Je me suis mis à suivre le rugby pendant la coupe du monde 2007 (ne jamais sous-estimer l'influence que peut avoir ce genre d'événements quand ils sont à proximité) mais c'était uniquement pour les Bleus, pris par l'engouement national.
Puis environ 1 an et 3 mois après vint un légendaire Clermont-Munster remporté au Michelin, regardé sur un streaming pourrave par mon vieux alors qu'il faisait froid et gris, comme j'aimais le rugby en générale j'ai commencé le match en tant que spectateur neutre, 80 minutes plus tard le venin jaune et bleu s'était instillé dans mes veines pour ne plus jamais en sortir.
J'ai un copain en Lorraine, originaire de Cherbourg qui est devenu supporter de Clermont de cette manière. "Clermont ça envoie du jeu" me disait-il... Il avait l'impression de ne jamais s'ennuyer devant ce club. C'est aussi pour ça que l'appauvrissement de notre jeu m'attriste ces dernières années et que je peux comprendre l'impatience que suscite la trajectoire choisie par Urios.