouloir repartir, tituber, être soutenue par Denis Coulson, portée par lui ? Comment ne pas songer à la banane, à la bouteille d'eau, ou à l'utilisation des deux béquilles sur lesquelles des traces d'ADN de Marie ont été retrouvées ?
La cour en a tenu compte et a décidé que Marie était bel et bien la victime d'un viol commis en réunion. À la fin de l'audience, en larmes, après sept ans d'épreuve et d'attente, elle est tombée dans les bras de sa mère et de ses amies, venues en nombre pour la soutenir.
- bazooka aime ceci
#312
Posté 14 décembre 2024 - 08:06
Faut-il le ré-écrire et le mettre en valeur ?
Perso je pense que oui.
Dans une vidéo tournée par l'un des accusés, utilisée comme un argument de consentement par la défense, on voit notamment la victime se faire aussi violer par deux autres objets. (extrait La montagne du jour)
- Tonyasm! aime ceci
#313
Posté 14 décembre 2024 - 08:56
Pas envie de trop en rajouter, mais 100% en accord avec toi. Si on veut un symbole de plus du travail qui reste a faire ne serait-ce qu'autour de la notion de consentement, cet article et son ton "ca [ce qui arrive aux joueurs reconnus coupables] pourrait arriver a tout le monde" est parfait.
Le sujet de l'article concerne le délibéré et la sentence qui en ressort avec tout ce que cela comporte, pas l'audience en elle même.
Les 10 jours d'audience se sont tenus à huis clos à la demande de la plaignante et de ses conseils.
Dans ton post immédiatement précédent tu trouves la peine très lourde clairement, les avocats des joueurs partagent ton avis puisqu'ils précisent qu'ils vont faire appel de cette sanction.
Je ne suis pas surpris par cette sentence, entre la nature odieuse des faits et le contexte actuel je l'ai vu arriver.
#314
Posté 14 décembre 2024 - 10:03
Ils ont pris de lourdes peines, comme annoncé. Espérons que ça serve d'électrochoc chez certains gros c....
Pas certain ! La loi n'a jamais empêché les infractions ! La nature humaine est ainsi..........................
- Bougnat et Breton aime ceci
#315
Posté 14 décembre 2024 - 10:51
https://www.rugbyram...es-12390926.php
endredi vers 20h45, le verdict est tombé après une longue attente. Denis Coulson et Loick Jammes ont écopé de quatorze ans de prison, Rory Grice de douze. Chris Farrell et Dylan Hayes ont été sanctionnés plus légèrement, comme attendu. Voilà le premier épilogue de la terrible nuit du 11 au 12 mars 2017.
(...)
Alors, après plus de huit heures de débat des jurés, les joueurs ont été sortis de leur isolement pour se présenter devant la cour à la nuit tombée et entendre la présidente Marie-Noelle Billaud égrener les sanctions : quatorze ans pour Coulson et Jammes, douze ans pour Grice. Il fallait comprendre que pour ces trois hommes, la soirée se poursuivrait entre quatre murs et derrière des barreaux jusquà nouvel ordre. On vit alors à quelques mètres de nous, des scènes terribles, Denis Coulson donnant une accolade à son père et à sa sur, en pleurs. On entendit les cris du dernier enfant de Rory Grice qui résonnaient dans la salle des pas perdus. Son épouse conservait sa dignité. Un tel drame concerne aussi les proches des coupables. Lavocate Corinne Dreyfus-Schmidt a parlé de sa "Consternation face à tant dinhumanité.. Monsieur Coulson est malade, il ne peut pas bien marcher. Je rappelle quil avait 21 ans moment des faits. Quel intérêt denvoyer des hommes en détention pour quatorze ans ? Quel intérêt pour la partie civile, quel intérêt pour la société ? Aucun, sinon briser encore des vies. Je suis extrêmement choquée par ce délibéré. Nous allons faire appel dès demain matin de la décision et nous allons faire une demande de mise en liberté." Les avocats de Loick Jammes et de Rory Grice étaient sur la même longueur dondes.
Soutien de la jeune fille depuis sept ans, Anne Cadiot-Feidt, de son côté ne niait pas la douleur des parents des mis en cause, elle a trop dexpérience pour ignorer les multiples facettes de la justice et de ses rigueurs : "La justice a dit à la victime quelle nétait en rien responsable de ce qui lui était arrivé :.. Que la notoriété ne fait rien. La justice observe les faits. Et les comportements comme ceux des gens condamnés aujourdhui, sont ceux qui sont sanctionnés par la république ; cest très très dur (derrière elle, on entendait toujours les pleurs de lenfant de Grice) Il y a énormément de victimes collatérales dans cette affaire. Jai pensé pour les familles de ces hommes qui ne sont en rien responsables des actes de leurs proches. Nous allons gérer lappel. Pour le nouveau procès, il faut attendre environ dix-huit mois deux ans peut-être."
Un article complet pour nous expliquer que les peines sont sévères, que les familles des accusés sont éplorées (ne pas oublier de bien insister deux fois sur les pleurs de l'enfant de Grice surtout).
Deux lignes pour nous parler de la victime de ces grands pervers, et encore... C'est pour nous dire que la pauvre, elle doit pas se souvenir de grand chose de toute façon.
Un article à garder dans ses WC en plan B quand on est en panne de PQ.
Une honte.
Je partage à 200% ton avis (et celui de Silhouette et Bazooka).
Pour l'occasion replaçons juste que midi olympique et son corolaire rugbyrama, est détenu par le patron de La Dépêche : Jean-Michel Baylet. Ce personnage peu ragoutant, plusieurs fois secrétaire d'Etat et ministre, est accusé d'avoir violé une gamine. L'affaire a été classée pour prescription.(Wikipédia)
Et de "source parlementaire" il aurait été soupçonné de pratiquer le tourisme sexuel en Asie du sud-Est. Quand on sait l'âge moyen de la prostitution dans ces pays, c'est du bien beau aussi.
A partir de là, par principe tout ce qui relève de l'extra-sportif sur ces 3 torches culs, ne reçoit aucun crédit de ma part, et ne peut pas en recevoir. Et jamais je n'achèterais le midol, ni la Dépêche, question de principe. Quand à ce Jérôme Prévôt rédacteur de l'article, à votre avis il aurait vendu du beurre aux allemands ?
C'est vrai qu'ils ont que ce qu'ils méritent, mais ont peu quand même constater que certains meurtres sont moins sévèrement punis...
Bah en même temps tout dépend des circonstances du meurtre. Avec préméditation et intentionnel (pas accidentel), en général les peines sont jamais bien light...
Modifié par Le Modérateur, 14 décembre 2024 - 12:30 .
- Baba Yaga aime ceci
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