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Equipe Monde 2024


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#1 el landeno

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Posté 02 janvier 2025 - 22:09

Le grand Sud : l'équipe monde de l'année 2024 décryptée par Jeremy Davidson Champions du monde en 2023, les Sud-Africains continuent de nourrir notre équipe monde de 2024. Les Français Thomas Ramos et Peato Mauvaka sont de nouveau présents. L'entraîneur de Castres Jeremy Davidson décrypte notre quinze.

 

Jeremy Davidson ne sera bientôt plus l'entraîneur de Castres. Son contrat arrive à terme en juin et les dirigeants du club tarnais ont décidé de ne pas renouveler le bail du technicien irlandais et de le remplacer par Xavier Sadourny, son adjoint. Pour l'instant, il ne veut pas commenter cette situation un tantinet étrange, expliquant qu'il souhaite mener à bien sa mission. Mais quand on lui a demandé de commenter le quinze Monde des journalistes de L'Équipe, il a accepté. C'était lundi, le lendemain d'un week-end complexe pour les Castrais avec une défaite à Bayonne (33-12, le 28 décembre)...

 

S'il a approuvé la composition, il a émis un doute sur le choix du numéro 10. Il a été surpris par la présence de Thomas Ramos pour mener le jeu de cette impressionnante formation où on trouve des Néo-Zélandais (4), des Sud-Africains (6), des Français (3) et des Irlandais (2)... Pour Jeremy Davidson, l'un d'entre eux, Caelan Doris, possède les épaules et le talent pour devenir le capitaine des prochains Lions britanniques qui seront entraînés par Andy Farrell et disputeront une tournée estivale en Australie. Des bons souvenirs pour le coach de Castres, un ancien grand deuxième-ligne, qui a eu le bonheur de porter ce maillot unique et mythique, en 1997, en Afrique du Sud.

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1. Ox Nché (AFS)

Sharks
29 ans, 1,76 m, 117 kg, 39 sélections
Également cités : Porter (IRL), T. Williams (NZL).

Jeremy Davidson : « Je le connais bien, je l'ai vu commencé, et quand je l'ai vu, je me suis dit : qu'est-ce que c'est ce truc ? Il allait aussi vite que les arrières. Et quelle puissance en mêlée, il peut détruire à lui tout seul une mêlée adverse et il n'est pas le seul dans le camp sud-africain. Il continue de faire mal. Il fait peur à tout le monde. Son corps n'est pas le plus beau à voir, il y a un peu de gras. C'est un joueur exceptionnel qui a encore réalisé une superbe année. »

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Ox Nché (F. Faugere/L'Équipe)
 
2. Peato Mauvaka (FRA)

Toulouse
27 ans, 1,84 m, 113 kg, 37 sélections.
Également cité : Aucun

Jeremy Davidson : « On sait tous qu'il est très fort avec le ballon dans les mains, mais il a aussi, je pense, progressé en conquête, il est plus stable en mêlée, plus précis en touche. Il gratte aussi, il nettoie, et on va encore parler de polyvalence, mais quand tu as un talonneur qui peut terminer un match au poste de troisième-ligne. C'est une plus-value incroyable pour un entraîneur. Ça ne se fait plus, mais il a aussi le corps pour jouer quatre-vingts minutes. »

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Peato Mauvaka (A. Mounic/L'Équipe)
3. Tyrel Lomax (NZL)

Hurricanes
28 ans, 1,92 m, 127 kg, 44 sélections.
Également cités : Furlong (IRL), Malherbe (AFS).

Jeremy Davidson : « Je dirais que la mêlée des All Blacks n'est pas la plus forte du monde. Tout dépend de ce que tu veux faire, de ce que tu veux prioriser, mais lui, il tient la route en mêlée et il a aussi énormément progressé dans ce secteur de jeu. Il peut tenir la comparaison avec les meilleurs spécialistes. Il n'a que 28 ans et de belles années devant lui. Mais s'il fait partie des meilleurs encore cette année, c'est parce qu'il est utile dans le jeu, et tu peux utiliser sa vitesse pour franchir les rideaux. »

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Tyrel Lomax (A. Mounic/L'Équipe)
4. Scott Barrett (NZL)

Crusaders
31 ans, 1,97 m, 111 kg, 80 sélections.
Également cité : Beirne (IRL).

Jeremy Davidson : « Une valeur sûre, un taulier, un leader, c'est un Barrett, mais ce n'est pas un Barrett dans sa façon de jouer au rugby, il est ce deuxième-ligne des All Blacks qu'on connaît bien, un travailleur de l'ombre, ce n'est pas quelqu'un qui va faire le buzz avec une action, c'est un spécialiste du travail ingrat, et il en faut dans toutes les équipes. C'est un gars qui chahute, qui perturbe. »

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Scott Barrett (B. Papon/L'Équipe)
5. Eben Etzebeth (AFS)

Sharks
33 ans, 2,03 m, 120 kg, 108 sélections.
Également cité : Aucun.

Jeremy Davidson : « Lui aussi aurait pu être élu meilleur joueur du monde. Pour moi, c'est le meilleur deuxième-ligne du siècle. Il est au-dessus, et pas seulement parce qu'il possède des qualités physiques hors-norme. C'est un golgoth, il tue tout le monde sur les ballons portés, en mêlée, il fait très mal. C'est un régal pour le pilier de l'avoir derrière, et en touche, il est super précis. »

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Eben Etzebeth (A. Mounic/L'Équipe)
6. Wallace Sititi (NZL)

Chiefs
22 ans, 1,85 m, 113 kg, 10 sélections.
Également cité : Aucun.

Jeremy Davidson : « Alors lui, personne ne l'a vu arriver. On peut dire qu'il vient de nulle part, même si on sait que son père (Semo) a aussi été international (59 fois avec les Samoa). Franchement, c'est très rare de pouvoir s'imposer aussi vite dans une sélection aussi forte. Il n'a que 22 ans, et est titulaire chez les All Blacks. Il sait tout faire, attaquer, défendre. Mais je préfère qu'il joue 8 et Ardie Savea à l'aile. »

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Wallace Sititi (B. Papon/L'Équipe)
7. Pieter-Steph du Toit (AFS)

Toyota Verblitz (JPN)
32 ans, 2 m, 115 kg, 67 sélections.
Également cité : A. Savea (NZL).

Jeremy Davidson : « Élu meilleur joueur du monde... Ses statistiques au niveau plaquage suffisent presque à dire quel joueur il est. Il coupe et découpe tout le monde. Malgré sa taille, il est très véloce, son rendement dans ce secteur fait la différence. Il peut changer un match à lui tout seul, pas en attaquant, mais en défendant. Il récupère un nombre de ballons. C'est rare. C'est loin, mais j'ai encore des images de lui pendant la Coupe du monde. Je trouve qu'il est habité, l'histoire avec son père qui lui a donné un tendon lors d'une opération... C'est quelque chose. »

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Pieter-Steph du Toit (A. Fosker/PRESSE SPORTS)
8. Caelan Doris (IRL)

Leinster
26 ans, 1,93 m, 111 kg, 47 sélections.
Également cités : Van der Flier (IRL), Cros.

Jeremy Davidson : « Doris est très bon, très fort, il a la tête pour être le prochain capitaine des Lions britanniques, qui vont effectuer une tournée en Australie cet été. Je le sais, il est respecté par les joueurs en Irlande, au pays de Galles, en Écosse, et en Angleterre. Que de qualités ! Il sent le jeu, il est là au bon moment, il prend les bonnes décisions, il est puissant, rapide et costaud. »

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Calean Doris (A. Mounic/L'Équipe)
9. Jamison Gibson-Park (IRL)

Leinster
32 ans, 1,76 m, 80 kg, 38 sélections.
Également cités : Dupont, A. Smith (NZL).

Jeremy Davidson : « C'est un joueur capital du Leinster et de la sélection irlandaise, même s'il s'adapte à chaque équipe. Il est un peu plus conservateur avec le quinze du Trèfle, il prend un peu moins de risques. C'est un joueur complet, un 9 qui colle au ballon tout le temps et ça, c'est impressionnant. Il est aussi très vif autour des rucks, son jeu au pied est remarquable, et il ne commet jamais de fautes. »

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Jamison Gibson-Park (A. Mounic/L'Équipe)
10. Thomas Ramos (FRA)

Toulouse
29 ans, 1,78 m, 87 kg, 39 sélections.
Également cité : Pollard (AFS).

Jeremy Davidson : « Le retrouver là, devant Ntamack, devant Jalibert, devant Smith, devant Russell, c'est quelque chose. C'est le fil conducteur de l'équipe de France et de Toulouse. C'est un joueur très propre, qui prend constamment la bonne décision. Il est moins spectaculaire que Russell ou Smith, mais il a aussi ce que les autres n'ont pas : cette adresse au pied, ce haut pourcentage de réussite, quand tu es à plus de 95 %, ça veut dire quelque chose... »

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Thomas Ramos (A. Mounic/L'Équipe)
11. Louis Bielle-Biarrey (FRA)

Bordeaux-Bègles
21 ans, 1,84 m, 80 kg, 14 sélections.
Également cité : Aucun.

Jeremy Davidson : « Je crois qu'il est sur une pente ascendante. Dans le rugby d'aujourd'hui, on voit de plus en plus que la vitesse pure est capitale pour faire des différences. Et il l'a, il va plus vite que tout le monde, il est propre, j'aime ses appuis. Comme (Will) Jordan, il peut jouer à l'arrière. Vu son jeune âge, je lui prédis une très grande carrière, une carrière à la Kolbe. Il est encore perfectible, il peut progresser, je pense notamment aux ballons aériens. »

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Louis Bielle-Biarrey (A. Mounic/L'Équipe)
12. Damian de Allende (AFS)

Saitama Wild Knights (JPN)
30 ans, 1,89 m, 101 kg, 69 sélections.
Également cité : J. Barrett (NZL).

Jeremy Davidson : « Je vais peut-être surprendre, mais je trouve que parfois il a des airs de Sonny Bill Williams... Il dégage une incroyable sérénité, il a l'air de ne jamais paniquer, il avance tout le temps sur le terrain. C'est important pour une équipe, et tu peux jouer derrière avec lui, car même s'il est pris, comme il est grand, avec ses bras, il est capable de faire vivre le ballon. J'ai l'impression qu'il est respecté par ses partenaires et ses adversaires. »

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Damian de Allende (A. Fosker/PRESSE SPORTS)
13. Jesse Kriel (AFS)

Yokohama Canon Eagles (JPN)
30 ans, 1,86 m, 98 kg, 57 sélections.
Également cité : Aki (IRL).

Jeremy Davidson : « Il est très agressif avec le ballon, j'ai envie de dire comme tous les joueurs qui viennent d'Afrique du Sud. Il a un jeu assez restreint, assez direct. C'est une valeur sûre, un type très féroce et, à l'impact, il fait très mal, et son entente avec (Damian) De Allende est remarquable. »

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Jesse Kriel (V. Joly/PRESSE SPORTS)
14. Cheslin Kolbe (AFS)

Tokyo Sungoliath (JPN)
31 ans, 1,72 m, 75 kg, 40 sélections.
Également cité : Aucun.

Jeremy Davidson : « Il confirme, il est dans la continuité de ce qu'il a produit durant la Coupe du monde. J'ai envie de dire qu'il est sensationnel, comme d'habitude, avec cette capacité à sortir des trucs de son chapeau pour éliminer l'adversaire. On ne va pas toujours parler de son gabarit, de son poids, de sa taille, mais il m'impressionne encore car il est là depuis des années au meilleur niveau. »

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Cheslin Kolbe (A. Fosker/PRESSE SPORTS)
15. Will Jordan (NZL)

Crusaders
26 ans, 1,88 m, 94 kg, 41 sélections.
Également cité : Mallia (ARG).

Jeremy Davidson : « C'est un joueur incroyable, qui a une qualité rare, celle d'être très propre dans tout ce qu'il fait. Il a aussi ce que les entraîneurs aiment, cette polyvalence, il peut jouer ailier. Il possède également un excellent jeu au pied. C'est le type d'arrière qui fait la différence, il ne fait jamais de fautes et sent aussi parfaitement le jeu, avec un nombre important d'essais. Je trouve que c'est un vrai All Black. »

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Will Jordan (B. Papon/L'Équipe)
Mode d'emploi
Dix-huit journalistes de la rubrique Rugby de L'Équipe et du site L'Équipe ont désigné leur équipe type de l'année 2024 sur la scène internationale. Les joueurs ayant récolté le plus de voix à chaque poste sont élus. Nous mentionnons également les autres joueurs ayant reçu au moins une voix.
 
 

 


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