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Les dérives du rugby


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399 réponses à ce sujet

#16 RCV06

RCV06

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Posté 29 août 2024 - 10:45

Si tu lui demandes d'ouvrir grand la bouche, tout au fond de sa gorge, il parait que tu peux apercevoir la main de Laporte qui gesticule.

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À titre perso, ça fait plusieurs années que j'hésite à reprendre mon abonnement à l'ASM. Pas à cause des résultats en baisse, mais à cause de ce côté "marche ou crève" de plus en plus visible. Je me pose sans arrêt la question : est-ce que voir un jeu toujours plus rapide, toujours plus intense, mérite que des gars soient les victimes obligées de blessures graves, de commotions à répétition, qui font qu'ils deviendront "de sales vieux", voire pas vieux du tout  :crying: .

Certes, comme le dit fort justement RCV06 par ailleurs, il y a toujours la possibilité de dire stop et de faire autre chose, mais pour ça il faut avoir la tête bien faite et être bien entouré. Et accepter d'écouter les conseils qui dérangent, ce qui est rarement le cas quand on a 20 ans et du caractère (et ces gars-là en ont forcément).

D ans ce cas la on assume et on ne se plaint pas



#17 InASMWeTrust

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    Raoul Bitenbois III

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Posté 29 août 2024 - 10:51

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D ans ce cas la on assume et on ne se plaint pas

Sur le principe, quand on est des vieux cons comme nous avec de la bouteille, je suis d'accord. Concrètement, un jeune de 18 ans est pris dans cette machine qui le flatte, qui le fait rêver, et ne pas mettre le pied dedans, c'est dur, mais en sortir c'est encore plus dur. Surtout quand tu t'es jeté corps et âmes dans ce système, qui est celui, aussi, qui doit t'amener une sécurité professionnelle. 



#18 ZACH

ZACH

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Posté 29 août 2024 - 11:43

 

Témoignage d'une mère de joueur du Top 14 qui raconte les dérives du rugby : « La casse psychologique est énorme » C'est un témoignage poignant. Important. Marie est la mère d'un éminent joueur du Top 14. Heurtée par les récents événements qui ont terni l'image du rugby français, elle nous a adressé une lettre ouverte. Elle alerte sur la réalité actuelle, bien réelle, de ce sport. Pour ne pas peser sur la carrière de son fils, elle a choisi l'anonymat.

 

Septembre, c'est le mois où l'on inscrit ses enfants au sport. Les Jeux Olympiques de Paris ont fait naître de la ferveur et de la joie avec la natation, le tennis de table ou le judo. Pour le rugby, c'est plus compliqué. Ce sport estampillé « valeurs » s'est distingué de manière sordide dans la rubrique faits divers cet été : un international (Melvyn Jaminet) balançant des propos racistes sur les réseaux sociaux et deux de ses coéquipiers (Oscar Jegou et Hugo Auradou) interpellés par la police argentine, accusés de viol avec violence en réunion. Au cours d'une conversation avec Marie (1), nous avons été frappés par la pertinence et la clairvoyance de ses propos. Sa prise de parole veut éclairer les esprits.
 
 
(1) Le prénom a été modifié.

« Heureusement qu'il y avait les gars du 7. Ils ont sauvé l'honneur du rugby. Les voir célébrer leur victoire en dansant, avec légèreté, ça faisait du bien. Parce que pour le reste, entre l'affaire Jaminet et celle de Jegou et Auradou, le rugby, c'est flippant. Ces derniers mois, il y a eu aussi des cas de violence conjugale, ne l'oublions pas.

Le point de départ, c'est quasiment toujours une forte alcoolisation. Le rugby est devenu une manufacture de violence et de frustration. J'écoute ce que me raconte mon fils. Le mal-être des joueurs est puissant. Ils ne savent pas comment évacuer la pression, pas comment se régénérer. Et on ne leur apprend pas ! Ils se jettent dans l'alcool, la drogue. La cocaïne est en passe de supplanter la bière dans les troisièmes mi-temps aujourd'hui. Elle améliore la clairvoyance. Elle est un anti douleur qui aide à repousser les limites, la fatigue. Ses traces s'effacent en quelques jours. Nos jeunes sont en danger.

« Mon fils a été broyé, il a vécu une dépression comme d'autres. Beaucoup n'osent pas se l'avouer. Et, surtout, personne ne veut le voir »

Marie, mère d'un joueur du Top 14

 
 
 
 
 

Chaque fait divers raconte un mal-être profond. Pourquoi fait-on du sport si ce n'est pour trouver un équilibre intérieur ? On demande aux joueurs de performer jusqu'à ce qu'ils cassent, physiquement ou psychiquement. Qui les accompagne dans la dimension mentale ? Le cerveau, les émotions, c'est quand même plus important que les grammes de protéines dans un shaker. Ces jeunes hommes sont soumis à d'extrêmes exigences de performance. Le rugby n'est plus un jeu pour eux.

Mon fils été broyé, il a vécu une dépression, comme d'autres. Beaucoup n'osent pas se l'avouer. Et, surtout, personne ne veut le voir. Ceux qui montreraient des signes alarmants ne sont pas dépistés. Nombre de coaches n'apprécient pas l'intercession d'un psy. Ce simple mot est mal vu, peu entendu, dans le rugby. Les managers n'aiment pas se sentir dépossédés, ils veulent avoir la mainmise sur le mental de "leurs" joueurs. Dans la mythologie du rugby, l'entraîneur est un chef de guerre. Un coach mental qui débarquerait dans un vestiaire pour dire à un joueur : "Tu t'en fous du résultat, prends du recul. Respire. Trouve du plaisir", il ne ferait pas long feu.

J'ai vu mon fils et ses copains évoluer depuis l'école de rugby. Aujourd'hui, ce sport ne tire pas les joueurs vers le haut. Devoir "être un guerrier" chaque week-end, c'est compliqué. C'est un processus émotionnel particulier. Une fois dans cette zone mentale, il faut pouvoir en sortir, revenir au quotidien. Les ecchymoses voyagent du corps à l'âme. Ces hommes jeunes n'ont jamais le temps du "retour sur soi". On leur enseigne la "rush defense", mais aucune "self-défense" salvatrice pour l'âme. Qui les guide ? Qui est porteur d'un état d'esprit ? Ils étouffent, ne parviennent plus à s'ouvrir au reste du monde. Restent dans leur bulle, font de plus en plus rarement des études. Le rugby d'aujourd'hui, c'est deux Prime Time, chaque semaine, sur Canal+. Tout ça monte à la tête et influe sur les ego.

Et puis s'ajoute à ça le poids des réseaux sociaux. Le téléphone est une addiction qui commence au réveil et se poursuit jusqu'à l'endormissement. En existe-t-il de pire ? On exige de nos joueurs qu'ils soient costauds, résistants, qu'ils performent dur et remettent ça la semaine suivante. Il leur faut être lisses avec la presse, ne jamais faire de vagues. Et puis sympas avec les supporters qui les insultent sur les réseaux sociaux. Que font-ils de leurs 20 ans ? Mon fils s'est déclenché un zona, est tombé en dépression. Il aime ce jeu depuis qu'il est enfant mais a été à deux doigts de mettre fin à sa carrière. Certains matins, il avait mal au bide avant l'entraînement. J'entends tellement d'histoires de joueurs pleines de noirceur.

« Chaque week-end, on a peur de la violence des chocs. Ce qu'ils appellent un match couperet, c'est notre réalité : nous, les mères, nous sommes coupées en deux »

Marie, mère d'un joueur du Top 14

 
 
 

Que sont devenus les coaches ? Ils ne sont plus des papas ou des éducateurs. Beaucoup sont devenus des chefs d'atelier, attachés à fabriquer de la performance et produire des plans de jeu. Plus vraiment des figures inspirantes. La casse psychologique est énorme. Beaucoup de joueurs vivent seuls. Plus que jamais ils auraient besoin d'humanité. Ils reçoivent leurs instructions par SMS, des menus diététiques ou leur "dress-code" du jour : "Tu prends ton costume. Rdv à l'événement partenaire. Il y aura 200 personnes. Faudra être bon."

Après un Championnat sous tension, on a envoyé de jeunes hommes en tournée d'été. L'intérêt sportif était nul. Le but d'une tournée est ailleurs, développer les êtres, les relations humaines. Aider à comprendre ce que signifie "faire équipe". Dans la nuit argentine, où étaient les hommes de quart pour guider nos matelots sur le pont ? Loin de tout, les digues ont lâché.

Être mère d'un joueur est devenu une souffrance, psychologique autant que physiologique. C'est notre chair qui souffre, qu'il gagne ou bien qu'il perde. Chaque week-end, on a peur de la violence des chocs. Ce qu'ils appellent un match couperet, c'est notre réalité : nous, les mères, nous sommes coupées en deux. On a peur pour leur colonne vertébrale, leurs genoux. Et surtout leur tête. Les commotions cérébrales sont devenues légion. Mon fils a eu un black-out de dix jours. Tout ce qu'on vit est un déchirement. Et pourtant il y avait pire. Je suis sans mots, j'aimerais témoigner mon amour à la maman de Medhi Narjissi (2). Mais je ne sais que lui dire. Le rugby lui a pris son fils. »

(2) Medhi Narjissi, jeune espoir du Stade Toulousain, a été emporté par une vague en Afrique du Sud, le 7 août, lors d'une tournée des U18 de l'équipe de France.

 

 

De mon point de vue, ce témoignage dit bien le problème du rugby dont une partie est societale.

En revanche, la structure du témoignage, les éléments de langage utilisés proches de ceux d’un psychologue me font douter que ce soit réellement une maman qui le tienne.

Je verrais plutôt un récit écrit par un journaliste lui prêtant comme porteur une maman de joueur….

 

Quoiqu’il en soit, le problème de base reste l’alcool à outrance et les dérives qui en découlent.

J’ai dénoncé ce fléau pour notre cher club durant la période Decro/ Franky, en le nommant «  le fête du slip ».

Visiblement la fête du slip dépasse largement les frontières de notre territoire, mais à ce point, c’est édifiant.

Je ne crois pas totalement au fait que l’alcool et la drogue soit une réponse intrinsèque à la pression et aux enjeux du sport de haut niveau. Je crois davantage à une culture propre à ce sport et aux lâchetées  des dirigeants qui ferment les yeux.

 

Il y a warning et je souhaite à F Grill d’avoir les couilles pour ne pas lâcher l’affaire tout comme les managers de club qui se montrent intransigeants avec leurs joueurs.


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#19 RCV06

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Posté 29 août 2024 - 11:54

Sur le principe, quand on est des vieux cons comme nous avec de la bouteille, je suis d'accord. Concrètement, un jeune de 18 ans est pris dans cette machine qui le flatte, qui le fait rêver, et ne pas mettre le pied dedans, c'est dur, mais en sortir c'est encore plus dur. Surtout quand tu t'es jeté corps et âmes dans ce système, qui est celui, aussi, qui doit t'amener une sécurité professionnelle. 

Le secret c'est l entourage, peut ou pas de problème pour les "fils de" car ils sont bien conseillés.

Le mec qui émerge dans l Est et qui doit s'exiler jeune au ST à l ASM ou en RP, et qui n a pas des parents spécialement du milieu, pour lui c'est très dur et le taux d échec doit être costaud.


De mon point de vue, ce témoignage dit bien le problème du rugby dont une partie est societale.

En revanche, la structure du témoignage, les éléments de langage utilisés proches de ceux d’un psychologue me font douter que ce soit réellement une maman qui le tienne.

Je verrais plutôt un récit écrit par un journaliste lui prêtant comme porteur une maman de joueur….

 

Quoiqu’il en soit, le problème de base reste l’alcool à outrance et les dérives qui en découlent.

J’ai dénoncé ce fléau pour notre cher club durant la période Decro/ Franky, en la nommant «  le fête du slip ».

Visiblement la fête du slip dépasse largement les frontières de notre territoire, mais à ce point, c’est édifiant.

Je ne crois pas totalement au fait que l’alcool et la drogue soit une réponse intrinsèque à la pression et aux enjeux du sport de haut niveau. Je crois davantage à une culture propre à ce sport et au lâcheté des dirigeants qui ferment les yeux.

 

Il y a warning et je souhaite à F Grill d’avoir les couilles pour ne pas lâcher l’affaire tout comme les managers de club qui se montrent intransigeants avec leurs joueurs.

Ça je suis pas sur, je pense que la coke doit bien circuler dans d'autres vestiaires et pas que pour ses vertus récréatives.

Par contre je crois qu il y a un lien générationnel. Nous les vieux avons connu l alcool et pas qu un peu, mais perso a part un peu de shit chez quelques rares coéquipiers et de façon récréative dans les sorties hors 3 éme mi temps, je n ai jamais rien vu d'autre circuler, même quand j étais en région parisienne.


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#20 ZACH

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Posté 29 août 2024 - 12:08

 

« Un grand coup dans la gueule » : après un été dramatique, le rugby français veut du changement Florian Grill, René Bouscatel, Philippe Saint-André, Malik Hamadache, Didier Codorniou : cinq acteurs du rugby français témoignent sur un été où leur sport a plus fait parler en dehors des terrains que dessus.

 

 
Les trois questions
1/ Que se passe-t-il dans le rugby ?
2/ Qu'est devenu le rugby ?
3/ Que dire aux gens pour qu'ils continuent à suivre le rugby et à inscrire leurs enfants à ce sport ?
 
 
Florian Grill, président de la FFR

 

« Il y a des règles à respecter et on doit les resserrer »

Florian Grill

 
 
 

1/ « Je n'ai pas attendu les événements de l'été pour mettre les pieds dans le plat sur le fait qu'il y avait des problèmes d'alcool, de cocaïne, de violences sexuelles, de violences physiques et des propos racistes dans le rugby. Quand on a lancé en février avec la LNR (ligue nationale de rugby), le groupe de travail sur les addictions, c'est parce que l'on sentait que quelque chose dysfonctionnait. Mais ce n'est pas propre au rugby mais à la société dans son ensemble. »

2/ « Depuis un an et notre élection à la fédé, on a décidé de mettre fin au principe qui pouvait préexister consistant à mettre la poussière sous le tapis. Tout le monde doit aussi comprendre, et notamment le plus haut niveau, que porter le coq, incarner et représenter le rugby donne des droits et des devoirs. Il y a des règles à respecter et on doit les resserrer. Mais je ne veux pas que quelques cas dramatiques jettent un voile sombre sur tout le rugby. »

 
 

3/ « Le rugby a une vraie capacité à diffuser et apprendre des valeurs, les volontaires bénévoles dans les clubs y sont dédiés corps et âme et la réalité du rugby n'est pas les événements dramatiques de cet été. Je continue à penser que s'il y avait plus de rugby dans la société, la société se porterait mieux. »

René Bouscatel, président de la LNR

 

« Je suis inquiet pour le rugby comme je le suis actuellement pour la société en général.  »

René Bouscatel

 
 
 

1/ « Les affaires de cet été sont toutes de natures différentes. Je veux espérer que ce soit malheureusement la loi des séries même s'il y a quelques faits divers très ponctuels. Les joueurs de rugby, comme les autres sportifs, n'échappent pas à l'évolution de la société avec une banalisation de certaines pratiques et le refus de l'autorité. On doit essayer de mieux les maîtriser. On y travaille déjà dans le cadre du plan stratégique de la Ligue pour effectuer de la prévention des addictions et des risques psychosociaux mais aussi de l'accompagnement. »

2/ « Depuis toujours, on a essayé de former non seulement des joueurs mais aussi des hommes. C'est encore aujourd'hui plus nécessaire. Je suis inquiet pour le rugby comme je le suis actuellement pour la société en général. On doit avoir une réflexion encore plus approfondie sur les procédures. Il faut notamment trouver une nouvelle organisation pour les tournées de l'équipe de France. »

3/ « Malgré ces drames, le rugby reste une école de vie. Nous ne sommes pas devenus pour rien le deuxième sport le plus populaire en France. Ses valeurs de solidarité perdurent et sont respectées. »

Philippe Saint-André, ancien international (69 sélections) et ancien sélectionneur du XV de France (2012 à 2015)

 

« Une prise de conscience individuelle et collective est nécessaire. »

Philippe Saint-André

 
 
 

1/ « Ce que l'on vit dans le rugby s'explique en partie par l'évolution de la société, des moeurs, des réseaux sociaux. Dès qu'il y a un problème tout se sait. On doit encore davantage faire un travail de formation chez les jeunes sans avoir peur de sanctionner quand il y a des erreurs mais aussi gérer complètement différemment les troisièmes mi-temps. On ne peut plus se comporter comme avant. Le rugby va devoir se protéger comme le font d'autres sports professionnels, dont le football, depuis très longtemps. »

2/ « Nous avons pris un grand coup dans la gueule après toutes ces affaires. Une prise de conscience individuelle et collective est nécessaire. Ce n'est pas parce que tu es sportif de haut niveau que tu peux te permettre de faire n'importe quoi. On doit encore plus les encadrer. »

3/ « Ce qui s'est passé n'est pas acceptable mais ça reste des cas isolés. Le rugby apprend la vie en communauté, le respect de l'éducateur, des règles, de l'adversaire et de l'arbitre. Mais on ne doit pas se sentir intouchables comme on l'a peut-être cru à un moment. On doit se battre sur nos valeurs ancestrales qui ont fait notre différence et la force de ce sport. »

Malik Hamadache, président de Provale (syndicat des joueurs)

 

« Il faut trouver des solutions, même excessives, pour protéger les joueurs. »

Malik Hamadache

 
 
 

1/ « Il n'y a pas d'explication à l'inexplicable. Ces trois cas récents sont différents et ne peuvent pas être reliés les uns aux autres. Nous sommes peinés de voir que le rugby est stigmatisé. Mais aussi de voir que tout le travail effectué par Provale, Tech XV (syndicat des entraîneurs et éducateurs), la Ligue ou la Fédération est terni alors que de nombreuses actions positives ne sont malheureusement pas visibles. C'est dommage, d'autant plus que nous effectuons un gros travail de prévention pour éviter ça. »

2/ « Le rugby est différent, il progresse avec une forte médiatisation. Mais les valeurs qu'il véhicule n'ont pas changé. J'entends beaucoup parler d'abus d'alcool et de stupéfiants qu'on incombe à la 3e mi-temps. Mais il s'agit d'un problème sociétal, pas uniquement du rugby. Il faut trouver des solutions, même excessives, pour protéger les joueurs. »

3/ « Quoi de mieux que de voir l'équipe de France à 7 médaillée d'or aux Jeux Olympiques ? Quoi de mieux que de voir le Stade Toulousain faire le doublé (Championnat - Coupe d'Europe) ? Quoi de mieux que toutes ces émotions transmises grâce au rugby, quel que soit le niveau. Le rugby est un beau sport qui fédère et nous apprend la valeur de faire partie d'un collectif. »

Didier Codorniou, candidat à la présidence de la FFR

 

« Il y a une perte d'autorité au plus haut niveau. Il est temps de réagir. »

Didier Codorniou

 
 
 

1/ « Il y a une perte d'autorité au plus haut niveau. Il est temps de réagir. Les présidents de clubs amateurs, que j'ai rencontrés, m'ont fait part de grandes souffrances, de grandes difficultés. Ils n'ont pas d'interlocuteurs disponibles quand ils veulent entrer en contact avec la Fédé. »

2/ « Notre sport est montré du doigt, et sa crédibilité entamée par des tragédies, du désordre, des tensions. Il n'a pas perdu ses valeurs inimitables mais on s'aperçoit qu'elles sont fragiles. Par ailleurs, trop de normes et de complexité mettent en péril les bénévoles et leur implication. L'avènement du professionnalisme dans les années 90 a fait évoluer le rugby dans sa pratique, son fonctionnement et sa notoriété. Le rugby est aujourd'hui à deux vitesses et il faut décloisonner cela. »

3/ « Il ne faut pas jeter l'opprobre sur les licenciés, les bénévoles et les clubs car le rugby reste un vecteur important de socialisation et d'intégration. Mais nous allons restaurer la confiance, et instaurer davantage de discipline et d'autorité. »

 

Putain Codorniou quelle grosse merde.

Les autres témoignages montrent une hauteur de vue raisonnée mais Codorniou, je ne pensais pas qu’il était aussi con et sa posture politique n’excuse pas tout. Berk 


Le secret c'est l entourage, peut ou pas de problème pour les "fils de" car ils sont bien conseillés.

Le mec qui émerge dans l Est et qui doit s'exiler jeune au ST à l ASM ou en RP, et qui n a pas des parents spécialement du milieu, pour lui c'est très dur et le taux d échec doit être costaud.


Ça je suis pas sur, je pense que la coke doit bien circuler dans d'autres vestiaires et pas que pour ses vertus récréatives.

Par contre je crois qu il y a un lien générationnel. Nous les vieux avons connu l alcool et pas qu un peu, mais perso a part un peu de shit chez quelques rares coéquipiers et de façon récréative dans les sorties hors 3 éme mi temps, je n ai jamais rien vu d'autre circuler, même quand j étais en région parisienne.

Oui tu as absolument raison pour la drogue 


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#21 RCV06

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Posté 29 août 2024 - 12:10

Putain Codorniou quelle grosse merde.

Les autres témoignages montrent une hauteur de vue raisonnée mais Codorniou, je ne pensais pas qu’il était aussi con et sa posture politique n’excuse pas tout. Berk 


Oui tu as absolument raison pour la drogue 

La politique même sportive rend con


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#22 Codorplusàvie

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Posté 29 août 2024 - 12:20

Le secret c'est l entourage, peut ou pas de problème pour les "fils de" car ils sont bien conseillés.
Le mec qui émerge dans l Est et qui doit s'exiler jeune au ST à l ASM ou en RP, et qui n a pas des parents spécialement du milieu, pour lui c'est très dur et le taux d échec doit être costaud.

Ça je suis pas sur, je pense que la coke doit bien circuler dans d'autres vestiaires et pas que pour ses vertus récréatives.
Par contre je crois qu il y a un lien générationnel. Nous les vieux avons connu l alcool et pas qu un peu, mais perso a part un peu de shit chez quelques rares coéquipiers et de façon récréative dans les sorties hors 3 éme mi temps, je n ai jamais rien vu d'autre circuler, même quand j étais en région parisienne.

En même temps, quand tu jouais dans les années 20,c'etait plutôt l'opium que la coke qui était à la mode.

De mon point de vue, ce témoignage dit bien le problème du rugby dont une partie est societale.
En revanche, la structure du témoignage, les éléments de langage utilisés proches de ceux dun psychologue me font douter que ce soit réellement une maman qui le tienne.
Je verrais plutôt un récit écrit par un journaliste lui prêtant comme porteur une maman de joueur.
 
Quoiquil en soit, le problème de base reste lalcool à outrance et les dérives qui en découlent.
Jai dénoncé ce fléau pour notre cher club durant la période Decro/ Franky, en le nommant «  le fête du slip ».
Visiblement la fête du slip dépasse largement les frontières de notre territoire, mais à ce point, cest édifiant.
Je ne crois pas totalement au fait que lalcool et la drogue soit une réponse intrinsèque à la pression et aux enjeux du sport de haut niveau. Je crois davantage à une culture propre à ce sport et aux lâchetées  des dirigeants qui ferment les yeux.
 
Il y a warning et je souhaite à F Grill davoir les couilles pour ne pas lâcher laffaire tout comme les managers de club qui se montrent intransigeants avec leurs joueurs.

Une maman psy peut-être ?

Chez nous on est tranquille puisqu'on a un manager qui est à 95% de grinta fin du slip.

Pour ce qui est de la coke, il y a une vingtaine d'années, une association avait fait analyser des prélèvements effectués dans les toilettes de l'Assemblée Nationale et ils avaient retrouvé dans presque tous les chiottes des traces de coke.
Ce qui expliquerait le refus par ces "décisionnaires" de modifier ou supprimer cette fameuse loi de 1970.
Quand je vois l'attitude et le regard de certains politiques actuels, même très hauts placés, je suis bien conscient que rien n'a changé.
Quand un ou des produits sont interdits, il est très difficile, pour des raisons financières, politique et d'éthique, de mettre en place une politique sérieuse de prévention et d'éducation.
Et c'est pour cette raison que certains pays comme l'Uruguay et le Portugal par exemple, jusqu'alors très durement touchés, sont en train d'avoir de très bons résultats en matière de diminution de consommations après avoir effectué un virage à 180° il y à peu.
Braver un interdit, flirter avec la répression avec des produits de plus en plus abordables (coke, crack) est le cocktail parfait pour personnes fragilisées qu'elles soient âgées, jeunes, hommes ou femmes dans tous les milieux.
En tous cas, si la sanction mise en place depuis 1970 était efficace, on devrait avoir moins de problèmes toxicomaniaques.
Or c'est tout l'inverse qui s'est et se produit.
Après, est-ce l' intérêt d'avoir une société saine d'esprit ?
De nombreux écrivains, philosophes et sociologues ont abondamment écrit à ce sujet.
Une récente discussion avec un pêcheur, gardien de prison de son métier, irait même presque dans ce sens, puisqu'il me disait que s'il n' y avait pas de shit qui rentrait dans les prisons, leurs conditions de travail seraient bien plus invivables qu'elles ne le sont déjà.
Comme quoi...
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#23 clum63_

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Posté 29 août 2024 - 12:54

Ouais... Alors oui il y a des comportements de merde dans tous les sports, mais ça fait quelques temps que le rugby développe une spécificité propre en la matière tout de même. Je pense vraiment qu'il y a quelque chose de particulier à la culture rugbystique, la misogynie y est plus forte qu'ailleurs, le rapport à l'alcool aussi, le masculanisme n'en parlons pas, et on sait tous de quel côté ce sport penche, et comment ce côté se radicalise.

De plus je ne crois pas particulièrement que le professionnalisme soit un facteur plus aggravant que dans d'autres sports


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#24 bazooka

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Posté 29 août 2024 - 14:39

La vraie question, si la main apparaît là, c'est par où est rentré le bras ? 

 

On l'aurait entendu dire : Tourne ton cul que je t'arrache une dent B) :P

 

En marge cette connerie, le témoignage de cette mère (ou autre) est édifiant.

Qu'elle qu'en soit l'origine la réalité dépeinte est bien celle là.

Perso je ne regarde plus que l'ASM en différé grâce à Sowip et l'EDF et encore pas tous les matchs pour l'un comme pour l'autre, un peu d’Europe aussi.

En fait je m’ennuie assez souvent face à ces parties d'autobus ballon. :tutu:


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#25 Jean Paul Belmondo

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Posté 29 août 2024 - 16:29

Le secret c'est l entourage, peut ou pas de problème pour les "fils de" car ils sont bien conseillés.

 

 

 

ça a moyennement marché avec le fils Auradou quand même ... 


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#26 pims

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Posté 29 août 2024 - 16:59

Le secret c'est l entourage, peut ou pas de problème pour les "fils de" car ils sont bien conseillés.

ou alors ils sont bien couverts :P


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#27 el landeno

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Posté 29 août 2024 - 18:08

ou alors ils sont bien couverts :P

je ne serais pas surpris que la filière Sud Américaine du Stade Francais ait rendu un fier service au fils Auradou et par ricochet à Jegou



#28 ZACH

ZACH

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Posté 29 août 2024 - 18:24

En même temps, quand tu jouais dans les années 20,c'etait plutôt l'opium que la coke qui était à la mode.
Une maman psy peut-être ?

Chez nous on est tranquille puisqu'on a un manager qui est à 95% de grinta fin du slip.

Pour ce qui est de la coke, il y a une vingtaine d'années, une association avait fait analyser des prélèvements effectués dans les toilettes de l'Assemblée Nationale et ils avaient retrouvé dans presque tous les chiottes des traces de coke.
Ce qui expliquerait le refus par ces "décisionnaires" de modifier ou supprimer cette fameuse loi de 1970.
Quand je vois l'attitude et le regard de certains politiques actuels, même très hauts placés, je suis bien conscient que rien n'a changé.
Quand un ou des produits sont interdits, il est très difficile, pour des raisons financières, politique et d'éthique, de mettre en place une politique sérieuse de prévention et d'éducation.
Et c'est pour cette raison que certains pays comme l'Uruguay et le Portugal par exemple, jusqu'alors très durement touchés, sont en train d'avoir de très bons résultats en matière de diminution de consommations après avoir effectué un virage à 180° il y à peu.
Braver un interdit, flirter avec la répression avec des produits de plus en plus abordables (coke, crack) est le cocktail parfait pour personnes fragilisées qu'elles soient âgées, jeunes, hommes ou femmes dans tous les milieux.
En tous cas, si la sanction mise en place depuis 1970 était efficace, on devrait avoir moins de problèmes toxicomaniaques.
Or c'est tout l'inverse qui s'est et se produit.
Après, est-ce l' intérêt d'avoir une société saine d'esprit ?
De nombreux écrivains, philosophes et sociologues ont abondamment écrit à ce sujet.
Une récente discussion avec un pêcheur, gardien de prison de son métier, irait même presque dans ce sens, puisqu'il me disait que s'il n' y avait pas de shit qui rentrait dans les prisons, leurs conditions de travail seraient bien plus invivables qu'elles ne le sont déjà.
Comme quoi...

Oui le sujet est plus complexe, tu as raison.

Toutefois, laisser le contrôle de son esprit à ce fléau des drogues dures amène  à perdre son âme.

Vive l’ absinthe 


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#29 Codorplusàvie

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Posté 29 août 2024 - 19:02

Oui le sujet est plus complexe, tu as raison.
Toutefois, laisser le contrôle de son esprit à ce fléau des drogues dures amène  à perdre son âme.
Vive l absinthe 


Ahhhhh l'Absinthe !
Quel merveilleux breuvage.
Une belle découverte grâce au rugby.
Qu'est-ce que j'étais fier de ma collection des différentes variétés fut un temps.
D'ailleurs j'en profite pour lancer un appel...
Je suis à la recherche d'une fontaine à eau pour Absinthe.
Si possible en porcelaine avec motifs peints style années 30 et ses quatre robinets en laiton.
Une en crystal me conviendrait, mais je préférerais celle porcelaine.
Et bien entendu à un prix raisonnable, je n'ai même pas le salaire d'un joueur du ST, c'est dire si je suis pauvre.
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#30 Toorop

Toorop

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Posté 29 août 2024 - 19:37

Ouais... Alors oui il y a des comportements de merde dans tous les sports, mais ça fait quelques temps que le rugby développe une spécificité propre en la matière tout de même. Je pense vraiment qu'il y a quelque chose de particulier à la culture rugbystique, la misogynie y est plus forte qu'ailleurs, le rapport à l'alcool aussi, le masculanisme n'en parlons pas, et on sait tous de quel côté ce sport penche, et comment ce côté se radicalise.
De plus je ne crois pas particulièrement que le professionnalisme soit un facteur plus aggravant que dans d'autres sports


J'ajouterais l'homophobie à ta liste
Pas plus tard que ce matin, en arrivant aux Gravanches, un entraîneur fier de sa connerie, s'adressant à ses joueurs (cadets) : "bon, les 3/4, faites pas vos tarlouzes !"
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