Le secret c'est l entourage, peut ou pas de problème pour les "fils de" car ils sont bien conseillés.
Le mec qui émerge dans l Est et qui doit s'exiler jeune au ST à l ASM ou en RP, et qui n a pas des parents spécialement du milieu, pour lui c'est très dur et le taux d échec doit être costaud.
Ça je suis pas sur, je pense que la coke doit bien circuler dans d'autres vestiaires et pas que pour ses vertus récréatives.
Par contre je crois qu il y a un lien générationnel. Nous les vieux avons connu l alcool et pas qu un peu, mais perso a part un peu de shit chez quelques rares coéquipiers et de façon récréative dans les sorties hors 3 éme mi temps, je n ai jamais rien vu d'autre circuler, même quand j étais en région parisienne.
En même temps, quand tu jouais dans les années 20,c'etait plutôt l'opium que la coke qui était à la mode.
De mon point de vue, ce témoignage dit bien le problème du rugby dont une partie est societale.
En revanche, la structure du témoignage, les éléments de langage utilisés proches de ceux dun psychologue me font douter que ce soit réellement une maman qui le tienne.
Je verrais plutôt un récit écrit par un journaliste lui prêtant comme porteur une maman de joueur.
Quoiquil en soit, le problème de base reste lalcool à outrance et les dérives qui en découlent.
Jai dénoncé ce fléau pour notre cher club durant la période Decro/ Franky, en le nommant « le fête du slip ».
Visiblement la fête du slip dépasse largement les frontières de notre territoire, mais à ce point, cest édifiant.
Je ne crois pas totalement au fait que lalcool et la drogue soit une réponse intrinsèque à la pression et aux enjeux du sport de haut niveau. Je crois davantage à une culture propre à ce sport et aux lâchetées des dirigeants qui ferment les yeux.
Il y a warning et je souhaite à F Grill davoir les couilles pour ne pas lâcher laffaire tout comme les managers de club qui se montrent intransigeants avec leurs joueurs.
Une maman psy peut-être ?
Chez nous on est tranquille puisqu'on a un manager qui est à 95% de grinta fin du slip.
Pour ce qui est de la coke, il y a une vingtaine d'années, une association avait fait analyser des prélèvements effectués dans les toilettes de l'Assemblée Nationale et ils avaient retrouvé dans presque tous les chiottes des traces de coke.
Ce qui expliquerait le refus par ces "décisionnaires" de modifier ou supprimer cette fameuse loi de 1970.
Quand je vois l'attitude et le regard de certains politiques actuels, même très hauts placés, je suis bien conscient que rien n'a changé.
Quand un ou des produits sont interdits, il est très difficile, pour des raisons financières, politique et d'éthique, de mettre en place une politique sérieuse de prévention et d'éducation.
Et c'est pour cette raison que certains pays comme l'Uruguay et le Portugal par exemple, jusqu'alors très durement touchés, sont en train d'avoir de très bons résultats en matière de diminution de consommations après avoir effectué un virage à 180° il y à peu.
Braver un interdit, flirter avec la répression avec des produits de plus en plus abordables (coke, crack) est le cocktail parfait pour personnes fragilisées qu'elles soient âgées, jeunes, hommes ou femmes dans tous les milieux.
En tous cas, si la sanction mise en place depuis 1970 était efficace, on devrait avoir moins de problèmes toxicomaniaques.
Or c'est tout l'inverse qui s'est et se produit.
Après, est-ce l' intérêt d'avoir une société saine d'esprit ?
De nombreux écrivains, philosophes et sociologues ont abondamment écrit à ce sujet.
Une récente discussion avec un pêcheur, gardien de prison de son métier, irait même presque dans ce sens, puisqu'il me disait que s'il n' y avait pas de shit qui rentrait dans les prisons, leurs conditions de travail seraient bien plus invivables qu'elles ne le sont déjà.
Comme quoi...