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#1 el landeno

el landeno

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Posté 27 novembre 2024 - 14:13

Famille de vignerons, greffé avec un tendon de son père : aux origines de Pieter-Steph du Toit, joueur de l'année Élu meilleur joueur de l'année pour la seconde fois par World Rugby dimanche soir, le troisième-ligne sud-africain Pieter-Steph Du Toit, redoutable sur un terrain, se raconte.

 

Voilà un double champion du monde qu'on connaît mal ou si peu. Dimanche soir, Pieter-Steph Du Toit a raté l'occasion d'irradier de son sourire lumineux les caméras du monde entier. Il ne s'est pas présenté sur la scène du Sporting de Monaco où World Rugby venait de le célébrer joueur de l'année. « Désolé, Pieter-Steph a eu un vol annulé puis un autre retardé », s'est excusée Willemien, son épouse, venue recevoir son trophée à sa place. Le troisième-ligne des Springboks a fini par arriver un peu plus tard, une fois la cérémonie achevée. C'était la deuxième fois que ce joueur était ainsi honoré après avoir reçu cette distinction en 2019.

 

Du Toit a pourtant l'habitude d'être ponctuel aux grands rendez-vous. Lors de la dernière Coupe du monde, en finale face aux All Blacks (28 octobre 2023), il avait enchaîné 28 plaquages et été l'artisan majuscule du deuxième titre mondial d'affilée remporté par l'Afrique du Sud (2019 et 2023).

Du Toit, 32 ans, célébré cette année, n'est pas un créateur de jeu, il est plutôt spécialiste du travail de sape et d'étouffement. « Il fait peur aux adversaires, analyse l'ancien troisième-ligne Yannick Nyanga (46 sélections), de retour d'une immersion au coeur des Springboks. Quand tu dois manipuler le ballon et qu'un gars comme Pieter-Steph t'arrive dessus, c'est compliqué, ça pèse sur la capacité d'initiative. »

Brutal et puissant dans les impacts, sans toutefois être lourd, Du Toit est apte à se déplacer vite, beaucoup, longtemps. Il arrive tôt sur les zones de contact, il impose sa rudesse dans les rucks, s'avère tranchant dans les plaquages. Passé maître dans l'art du travail de l'ombre, il crève l'écran aux yeux des initiés. « C'est le Richie McCaw 2.0, poursuit Nyanga. En plus grand, plus fort, plus rapide et plus agressif. Il a un volume de jeu incroyable. C'est de loin le meilleur troisième-ligne de la planète. Je ne l'ai jamais vu faire un mauvais match. » Depuis 2022, Du Toit joue au sein des Toyota Verblitz, au Japon, entraîné par les néo-zélandais Steve Hansen et Ian Foster, coaches des All Blacks champions du monde en 2015.

 
 
Fils de vigneron, descendant de Huguenots français

Comme l'indique son patronyme, Du Toit est le descendant d'une lignée de Huguenots, des Français protestants qui ont fui les persécutions religieuses catholiques, au XVIIe siècle, pour tenter une vie meilleure, ailleurs, en Afrique du Sud.

Né en 1992, Pieter-Steph a grandi à Kloovenburg, à une heure de route au nord de Cape Town, au sud du pays, où son père Pieter dirige une exploitation viticole. « C'est la terre la plus belle au monde à mes yeux, nous a confié le joueur dans la nuit de dimanche à lundi. On y cultive surtout du syrah mais aussi huit autres cépages, comme du grenache noir et du mourvèdre. Du chardonnay et du grenache blanc. » La famille possède 85 hectares de raisin de table, 65 hectares de vignes, 25 hectares d'olives et 5 d'avocats. « Mon arrière-grand-père avait acheté cette ferme en 1956 dans une vente aux enchères. C'est l'endroit où j'aime vivre, sourit le joueur. Celui que je suis pressé de retrouver quand je voyage. Enfant, avec mes frères, on adorait aider notre père, on récoltait les grappes à la main car à l'époque il ne possédait pas de machines. Puis on grimpait dans les cuves pour écraser le raisin avec nos pieds, les après-midi et les week-ends. Ce n'était pas du boulot pour nous, mais un jeu et beaucoup de joie. »

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Les vignes de l'exploitation viticole de son père. (Jimmy Wright)
Petit-fils de Springbok

Pieter-Steph Du Toit s'est construit avec la légende de son grand-père Piet. Né en 1935 et surnommé « Spiere » (« baraqué » en afrikaans), ce pilier avait intégré les Springbok en 1956. Il connaîtra sa première sélection face à la France en 1958, dans un match dont le score final était resté à 3-3. « Mon grand-père a été mon modèle, c'est grâce à lui que j'ai compris ce que représentaient les Springboks. On ne porte pas ce maillot vert juste pour soi, il symbolise une idée bien plus grande. On a tous des parcours distincts mais on s'assemble pour un but commun. Et on a tous le feu dans le ventre quand on porte le maillot des Springboks. » L'aïeul était réputé pour avoir des mains énormes, comme des battoirs. Le petit-fils a hérité de cette particularité. Quand il a fini par arriver à Monaco pour récupérer son trophée, l'objet ressemblait à une miniature dans ses paluches format XL.

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Piet Du toit, son grand-père (L'Équipe)
Aîné d'une fratrie de quatre garçons

Dimanche soir, au Sporting de Monaco, alors que la cérémonie était achevée, Pieter-Steph Du Toit a côtoyé Antoine Dupont, lauréat du titre de meilleur joueur à 7 de l'année. Le capitaine des Bleus était accompagné de son grand frère, Clément, agriculteur à Castelnau-Magnoac dans les Hautes-Pyrénées. Les deux frangins, « Toto » et « Keke », ont entrepris de rénover « le domaine de Barthas », de perpétuer l'histoire patrimoniale des métairies Dupont. Comme eux, Du Toit associe fraternité et entreprenariat mais version puissance 4 : avec ses trois frangins, Johan, Anton et Daniel, ils ont fondé « 8 Feet » : « Quatre frères, huit pieds, une famille, explique Pieter-Steph. On vend du vin, du café, des vêtements lifestyle, des chaussures... C'est notre mère Annalene qui a trouvé ce slogan en clin d'oeil à notre fratrie. »

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Pieter Steph Du Toit, en haut à droite, avec ses frères. (Instagram@eightfeet_sa)
Pas le plus athlétique mais très efficace

Longiligne, il culmine à deux mètres sans avoir des épaules impressionnantes (115 kg). « Je ne suis pas le plus rapide, ni le plus puissant, admet Du Toit. En revanche, je crois dur comme fer à la force du mental. C'est ce que notre père nous a transmis : la foi, une bonne attitude, une grosse capacité de travail. Tout ça permet d'aller au-delà du possible. Lui a su faire fructifier les terres que lui avait transmises son propre père. Auprès de lui, on a appris les réveils à l'aube, le dur labeur, le goût de l'effort. »

La moyenne de ses statistiques avoisine une quinzaine de plaquages minimum à chaque match. « Je n'ai pas besoin de colère ou de hargne pour ça. À partir du moment où tu rentres sur un terrain, c'est plaquer ou être plaqué. Il y a un rapport de force qui s'instaure. Soit tu domines, soit tu capitules. En tant que Springbok, la dimension physique est valorisée, il te faut aller de l'avant. »

Durant sa présence aux Sharks de Durban (2012-2015), Du Toit a suivi le programme « Eye Gym » auprès de la docteur Sherylle Calder, spécialiste de la vision. « Il avait une très bonne lecture des trajectoires, ce qui lui permet d'effectuer des courses à bon escient sans dilapider son énergie, détaille la coach, championne du monde avec l'Angleterre en 2003 puis avec l'Afrique du Sud en 2007. Sa capacité de prise d'informations visuelles lui assure un temps d'avance précieux. Pieter-Steph, qui a joué deuxième-ligne, était aussi très habile sur les ballons aériens avec une excellente coordination "oeil main". Statistiquement, les joueurs qui ont grandi en milieu naturel, notamment à la ferme, ont de meilleures habiletés visuelles que ceux qui ont évolué en milieu urbain où le champ visuel est plus rétréci et la vision périphérique moins sollicitée. »

Greffé, il joue avec un tendon de son père

Il y a dix ans, alors qu'il jouait aux Sharks, Du Toit a subi une grave blessure aux ligaments antérieurs du genou gauche. Après une première opération, il est resté treize mois sans jouer. Revenu sur les terrains, il s'est de nouveau blessé au genou juste avant la Coupe du monde 2015. Cette fois, c'est son père, donneur compatible, qui lui a fait don de cellules souches. « Je suis comme un vieux Range Rover dont on récupère les pièces détachées, se marre le papa en racontant l'anecdote par téléphone au milieu de ses vignes. Ils m'ont prélevé un bout de muscle dans l'ischio-jambier droit pour réparer son genou gauche. Mon fiston était étonné parce que lui a dû rester alité alors que moi je suis revenu bosser à la ferme le surlendemain. » Jimmy Wright, spécialiste de la performance aux Sharks, s'est occupé de sa réhabilitation. « Sans être le plus costaud à la salle, Pieter-Steph faisait la différence grâce à une éthique de travail impressionnante. Sa force se niche dans son caractère plus que dans ses performances athlétiques. C'est un joueur fier, pas le genre à picoler ou sortir. Il est investi pleinement dans sa carrière. Et puis il a un leadership très posé, il ne motive pas les autres, il les inspire. »

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Pieter Steph du Toit avec son père lors de la greffe. (DR)

 


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#2 RCV06

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Posté 28 novembre 2024 - 10:39

 

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Pieter Steph du Toit avec son père lors de la greffe. (DR)

 

 

 

 

On dirait moi en ce moment, a droite de la photo, pas a gauche :D
 


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#3 Codorplusàvie

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Posté 28 novembre 2024 - 13:01

 
 
On dirait moi en ce moment, a droite de la photo, pas a gauche :D
 


Au fond avec le déambulateur ou avec la blouse blanche ?
Grosse opération si c'est la blouse blanche...

#4 steph

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Posté 28 novembre 2024 - 18:47

Pieter Greffe du Toit alors.
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Posté 28 novembre 2024 - 22:50

Au fond avec le déambulateur ou avec la blouse blanche ?
Grosse opération si c'est la blouse blanche...

Avec le déambulateur ou sur le fauteuil je suis passé par les 2 mais maintenant je suis a nouveau debout ^_^


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#6 Codorplusàvie

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Posté 29 novembre 2024 - 05:58

Avec le déambulateur ou sur le fauteuil je suis passé par les 2 mais maintenant je suis a nouveau debout ^_^


Bonne nouvelle.
J'ai eu peur que ce soit la blouse blanche et que tu ne sois, de fait, obligé de te cogner le ménage, les courses et torcher les gosses.
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#7 el landeno

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Posté 07 décembre 2024 - 10:19

« La relation humaine au coeur de tout » : le voyage immersif de Nyanga en Afrique du Sud pour observer les méthodes locales Après une immersion chez les Springboks, l'ancien troisième-ligne des Bleus poursuit un voyage auprès des franchises sud-africaines, notamment les Stormers, adversaire de Toulon en Coupe des champions samedi (16h15). Il se dit bluffé par leur efficacité et l'intérêt porté à la dimension mentale.

À 40 ans, Yannick Nyanga (46 sélections entre 2004 et 2015) a toujours la même soif d'apprendre. L'été dernier, après son départ du Racing, l'ancien directeur sportif a passé un mois en Nouvelle-Zélande au sein des Crusaders, qui débriefaient leur campagne calamiteuse en Super Rugby, puis a suivi les entraînements des Chiefs. Depuis plus de deux semaines, le voilà en mode Springboks. Après une immersion à Cardiff auprès des doubles champions du monde, il a rejoint la franchise des Sharks et, depuis le 1er décembre, il vit avec les Stormers, qui se préparent à affronter le RC Toulon ce samedi.
 
 

« Après une semaine d'immersion au coeur des Springboks, puis aux Sharks, vous voilà chez les Stormers. Qu'en retirez-vous ?
Le rugby sud-africain, c'est aujourd'hui l'équivalent de l'écurie Red Bull en F1. Ils gagnent tout, sont les plus innovants. L'été dernier, j'avais eu la chance d'aller chez la version rugby de Ferrari, en tant que légende et mythe, en passant un mois en Nouvelle-Zélande. Ces deux nations ont un dénominateur commun : une relation humaine en étoile. Les leaders ont, certes, une responsabilité supplémentaire mais ils ne sont pas au-dessus des autres. Ce qui m'a sauté aux yeux, c'est à quel point les Sud-Africains placent la relation humaine au coeur de tout. Moi qui suis un empathique, j'ai parfois eu le sentiment, en France, que c'était une faiblesse alors que c'est la force des Springboks. On retrouve ce même état d'esprit aux Sharks ou aux Stormers. C'est le concept du Ubuntu popularisé par Nelson Mandela.

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Yannick Nyanga (au milieu) entouré des Springboks à Cardiff après la victoire des Sud-Africains face aux Gallois (12-45, le 2 » novembre) (DR)

L'Ubuntu, c'est quoi ?
En résumé, c'est : "Je suis ce que je suis parce que je te permets d'être ce que tu es." On est inter-liés par ce principe moral. Pour que je réussisse, il faut que toi aussi tu réussisses. Ta réussite est ma réussite. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. C'est un postulat de management moins vertical que celui à l'anglaise qui a cours dans le rugby depuis des décennies.

Ce serait la clé de leur réussite ?
On ne peut pas simplifier la performance à un seul et unique facteur. Elle est un cheminement bien trop complexe. Mais on se doit de constater que les Springboks sont champions du monde, deux fois de suite, parce qu'ils n'ont négligé aucun aspect de la performance.

 
 

« Les Stormers, parmi un tas d'autres aspects, ont une météo du mental des joueurs. Ils placent beaucoup d'attention dans le bien-être des joueurs »

 
 
 

Vous dites avoir été surpris par l'importance accordée à la dimension mentale...
Exactement. Elle est placée au même niveau que la performance physique ou les notions tactiques. La dimension mentale est totalement intégrée, leurs staffs ont suivi des formations très élaborées. Les Stormers, parmi un tas d'autres aspects, ont une météo du mental des joueurs. Ils placent beaucoup d'attention dans le bien-être des joueurs. Untel peut-être en zone orange ou verte en fonction des aléas de sa vie. Les coaches savent quelle exigence il est pertinent d'avoir auprès d'un joueur. Les équipes sont impliquées. C'est vrai qu'on confie souvent tant de choses sur la table de massage...

Ce management mental n'est pas intrusif, respecte l'individu. Le coach sait qui sont ses joueurs, comment ils vont vraiment. Je ne voudrais pas opposer ça à ce que nous sommes. La France est en bonne voie. Fabien Galthié a su remettre les Bleus dans une dynamique positive. Et Jérôme Daret a été au top avec les Septistes, la danse qu'il a proposée aux joueurs, c'était fort. Mais j'aime bien cette phrase des All Blacks "être meilleur, ça ne s'arrête jamais". La perf, c'est un mouvement perpétuel. Une fois qu'elle est accomplie, il faut la reconstruire.

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Nyanga (à droite) à l'entraînement des Stormers avec l'arrière Warrick Gelant. (DR)

Elle semble devoir répondre à la règle des trois tiers : le pouvoir physique, le savoir technique et le vouloir mental...
Justement, les Sud-Africains ont affiné chacun de ces trois aspects, divisés en une multitude de petits sous-groupes. C'est de l'ordre des softs skills (compétences comportementales) ou de la "motricité fine" sur le savoir être. Avec une attention ultra-développée dans les interactions entre les corps de métier, comment les faire interagir. C'est dans cette dimension que Rassie Erasmus (entraîneur en chef des Springboks) est génial.

Quel exemple vous a le plus marqué ?
Son approche du dernier match des Boks face aux Gallois (12-45, le 23 novembre). Une équipe aux abois alors que ça tournait bien pour l'Afrique du Sud. Rassie a pointé du doigt tout ce qui allait être la force du pays de Galles. Avec pertinence. Et mentalement, il a su embarquer tous ses joueurs et le staff dans un élan. Comme s'ils allaient disputer une finale de Coupe du monde. Il a raison. Jouer un match pour son pays, ça ne doit jamais être anodin.

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Yannick Nyanga (à droite) avec l'emblématique Springbok Siya Kolisi. (DR)

C'est un habile "story-teller" ?
Rassie est plus qu'un conteur d'histoires, c'est un grand coach. Très honnête. Il manage par l'évidence et met les joueurs face à un miroir. Que tu te nommes Siya Kolisi ou Cameron Hanekom, tu es logé à la même enseigne. Siya s'est fait un nom, mais il sait que le jour où il arrêtera de faire du Siya Kolisi, il ne sera plus springbok.

On est toujours dans l'Ubuntu là ?
Carrément ! Siya sait qu'il n'a pas à être conforme à des standards mais à ce qu'il sait faire de mieux. C'est un management en étoile, pas vertical. Chacun représente 1 % d'un tout. Si tout le monde joue son rôle de manière optimale, ça donne 100 % extraordinaires. La force de Rassie, c'est cette capacité à mettre tout le monde devant ses responsabilités et à sa bonne place, sans brutalité, juste comme une évidence. Si je devais le résumer, Rassie c'est "makes the main thing, the main thing" (identifier ce qui est vital). La haute performance est d'une complexité, avec des paramètres infinis. Il faut savoir tous les analyser, il faut savoir revenir à l'essentiel. »

 
 

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