Joueur du Grand Chelem
Posté 09 mars 2025 - 08:42
Lucu a fait le boulot, pour la réception de l'écosse lucu et le garrec ça va le faire largement. et puisqu'on met Lucu pourquoi pas jalibert. Ntamac bof
pour dupont, il était visé et surveillé. penaud aurait du lui donné des cours de air placage." tu prends le mec par le maillot, tu essaies de l'amener au sol et tu recules, un mauvais coup est si vite arrivé, n'essaies pas de gratter, laisse ça aux gros"
Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 08:51
Cette équipe de France frise l 'excellence quasi à tous les postes avec une concurrence de niveau équivalent illustré par le banc qui enfonce définitivement l 'issue écrite et validée du match !
Peu parlent de la performance de Boudehent que j 'ai trouvé excellent comme d'autres aussi mais ceux là sont dans la continuité et plus la surprise !!
Le jeune 2 ligne du LOU fait aussi de très bonnes feuilles de match avec en suivant l 'entrée tonitruante de Méafou qui finit d'enfoncer le clou et d' écoeurer des Irlandais impuissants !
Je ne vais pas faire la longue liste des satisfactions , mais la présence de Moefana dans le système défensif est déterminante
Avec une 3ème ligne (Cros, Boudehent, Alldritt) de haute volée ; ce n'est peut-être pas très aérien, mais c'est costaud, très costaud !
Boudehent est surpuissant, il déménage tout sur son passage et fait de gros dégâts dans les lignes adverses.
Bon, je m'enflamme un peu, mais il y a de ça quand même !
Le jeune Mikaël Guillard que je ne connaissais que très peu m'a agréablement surpris, c'est un tout bon.
Les Irlandais impuissants, oui mais quand tu les mets sous l'éteignoir en étant meilleurs qu'eux, ils sont comme les autres, ils baissent pavillon !
Une chose m'a bien plu hier, c'est quand Penaud va marquer son 38ème essai ; le pauvre Prendercast s'échine à essayer de rattraper Penaud qui gère sa course et ralentit même à un moment, sûr de lui... 
Joueur de TOP 14
Posté 09 mars 2025 - 09:19
Lucu a fait le boulot, pour la réception de l'écosse lucu et le garrec ça va le faire largement. et puisqu'on met Lucu pourquoi pas jalibert. Ntamac bof
pour dupont, il était visé et surveillé. penaud aurait du lui donné des cours de air placage." tu prends le mec par le maillot, tu essaies de l'amener au sol et tu recules, un mauvais coup est si vite arrivé, n'essaies pas de gratter, laisse ça aux gros"
Il a plus que fait le boulot il a été excellent, pas souvenir d'un match aussi accompli de sa part en bleu. Et oui c'est vrai que ça pourrait faire revenir Jalibert (mais je n'y crois pas trop)
Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 09:33
Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 09:39
Lucu a fait le boulot, pour la réception de l'écosse lucu et le garrec ça va le faire largement. et puisqu'on met Lucu pourquoi pas jalibert. Ntamac bof
pour dupont, il était visé et surveillé. penaud aurait du lui donné des cours de air placage." tu prends le mec par le maillot, tu essaies de l'amener au sol et tu recules, un mauvais coup est si vite arrivé, n'essaies pas de gratter, laisse ça aux gros"
scotché par sa prestation ! 
Joueur de Fédérale 1
Posté 09 mars 2025 - 09:39
Comme on les a poutré, quelle 3ème ligne de feu, quel match de très haut niveau, un régal. Je trouve quand même que la chute de Beirne sur Dupont est étrange, et j'espère qu'il sera cité et que cela soit revu à froid.
Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 09:46
Comme on les a poutré, quelle 3ème ligne de feu, quel match de très haut niveau, un régal. Je trouve quand même que la chute de Beirne sur Dupont est étrange, et j'espère qu'il sera cité et que cela soit revu à froid.
à première vue , bien difficile d'avoir un avis tranché
Joueur de Fédérale 1
Posté 09 mars 2025 - 09:52
Lucu super, Ntamak moyen AMHA j'aimerais revoir Jalibert, Moefana gros match LBB un super rendement... Un régal, Boudehent il signe quand il veut chez nous
Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 10:06
un lien SVP pour revoir le match Irlande-France , merci d'avance 
le Var est dans le fruit.
Posté 09 mars 2025 - 10:08
sur france 2.fr.
Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 10:10
un lien SVP pour revoir le match Irlande-France , merci d'avance
Joueur de Pro D2
Posté 09 mars 2025 - 10:11
France tv replay tout simplementun lien SVP pour revoir le match Irlande-France , merci d'avance
Vacciné
Posté 09 mars 2025 - 11:07
Champion d'Europe
Posté 09 mars 2025 - 11:09
20 minutes de mur
Est-ce que, pour ne pas se refroidir, François Cros distribuait encore des plaquages dans le vestiaire à la mi-temps ? On sait que non, ne vous inquiétez pas, mais ce qu'on ne savait pas, c'est qu'on verrait un jour à l'Aviva Stadium, face à cette génération irlandaise, une équipe capable de tenir le 0-0 en s'accrochant à tous les réverbères dans la bourrasque et en se retrouvant à 55 plaquages (à 3) à la 11e minute, ce qui est signe que vous ne voyez pas le ballon et que l'arthrose de l'épaule menace.
À la 17e minute, beaucoup avaient les mains sur les genoux à chaque temps mort, mais l'entreprise de sciage-découpage ne baissait pas de vigueur (66 plaquages). À la mi-temps, les Bleus avaient déjà plaqué quasiment autant qu'à Twickenham au coup de sifflet final (108).« La clé de ce début de match, c'était qu'il fallait être connectés entre nous, disait Grégory Alldritt. Exprimer une forme de puissance collective, et ces séquences défensives nous ont fait très bien rentrer dans le match. Chez les avants, et je parle notamment pour moi, on savait qu'on avait une grosse première mi-temps à faire, qu'on devait tout laisser là-dessus. Et c'est ce qu'on a fait. On a travaillé très dur. C'était vraiment une équipe. »
« Ces vingt minutes ont dégagé un sentiment de force collective »
Fabien Galthié, sélectionneur des Bleus
Parmi ces chiffonniers magnifiques, citons Paul Boudehent et Alldritt, dont le double effort pour absorber la collision et se glisser sous Caelan Doris - qui pensait marquer - fut remarquable, citons Yoram Moefana, qui jaillit pour coffrer Sam Prendergast et le faire reculer de huit mètres, le grattage de Mickaël Guillard, celui de François Cros, la circulation défensive en général, la présence physique et même ultra-physique de Gros, Guillard ou Boudehent, et enfin les montées en pointe d'Antoine Dupont (sanctionné d'un en-avant dans le plaquage) ou de Louis Bielle-Biarrey sur Hugo Keenan (13e).
« Quand Louis monte et ferme comme ça, qu'il nous fait gagner quinze mètres, vous n'imaginez pas l'énergie que ça nous donne », revivait Alldritt. « Ces vingt minutes, on a défendu comme des guerriers, appréciait Peato Mauvaka. Un ruck sur trois, il fallait tenter de les gêner. Quand tu attaques comme ils l'ont fait et que tu ne marques pas, ça fout un coup au moral. » « Ces vingt minutes sont fondatrices pour la victoire, estimait Thierry Mentières, ancien entraîneur de Pau et de Bayonne. Ils ont fait douter les Irlandais sur leurs points forts, ils les ont même tellement écoeurés dans le combat qu'ils ont fini par refuser le jeu. »
Alors c'est vrai, le quinze de France aurait pu moins subir, moins partir à la faute (4 dans les onze premières minutes), mais dans ce tourbillon, personne n'a commis LA faute qui tache, celle que commettra Joe McCarthy à la 20e minute. « Si l'Irlande a pu déferler, c'est aussi parce qu'on n'a pas su mieux gérer certaines situations, renverser la pression avec une meilleure alternance et du jeu au pied, pointait Fabien Galthié. Mais même si on ne jouait pas juste, ces vingt minutes ont dégagé un sentiment de force collective. »
20 minutes d'ouragan
Ça paraît improbable, quelques heures après, mais il y a bien eu un moment de la deuxième période où l'Irlande a mené au score. On jouait la 44e minute, Dan Sheehan venait de s'affaler dans l'en-but, et les écrans de l'Aviva Stadium indiquaient 13-8. Puis un ouragan tricolore a soufflé. Vingt minutes d'une beauté furieuse, un casse-briques tout en finesse, du rugby total où on ne sait plus qui joue quoi et des gestes qui font se lever du siège : une chistera de Jean-Baptiste Gros, un grand pont en contre-pied de Louis Bielle-Biarrey, une passe de basketteur d'Emmanuel Meafou...
Au bout de ce qui restera peut-être comme la séquence offensive la plus maîtrisée de l'ère Galthié, la France avait infligé un 27-0 à une Irlande momentanément réduite à quatorze, et était donc passée de 13-8 à 13-35. Fou, mais finalement dans la lignée de ce que produisent les Bleus en attaque depuis le mois de novembre.« On tient quelque chose, a lâché Fabien Galthié, en ne retenant pas une moue assez satisfaite. Il faut garder de l'humilité, mais ce qu'on peut dire, c'est que les défenses ont du mal à nous contrôler. » Doux euphémisme : cette équipe de France a déjà inscrit 26 essais dans ce Tournoi et, après avoir dépassé la génération 2001 (21), elle pourrait battre le record toutes nations confondues, les 29 essais de l'Angleterre en 2003. « On se sent à l'aise, on a un cadre, mais on a aussi beaucoup de liberté dans ce cadre, avec beaucoup de joueurs qui aiment toucher du ballon », souriait Grégory Alldritt.
« Tellement de mouvement, de puissance et de petites passes, c'est presque indéfendable »
Jean-Baptiste Élissalde, ancien demi de mêlée des Bleus
Ce qui impressionne, c'est qu'après avoir fonctionné par fulgurances pendant les premières années du mandat de Galthié, ces Bleus parviennent désormais à imposer leur jeu sur de longues séquences collectives hyper maîtrisées, avec des animations variées qui leur permettent de toucher toutes les zones du terrain. Pendant l'ouragan de la deuxième période, elle a développé trois actions de plus de 50 secondes, deux ayant été conclues par les essais de Paul Boudehent (47e) et Oscar Jegou (59e). « Il fallait juste jouer très haut, chez eux, et une fois chez eux, faire parler la puissance de nos avants, expliquait Maxime Lucu, excellent meneur de ce rugby enlevé. Les huit de devant et les remplaçants qui sont rentrés ont fait un énorme boulot par rapport à ça. »
Une arme majeure des Français, dans cette période entre la 45e et la 65e minute, a aussi été la capacité des avants à avancer tout en faisant des passes. On en a compté 18, la majeure partie (14) par les quatre avants toulousains entrés en jeu : Aldegheri (1), Marchand (3), Baille (4) et surtout Meafou (6), dont on ne savait plus s'il jouait deuxième-ligne ou trois-quarts centre. C'était trop pour l'Irlande, qui courait après le ballon quand elle ne subissait pas les collisions. Mais peut-elle s'en vouloir ? « Tellement de mouvement, de puissance et de petites passes, c'est presque indéfendable », soufflait Jean-Baptiste Élissalde après le match.
Champion d'Europe
Posté 09 mars 2025 - 11:21
Il y a eu tout de même quelques évolutions stratégiques bien pensées, notamment la défense française dans ses 40 mètres en 14-1, c'est-à-dire avec 14 défenseurs sur un même rideau et le seul Thomas Ramos couvrant derrière. Ça leur a permis de résister aux Irlandais pendant les seize premières minutes durant lesquels ils ont subi. Cette adaptation du staff a porté ses fruits. D'autant plus qu'à leur première incursion dans les 22 mètres adverses, les Bleus ont marqué. Les Irlandais ont moins réussi à s'adapter : il a fallu attendre la 39e minute pour les voir enfin taper un ballon dans le dos de la défense tricolore. Le staff français avait dû s'apercevoir que le quinze du Trèfle utilisait très peu le jeu au pied de continuité dans les 35 derniers mètres.
La qualité de la défense - secteur sur lequel pesaient quelques doutes - me fait aussi penser que les Bleus ont progressé. À la 25e minute, François Cros avait déjà plaqué 15 fois... ça pose les bases d'une performance défensive globale. Je retiens l'endurance mentale de cette équipe de France, qui a perdu Antoine Dupont, son meilleur joueur, son capitaine, sur blessure à la 28e minute, mais qui malgré tout n'a pas perdu pied. Bien au contraire, cette sortie a semblé les renforcer mentalement, même quand les Irlandais sont repassés devant en début de seconde période.
« Les joueurs y croient, s'adaptent et c'est un marqueur fort »
À ce moment-là il y a eu une évolution tactique à laquelle les joueurs ont parfaitement répondu. On avait vu depuis novembre les Français jouer avec des cellules classiques de trois avants après le numéro 9. Depuis l'Italie, elles sont passées à quatre. Samedi, ça leur a permis de bouger le ballon devant la défense, d'être moins lisible et de trouver des épaules faibles pour mettre de la vitesse au jeu en jouant debout ou en pivot. Par ailleurs, dans le jeu au pied, contrairement à d'habitude où ils cherchaient de la longueur en laissant le ballon dans le terrain, les Français ont trouvé les touches dès qu'ils étaient dans leurs 22 mètres. Ils ont cassé le rythme et préféré défendre sur des lancements de jeu plutôt que sur des contre-attaques. Contrairement au match de Marseille l'an dernier face à l'Irlande, la touche française a été bonne, avec un 100 % de l'alignement et des bons ballons portés.
J'aimerais aussi parler du banc en 7-1. On a vu Oscar Jegou réussir sa meilleure entrée avec l'équipe de France à un poste de centre auquel il est entré qui n'est pas le sien. Quand tu décides de faire des choix comme celui-ci, tous les scénarios sont étudiés. Ça donne raison au staff. Peu importent les hommes, le système fonctionne, les joueurs y croient, s'adaptent et c'est un marqueur fort. À la 48e, le banc français est entré, deux minutes plus tard, on a vu un contre-ruck tricolore avec trois joueurs sortis du banc. Trois passes plus loin, il y avait un essai de Bielle-Biarrey. Rien qu'avec cette action, on comprend pourquoi le 7-1 peut être pensé pour le rugby international. Il n'est donc pas un problème.
La demi-finale est gagnée. Reste la finale, contre l'Écosse. Attention à ne pas avoir trop ce sentiment de supériorité. Ce serait dommage de gâcher une performance comme celle de samedi, parce qu'elle reste assez incroyable. »
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