84 réponses à ce sujet

[Milian]

Ce qui m'a desespéré ce weekend c'est le remplacement offensif.
Il y a eu beaucoup d'actinos où les 14 joueurs étaient concentrés sur un rayon de 10 m sur le terrain.
Du coup, on était condamné à jouer devant, sauf que l'équipe adverse peut se resserrer aussi vu qu'elle n'a plus à défendre sur la largeur et il devient plus difficile pour les gros de franchir les derniers mètres...
Alors certes il nous manquait un joueur, mais le replacement offensifs de nos lignes arrieres, on aurait dit l'EDF sous PSA.
Et ça, ça m'enerve beaucoup, car c'est juste de l'organisation et elle est totalement innexistante chez nous.
Y'a pas de repaire rien... Alors que c'est pas une question de niveau individuel ou de skill de se replacer.. Tout le monde doit en etre capable normalement.
On se demande bien ce qu'ils bossent car ça me parait etre la base du rugby que de se replacer correctement pour préparer le temps de jeux suivant.
 

[Alligator427]

Article LM du 17/01. Ca parle, un tout petit peu, de tactique...

On le travaille un quart d'heure par semaine, c'est mon choix" : ces trois secteurs de jeu où l'ASM est en souffrance



L’équipe de l’ASM Clermont, victorieuse d’un seul de ses cinq derniers matchs, souffre actuellement dans des domaines importants du jeu. Un constat que partage, en partie, Christophe Urios, conscient de la nécessité de revenir dans des standards plus élevés face à Bristol, ce samedi (16 h 15), en Champions Cup.



Après un bon mois de novembre (trois victoires en trois matchs), l’ASM a renvoyé en suivant l’image d’une équipe un peu moins conquérante, un poil moins solide et impactante. Une formation surtout plus indisciplinée, plus instable en mêlée et à la peine dans le gain du terrain au pied.



1. Discipline : plaquages trop hauts



Six cartons (dont un rouge) sur les cinq derniers matchs, les Clermontois ne brillent pas vraiment dans le secteur de la discipline depuis plusieurs semaines. Les plaquages trop haut sont notamment ciblés, ce qui a valu dimanche dernier à Bath une exclusion définitive à Giorgi Akhaladze.


« En effet, depuis quelque temps, on plaque trop haut, reconnaît Christophe Urios. On n’est pas assez agressif et assez connecté. Pourtant, on demande aux gars de plaquer bas, de mettre le type en face très vite au sol. Face à Bristol, chaque fois que le ballon sera par terre, on sera moins en danger que lorsqu’il bougera. Plaquer trop haut, c’est un manque de maîtrise individuelle. Peut-être que l’on ne travaille pas assez », souligne le coach.



Quant à la sanction (carton rouge) de son pilier gauche à Bath, Urios ne crie pas à l’injustice. « On le sait, en Champions Cup, ça ne tolère rien. Et ils ont raison, il faut protéger les joueurs. J’espère que ce « rouge » va nous faire évoluer dans le bon sens. J’attends ça ce week-end ».



2. Mêlée : piliers en difficulté



Les avants clermontois sont moins performants ces dernières semaines et le secteur de la mêlée y est pour quelque chose. L’ASM est un peu plus sanctionnée, notamment ses piliers et les lancements de jeu y sont moins clairs.


« Je ne dirais pas que notre mêlée est moins performante, elle est surtout moins régulière. D’un match à l’autre, on est capable d’avoir une bonne mêlée, mais sur un seul match, on est capable d’avoir une bonne mêlée et une moins bonne. Ça participe d’ailleurs au fait que notre jeu a du mal à se mettre en place ».


Pour le manager clermontois, la confrontation (perdue) face à Montpellier au Michelin, a été un tournant. « Ce match nous a fait du mal à ce niveau. Depuis, on n’a pas une bonne assise. Est-ce que l’on travaille assez?? On fait un quart d’heure de mêlée par semaine, c’est mon choix de ne pas en faire une priorité de travail. Aux joueurs de monter le curseur », estime Christophe Urios.



3. Jeu au pied : un manque de longueur stratégique



Ce n’est pas une nouveauté, Clermont n’est pas l’équipe qui gagne le plus de mètres par son jeu au pied. L’effectif ne possède pas vraiment pas non plus des spécialistes du coup de pied long.



« On n’a pas de joueurs avec ce profil, confirme le coach. Nos numéros 10 (Urdapilleta et Belleau) n’ont pas cette spécificité, pas plus qu’Alex (Newsome) à l’arrière. En numéro 9, on l’a un peu plus, surtout Baptiste (Jauneau). Mais, il faut aussi dire que nos options de jeu misent plus sur la bataille aérienne qui peut être un point fort. C’est donc un choix tactique aussi d’utiliser le pied de pression plus que d’occupation ».



Équipe habituellement performante sous les renvois et les chandelles, l’ASM peut, en effet, se passer de longueur dans le jeu au pied, à condition de gagner les luttes aériennes. Ce qui n’a pas été le cas à Bath dimanche dernier…



Christophe Buron (LM - 17/01/25)

[Buckaroo]

"Est-ce que l’on travaille assez?? On fait un quart d’heure de mêlée par semaine, c’est mon choix de ne pas en faire une priorité de travail."

 

Ah... Masi on travaille quoi, en fait ?

[Alligator427]

Oui c'est aussi ce que je me suis demandé.
Je ne maîtrise pas l'agenda d'entraînement d'un rugbyman pro, mais une 1/4 d'heure de mêlée par semaine ça semble famélique.

[TH69]

même par jour...

[Alligator427]

Ce serait intéressant de connaître un planning hebdomadaire type pour les avants et trois quarts d'ailleurs

[Buckaroo]

En fait, ce que j'aimerais le plus connaître, c'est le détail exact de leurs semaines et journées d’entraînement.

 

Urios répète à l'envi qu'avant, ça ne travaillait pas ; dans ce cas, ils faisaient quoi les mecs avant ? de la peinture ?

 

Bon, sérieusement, je pense qu'il parlait spécifiquement des mêlées jouées avec opposition. Ils doivent quand même passer un bon paquet d'heures par semaine à travailler la poussée en dehors de ça. Mais oui, ça me semble bien famélique à moi aussi.

édition :

 

Ce serait intéressant de connaître un planning hebdomadaire type pour les avants et trois quarts d'ailleurs

Je n'avais pas vu ton message. Exactement de ton avis.

Modifié par Buckaroo, 18 janvier 2025 - 13:02 .

[Ptolémée]

Ce serait intéressant de connaître un planning hebdomadaire type pour les avants et trois quarts d'ailleurs

 

formation accélérée pour nos piliers 

[Lavande50]

Surtout quand Urios affirme que la base de notre son jeu est le monstre à 16 pattes...

 

Petit extrait de son entrevue avec Rugbyrama, qui pourrait alimenter ce sujet : 

Quelle est la meilleure des réponses pour défier les Bears ?

Avoir le ballon. Chaque fois que nous aurons le ballon, on sera moins en danger. Il faut que notre système offensif monte d'un cran, il faut des lancements bien pensés, et qu'on soit capable de garder le ballon. Il faudra jouer notre jeu, même si on ne le voit pas ! C'est-à-dire : le monstre à seize pattes, la prise de l'axe et de la vitesse derrière. Sur le dernier match, on n'a rien montré.

https://www.rugbyram...ol-12449833.php

[Alligator427]

Pas envie de remettre Urios au centre des choses sur ce sujet mais c'est vrai que si sa vision du jeu se limite à ça...pour moi c'est daté et complètement dépassé.

Je suppose qu'il a une vision un peu plus fine que ça quand même mais comme il dit ce qu'on veut bien dire, je préfère considérer que la vérité est sur le terrain, laquelle tend à confirmer que son projet de jeu est ultra simpliste et beaucoup basé sur la force.

Petit sourire narquois quand j'entends parler de vitesse derrière...