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[Ptolémée]

j'ai rêvé d'un 50/22 trouvé par Belleau, avec un sauteur trouvé et pas d'en avant sur les deux premières passes.

Ca sera peut être sur ce match là...

 

espérons !

reste qu'une victoire me suffirait amplement 

[RCV06]

j'ai rêvé d'un 50/22 trouvé par Belleau, avec un sauteur trouvé et pas d'en avant sur les deux premières passes.

Ca sera peut être sur ce match là...

Tu fais souvent des cauchemars comme ça, va falloir consulter

[ZACH]

Quelqu’un aurait il le papier de LM sur Bertrand Rioux 

Merci d’avance 

[grospaquet33]

Quelqu’un aurait il le papier de LM sur Bertrand Rioux 

Merci d’avance 

 

 

"Tu te dis que tu as œuvré dans un très grand club du rugby français" : Bertrand Rioux revient sur ses 42 ans passés à l'ASM Article réservé aux abonnés

Publié le 02/10/2024 à 10h00

Bertrand Rioux, au centre, entouré de son capitaine de la saison 93-94, Jean-Marc Lhermet (à gauche) et de Patrick Boucheix (à droite) avec lequel il a formé le duo d’entraîneurs deux saisons. © Francis CAMPAGNONI

En juin dernier, c’est un « pilier » de l’ASM rugby qui a quitté ses dernières fonctions dans le club où il est arrivé, joueur, à l’âge de 20 ans. Il s’agit de Bertrand Rioux, l’homme aux multiples vies en « jaune et bleu ».

Loyal, fidèle, humaniste, bienveillant… Bertrand Rioux a reçu la semaine dernière un panel d’éloges des intervenants à son départ à la retraite. Des marques d’estime méritées pour un serviteur de l’ASM qui a vécu tout ou presque dans ce club qu’il a rejoint en 1982 comme jeune demi de mêlée prometteur. De tout ce que vous avez vécu, quelle période vous a le plus marqué ? « Celle de joueur, car le rugby... Le jeu était ma passion. J’ai passé plus de dix ans sur le terrain à me régaler, avec des hommes exceptionnels à mes côtés. » premium Après la défaite de l'ASM Clermont à l'USAP : Christophe Urios s'est-il trompé de stratégie ? Lesquels en particulier ? « À mon arrivée à l’ASM, j’ai été marqué par des joueurs cadres de l’époque : le capitaine Michel Tonon et puis Picard, Rizon, Marocco… Des mecs que je badais avant d’être à Clermont. Sans oublier Roger Aguerre qui jouait à l’ouverture, qui était international. Je m’adressais presque à lui en disant Monsieur (sourires). » Vous avez la particularité de finir votre carrière de joueur tout en étant entraîneur de la première ? « Oui, même si la dernière saison, j'ai très peu joué. J’avais déjà un peu basculé sur le rôle de coach. J’étais prof de sport avec option rugby, j’étais sans doute un peu programmé. Ça n’a pas été simple de plonger directement à ce poste, avec des joueurs qui étaient aussi des partenaires de jeu. Et puis, je devais coacher des joueurs comme Saint-André, Juillet, Lhermet… qui m’avaient adoubé mais je devais être à la hauteur. Mais j’avais à mes côtés un super mec avec « babouche » (Patrick Boucheix). » Y a-t-il une saison plus marquante que les autres ? « La saison 1993-1994 a été une aventure à part, exceptionnelle. Il y avait beaucoup de qualité, le recrutement avait été excellent (Menieu, Versailles, Ducluzeau…), c’était l’éclosion d’Arnaud Costes. »  « Il y avait beaucoup de connivence entre nous, une ambiance unique et un super état d’esprit. Et puis, on basculait cette année-là sur un mode d’entraînement plus sérieux. On s’est mis à travailler de façon plus professionnelle. » empty (empty) Après, vous devenez éducateur, vous partez entraîner 2 ans le club de Riom, et vous revenez patron du centre de formation… « C’est Jean-Marc Lhermet qui me fait basculer sur la formation. Il avait posé les fondations et j’ai pris la suite. Il m’a mis entre les mains un truc qu’il avait super bien monté. Je n’ai vécu que du bonheur pendant plus de 10 ans. » Top 14 : l'ASM Clermont a-t-elle vraiment deux équipes ? Écoutez le nouvel épisode de notre podcast Avec, on imagine, en point d’orgue, l’année 2010 ? Complètement, l’année des trois titres : le Brennus, les Espoirs et les Crabos. Un aboutissement pour la formation de l’ASM puisque chez les pros, la majorité sortait de chez nous, les Rougerie, Malzieu, Floch, Domingo, Lapandry, Nalaga… Pareil en 2017, avec Iturria, Pato (Fernandez), Penaud, Raka, Cancoriet… » Que retiendrez-vous de toutes ces vies à l’ASM ? « La formation des joueurs qui ont amené 17 finales jouées entre 2010 et 2019, dont 9 titres. C’est incroyable et je peux réciter tous les titres : ceux en Espoirs, ceux des pros bien sûr… Là, tu te dis que tu as œuvré dans un des très grands clubs du rugby français. » Propos recueillis par Christophe Buron En douze années de carrière, passées à la mêlée, Bertrand Rioux, spécialiste de la passe en plongeant, a « usé » un grand nombre de demis d’ouverture : Jean-Pierre Laparra, Brian Mullen, Yves Lafarge, Didier Farenq, Roger Aguerre, Francis Gosse, Fabien Bertrank, Marc Pradier, Laurent Romeu, Eric Nicol. Bio express 1982 - 1993. Douze saisons comme joueur. Premier match à Perpignan le 29 août 1982, premier match au Michelin face à Angoulême en challenge Du Manoir la semaine suivante. Le tout dernier joué, remplaçant à la mêlée, le 12 décembre 1993. 1993-1995. Double finale comme entraîneur. En duo avec Patrick Boucheix, et Victor Boffelli comme manager, il enchaîne comme coach avec deux finales au printemps 1994, perdues face à l’USAP (Du Manoir) et Toulouse (championnat).  1998-2002. Éducateur à l'école de rugby. Après deux saisons avec la première, il revient à la source des catégories auprès des jeunes de l’école de rugby. 2004 - 2024. Directeur du centre de formation. De 2004 à 2018, il sera le patron du centre de formation de l’ASM. À partir de 2014, il cumulera avec le poste de directeur de la section rugby à l’association. En juin 2024, il cesse ses fonctions.

[Parigot_Paris]

Toulon. Faites-leur ce qu'ils nous ont fait = victoire en tribunes et arbitrage éhonté !

[musky]

.

[Silhouette]

Énormément de rythme et de vitesse sur les différents lancements de jeu , si si je vous jure il y en avait , pour le savoir il faudrait venir aux entraînements plutôt que de deblaterer des certitudes à longueur de poste derrière son clavier

En dehors du fait que tout le monde n'habite pas assez pres ou n'est pas forcement disponible pour venir aux entrainements (et du coup je pense que je parle pour beaucoup en remerciant tous ceux qui comme toi proposent des compte rendus et partagent leur impression), c'est presque pire si on bosse des lancements de jeu rapides et precis dans la semaine, et qu'on arrive pas a en mettre un seul en place une fois en match 

 

Sur la compo, je serais curieux de voir Tauzin en 12, surtout derriere Urda, j'ai peur que ca donne un centre du terrain un peu fragile 

[RCV06]

C’est Jean-Marc Lhermet qui me fait basculer sur la formation. Il avait posé les fondations et j’ai pris la suite. Il m’a mis entre les mains un truc qu’il avait super bien monté.

 

S' il a su faire ça, il fera un bon président

 

Un aboutissement pour la formation de l’ASM puisque chez les pros, la majorité sortait de chez nous, les Rougerie, Malzieu, Floch, Domingo, Lapandry, Nalaga… Pareil en 2017, avec Iturria, Pato (Fernandez), Penaud, Raka, Cancoriet… »

 

Qu est ce qui s'est passé depuis

[cocotte 63]

Jusqu'en 2019... puis le néant ! 5 ans de néant...

[Gourine63]

En dehors du fait que tout le monde n'habite pas assez pres ou n'est pas forcement disponible pour venir aux entrainements (et du coup je pense que je parle pour beaucoup en remerciant tous ceux qui comme toi proposent des compte rendus et partagent leur impression), c'est presque pire si on bosse des lancements de jeu rapides et precis dans la semaine, et qu'on arrive pas a en mettre un seul en place une fois en match 
 
Sur la compo, je serais curieux de voir Tauzin en 12, surtout derriere Urda, j'ai peur que ca donne un centre du terrain un peu fragile 

Il a les crocs le husky.

[Alex chocolatines]

Bon, ben vous v'la prévenus, un Jaunard averti en vaut deux 

 

(j'ai pas accès à l'article entier, mais on comprend l'essentiel je pense)

 

https://www.rugbyram...ce-12235129.php

[Toorop]

C'est vrai que l'entraînement était très rythmé et intéressant à suivre.
Les joueurs ont ensuite animé des ateliers avec les u14 dans une ambiance très sympa. Une chouette après midi qui m'a un peu réconcilié avec l'asm

[Driou63]

Top 14 – Pourquoi le contre en touche de Toulon est-il si efficace ?

Mathias Merlo

• Esteban Abadie lors de la rencontre entre Toulon et Perpignan. Icon Sport - Alexandre Dimou

Publié le  02/10/2024 à 14:18

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En quatre journées, le club varois a chapardé 17 possessions adverses sur 62 lancers défendus. Un axe fort qui méritait bien une analyse.

Performant la saison passée dans le secteur du contre en touche, Toulon est en train de remettre le couvert lors de ce début d’exercice. Pour quelles raisons ? Tout d’abord, l’effectif varois regorge de spécialistes, et surtout, Pierre Mignoni n’hésite pas à les additionner sur le terrain.

Hormis face à Vannes, l’entraîneur varois a toujours réalisé des packs avec a minima trois bons sauteurs, et il est même monté à quatre lors du déplacement à Paris (Ollivon, Abadie, Ribbans et Mézou) et à La Rochelle (Ollivon, Abadie, Ribbans et Youyoutte). De quoi faire transpirer les talonneurs. Sur les 17 ballons volés, Toulon récupère en moyenne le ballon au niveau de ses 30 mètres (dix au sein de ses 22 mètres, un endroit où les Rouge et Noir font souvent le pari de sauter).

 

Abadie en menace principale

Ce ne sera une surprise pour personne, mais l’ex-Briviste continue de régner dans les airs avec déjà cinq ballons chipés en trois apparitions. La position du troisième ligne est intéressante à décortiquer. L’international français (une sélection) se place toujours sur le premier bloc de saut, une place d’ordinaire occupée par un deuxième ligne.

 

Capture d’écran (LNR) : Abadie passe devant Cancoriet

 

Dans cette zone, l’intéressé surveille ainsi le premier bloc et celui du milieu. Une présence qui a fait des merveilles lors des deux déplacements à La Rochelle et à Paris. Castres, la seule équipe qui a su éviter les mains du natif du Mans et a réalisé une belle performance dans le domaine (6/7), ne s’est pas trompé en lançant quasiment systématiquement en fond d’alignement.

 

Capture d’écran (LNR) : Huguet essaie de surprendre sur la vitesse au premier bloc, mais Abadie veille.

 

Questionné concernant sa préparation, le joueur formé du Racing 92 a accepté de dévoiler une partie de sa méthode : "On utilise beaucoup la vidéo pour savoir comment l’équipe attaque en fonction des zones du terrain. Ensuite, il y a une part d’instinct, car on ne peut pas tout prévoir. Mais c’est tellement satisfaisant quand tu observes que le capitaine de touche adverse n’a plus de solution, qu’il ne sait plus quoi annoncer (sourire). Dans ma préparation, je regarde les trois derniers matchs de l’équipe adverse et les précédentes rencontres contre nous. On essaye d’être performant, et ça nous permet parfois de rester dans des matchs comme à La Rochelle. Il y a beaucoup de travail, mais parfois, sur le terrain, on fait aussi des paris. Parfois on saute, et d’autres fois, on décide de ne pas sauter. En sautant, on s’expose en bas [sur le maul porté], mais si on parvient à contrer, ça nous évite de défendre pendant 2 ou 3 minutes des séquences longues, physiques devant notre ligne."

 

Capture d’écran (LNR) : sur la vitesse de saut, Abadie est plus vif que Douglas.

 

Si Toulon travaille beaucoup à la vidéo, les adversaires le font aussi. En l’absence d’Abadie, Vannes a constaté que le premier bloc de saut est bien plus libre. Les Bretons en ont profité en visant la zone d’Alainu’uese.

 

Capture d’écran (LNR) : sans Abadie, le premier bloc est plus poreux, et Vannes en a profité.

 

D’une manière plus occasionnelle, mais toujours dans l’optique d’instiller de la crainte chez l’alignement adverse, Toulon met en place deux blocs de saut pour avoir une défense plus agressive et couvrant plus de zones. Un choix osé, qui est rarement utilisé dans le monde professionnel.

 

Capture d’écran (LNR) : dans l’exercice, Toulon apprécie, quelques fois par match, faire sauter deux joueurs à la fois.

 

Ribbans en deuxième lame

Dans cette tactique, Esteban Abadie est le plus souvent aidé par David Ribbans. L’ancien membre des Saints de Northampton apprécie aussi bien le combat au sol que les duels aériens. Le deuxième, s’il échange d’une manière sporadique les rôles avec Abadie notamment quand un adversaire est bien plus grand que son cadet, s’occupe généralement de la zone médiane de l’alignement jusqu’au fond de l’alignement en cas de touche raccourcie.

 

Capture d’écran (LNR) : en difficulté, La Rochelle veut échapper à Abadie mais tombe sur Ribbans qui couvre la zone centrale.

 

Assez impressionnant dans le domaine, l’homme né en Afrique du Sud talonne Esteban Abadie avec déjà quatre lancers volés. Il a notamment fait une razzia à La Rochelle en suivant comme son ombre Cancoriet.

 

Capture d’écran (LNR) : avec ses deux mètres, David Ribbans est même en capacité de venir prendre le ballon au-dessus de ses adversaires comme Cancoriet.

 

Pour contrecarrer le double mètre de « Ribeye », Castres avait usé d’une tactique efficace : Barlot a utilisé l’arme du lancer lobé sur le troisième bloc de saut. Les Tarnais, malins, avaient également pris le pari de réduire les alignements. Ainsi, Abadie est passé de la position de sauteur à celle de lifteur. Et nous l’avons vu, pour éviter le contre du Français, il vaut mieux le laisser au sol.

 

Capture d’écran (LNR) : inspiré et solide en touche, Castres a évité les deux armes toulonnaises en utilisant des lancers lobés, en fond d’alignement. Ribbans sera trop court sur celui-ci.

 

Ollivon en joker de luxe

Le capitaine de Toulon, as dans le jeu en touche et souvent utilisé dans le registre au niveau international, est moins efficace (1 seul contre) que ses partenaires mais surtout moins utilisé quand les deux premiers nommés sont présents. Il se charge du dernier tiers de l’alignement.

 

Capture d’écran (LNR) : Ollivon voit grossir son rôle en l’absence d’Abadie et/ou de Ribbans.

 

En revanche, en leader naturel, le Basque monte en régime quand les rotations ne permettent pas d’avoir Abadie et/ou Ribbans sur le terrain. C’était le cas, samedi dernier, contre Vannes. Avec seulement un autre spécialiste sur le terrain en la personne de Corentin Mézou, qui a été très performant dans le domaine lors de ses deux titularisations, le troisième ligne se partage la zone du centre avec un autre deuxième ligne.

 

Capture d’écran (LNR) : sans Abadie ni Ribbans contre Vannes, Ollivon a pris ses responsabilités dans le secteur.

 

Comme vous l’avez constaté, il vaut ainsi mieux jouer Toulon avec deux spécialistes qu’avec trois ou quatre experts dans le domaine. En ce début de saison, les Varois favorisent plutôt la deuxième stratégie lors des rencontres à l’extérieur. Cela tombe bien : la bande à Mignoni s’apprête à se déplacer deux fois de rang à Clermont et au Racing 92.

 

Il y a beaucoup de vidéo dans l'article que je n'ai malheureusement pas réussi à insérer...

[Ptolémée]

va falloir être très bon en touche et aussi filou

[ZACH]

 

 

 

"Tu te dis que tu as œuvré dans un très grand club du rugby français" : Bertrand Rioux revient sur ses 42 ans passés à l'ASM Article réservé aux abonnés

Publié le 02/10/2024 à 10h00

Bertrand Rioux, au centre, entouré de son capitaine de la saison 93-94, Jean-Marc Lhermet (à gauche) et de Patrick Boucheix (à droite) avec lequel il a formé le duo d’entraîneurs deux saisons. © Francis CAMPAGNONI

En juin dernier, c’est un « pilier » de l’ASM rugby qui a quitté ses dernières fonctions dans le club où il est arrivé, joueur, à l’âge de 20 ans. Il s’agit de Bertrand Rioux, l’homme aux multiples vies en « jaune et bleu ».

Loyal, fidèle, humaniste, bienveillant… Bertrand Rioux a reçu la semaine dernière un panel d’éloges des intervenants à son départ à la retraite. Des marques d’estime méritées pour un serviteur de l’ASM qui a vécu tout ou presque dans ce club qu’il a rejoint en 1982 comme jeune demi de mêlée prometteur. De tout ce que vous avez vécu, quelle période vous a le plus marqué ? « Celle de joueur, car le rugby... Le jeu était ma passion. J’ai passé plus de dix ans sur le terrain à me régaler, avec des hommes exceptionnels à mes côtés. » premium Après la défaite de l'ASM Clermont à l'USAP : Christophe Urios s'est-il trompé de stratégie ? Lesquels en particulier ? « À mon arrivée à l’ASM, j’ai été marqué par des joueurs cadres de l’époque : le capitaine Michel Tonon et puis Picard, Rizon, Marocco… Des mecs que je badais avant d’être à Clermont. Sans oublier Roger Aguerre qui jouait à l’ouverture, qui était international. Je m’adressais presque à lui en disant Monsieur (sourires). » Vous avez la particularité de finir votre carrière de joueur tout en étant entraîneur de la première ? « Oui, même si la dernière saison, j'ai très peu joué. J’avais déjà un peu basculé sur le rôle de coach. J’étais prof de sport avec option rugby, j’étais sans doute un peu programmé. Ça n’a pas été simple de plonger directement à ce poste, avec des joueurs qui étaient aussi des partenaires de jeu. Et puis, je devais coacher des joueurs comme Saint-André, Juillet, Lhermet… qui m’avaient adoubé mais je devais être à la hauteur. Mais j’avais à mes côtés un super mec avec « babouche » (Patrick Boucheix). » Y a-t-il une saison plus marquante que les autres ? « La saison 1993-1994 a été une aventure à part, exceptionnelle. Il y avait beaucoup de qualité, le recrutement avait été excellent (Menieu, Versailles, Ducluzeau…), c’était l’éclosion d’Arnaud Costes. »  « Il y avait beaucoup de connivence entre nous, une ambiance unique et un super état d’esprit. Et puis, on basculait cette année-là sur un mode d’entraînement plus sérieux. On s’est mis à travailler de façon plus professionnelle. » empty (empty) Après, vous devenez éducateur, vous partez entraîner 2 ans le club de Riom, et vous revenez patron du centre de formation… « C’est Jean-Marc Lhermet qui me fait basculer sur la formation. Il avait posé les fondations et j’ai pris la suite. Il m’a mis entre les mains un truc qu’il avait super bien monté. Je n’ai vécu que du bonheur pendant plus de 10 ans. » Top 14 : l'ASM Clermont a-t-elle vraiment deux équipes ? Écoutez le nouvel épisode de notre podcast Avec, on imagine, en point d’orgue, l’année 2010 ? Complètement, l’année des trois titres : le Brennus, les Espoirs et les Crabos. Un aboutissement pour la formation de l’ASM puisque chez les pros, la majorité sortait de chez nous, les Rougerie, Malzieu, Floch, Domingo, Lapandry, Nalaga… Pareil en 2017, avec Iturria, Pato (Fernandez), Penaud, Raka, Cancoriet… » Que retiendrez-vous de toutes ces vies à l’ASM ? « La formation des joueurs qui ont amené 17 finales jouées entre 2010 et 2019, dont 9 titres. C’est incroyable et je peux réciter tous les titres : ceux en Espoirs, ceux des pros bien sûr… Là, tu te dis que tu as œuvré dans un des très grands clubs du rugby français. » Propos recueillis par Christophe Buron En douze années de carrière, passées à la mêlée, Bertrand Rioux, spécialiste de la passe en plongeant, a « usé » un grand nombre de demis d’ouverture : Jean-Pierre Laparra, Brian Mullen, Yves Lafarge, Didier Farenq, Roger Aguerre, Francis Gosse, Fabien Bertrank, Marc Pradier, Laurent Romeu, Eric Nicol. Bio express 1982 - 1993. Douze saisons comme joueur. Premier match à Perpignan le 29 août 1982, premier match au Michelin face à Angoulême en challenge Du Manoir la semaine suivante. Le tout dernier joué, remplaçant à la mêlée, le 12 décembre 1993. 1993-1995. Double finale comme entraîneur. En duo avec Patrick Boucheix, et Victor Boffelli comme manager, il enchaîne comme coach avec deux finales au printemps 1994, perdues face à l’USAP (Du Manoir) et Toulouse (championnat).  1998-2002. Éducateur à l'école de rugby. Après deux saisons avec la première, il revient à la source des catégories auprès des jeunes de l’école de rugby. 2004 - 2024. Directeur du centre de formation. De 2004 à 2018, il sera le patron du centre de formation de l’ASM. À partir de 2014, il cumulera avec le poste de directeur de la section rugby à l’association. En juin 2024, il cesse ses fonctions.

 

Merci beaucoup