Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 19:14
Je viens de voir les images de la blessure de Dupont, pas souvenir d'avoir vu celles ci hier, putain c'est un attentat alors que je pensais que c'était accidentel
Des similitudes avec la blessure de Domingo au Michelin ???? Le Biarrot Teale il me semble lui a défoncé le genou...Même situation j'ai pas vu le match, seulement le résumé de la blessure de DUPONT.... 
Champion d'Europe
Posté 09 mars 2025 - 20:54
C'était un pari risqué. Fabien Galthié l'avait reconnu avant l'intronisation du banc en 7-1 en Italie, le 23 février (24-73). À Rome, dans un match à sens unique et sans pépin, la formule n'avait pas été éprouvée mais les Bleus en avaient profité pour infliger une rouste historique aux Transalpins. À Dublin, les aléas de matches ont été plus nombreux, à commencer par la sortie d'Antoine Dupont dès la 29e minute. Mais la très bonne entrée en jeu de Maxime Lucu puis l'apport des sept avants en deuxième période (Jegou est entré au centre) ont permis aux Bleus de noyer les Irlandais (27-42) dans des proportions qui ont rendu le pari largement gagnant.
Lucu, un retour en grâce...
Ces hommes en vert ne lui rappelaient pas de bons souvenirs. L'an dernier, après la débâcle à Marseille en ouverture du Tournoi face à l'Irlande (17-38, le 2 février), Maxime Lucu avait payé l'addition des critiques. Remplaçant d'un Antoine Dupont qui avait alors lancé son projet olympique à 7, le Bordelais était même sorti de l'équipe de départ trois matches plus tard, au profit de Nolann Le Garrec. « On ne lui avait pas fait de cadeaux », reconnaissait samedi Fabien Galthié, avant de saluer sa performance à Dublin : « Il a été énorme ».
L'an dernier, Lucu avait encaissé. « Il ne parle jamais de ses frustrations individuelles, il cache presque ses émotions, explique son manager à l'UBB Yannick Bru. C'est un mec dédié à l'équipe, le leader altruiste. Ses intérêts passent bien après ceux du collectif. Mais intérieurement, il a un gros caractère. »
C'est ce qui ressortait des propos du principal intéressé samedi : « J'ai eu un moment de galère l'année dernière, ça a été compliqué. On n'avait pas réussi à mettre notre jeu en place après une Coupe du Monde très décevante. Ça a été compliqué oui, mais je me suis remis en question. J'ai beaucoup travaillé, je suis reparti de zéro, pas pour répondre (aux critiques), mais juste pour montrer les valeurs que j'ai, qui j'étais. Et, surtout, apporter le maximum à l'équipe. Je suis fier de ça. »
L'an dernier, tout le monde avait trouvé en lui un coupable facile, il a pris des coups ces deux dernières années et il a apporté une réponse brillante sur le terrain.
Yannick Bru, manager de l'UBB
Lucu n'a pas fait de vagues non plus quand Le Garrec lui était préféré sur le banc derrière Dupont, en novembre face à la Nouvelle-Zélande (30-29) et l'Argentine (37-23), puis en début de Tournoi. Ni quand des voix se faisaient entendre quant aux non-convocations des Baptiste, Serin et Couilloud.
Le choix du banc en 7-1 a permis à Lucu de retrouver une place sur la feuille de match car il pouvait dépanner à l'ouverture et buter si besoin. Il a saisi sa chance. Après avoir joué 12 minutes en Italie, il a donc pris avec brio les commandes du jeu en Irlande au relais de Dupont (29e), dans un contexte beaucoup plus tendu qu'à Rome.
« Son entrée est déterminante, selon Bru. Il a eu cette capacité à accélérer le jeu par ses passes, un manque qui avait pu lui être reproché en équipe de France. Il a aussi su faire jouer debout, comme sur l'action qui mène à l'essai de Boudehent (47e) et son jeu au pied a été très bon, il a bien utilisé sa longueur sur les sorties de camp. » Ajoutons un 10/10 aux plaquages à ce qui a sans doute été son meilleur match en bleu.
« Je suis très fier et très heureux pour lui, enchaîne Bru. L'an dernier, tout le monde avait trouvé en lui un coupable facile, il a pris des coups ces deux dernières années et il a apporté une réponse brillante sur le terrain. Ça prouve qu'à ce poste, vous êtes aussi dépendant des performances de l'équipe. On l'avait un peu vite oublié l'an dernier. »
Logiquement, il devrait enchaîner au coup d'envoi face à l'Écosse samedi pour le match du titre, samedi à 21 heures. Trois ans après avoir participé au Grand Chelem de 2022, Lucu pourrait donc remonter sur l'estrade du Stade de France avec le prestigieux trophée en mains. Toujours là, malgré les aléas.
... accompagné par des avants efficaces
Julien Marchand résume à merveille ce bomb squad emprunté aux Sud-Africains. Quand le talonneur entre à la place de Peato Mauvaka, c'est un peu le deuxième effet Kiss Cool. La puissance, l'impact et le ressenti sont même encore plus forts ! Tel un tank, ballon en main, Marchand (1,81 m ; 110 kg) a roulé sur les Irlandais. Sur les six courses effectuées, il a avancé de 27 mètres ! Chez les avants, seul Paul Boudehent, qui a joué tout le match (43 m), a fait mieux (15 m pour Alldritt et Mauvaka). Ajoutez-y 8 plaquages (aucun manqué) et sa solidité dans les rucks, il a concassé les Irlandais. Lorsqu'il se présente en bord de touche pour entrer en jeu, Marchand plombe aussi le moral de ses adversaires sans même toucher le ballon. Sans oublier enfin son rôle de leader.
De retour de son infection pulmonaire après trois semaines d'absence et malgré un trou dans le poumon pas totalement résorbé, Emmanuel Meafou (27 ans) a fait une entrée remarquée en Irlande. Arme de destruction massive quand il est lancé, le deuxième-ligne de 2,03 m et 145 kg s'est d'abord mué en passeur sur la quasi-totalité des premiers ballons qu'il a touchés (6 passes au total) pour aider la rapidité du jeu d'attaque des Bleus.
Dans un second temps, une fois que le score avait gonflé en faveur des siens, il a été chargé dans la défense irlandaise pour créer du grabuge. À chaque fois, Meafou a fait avancer son équipe. Il a également été précieux sur les ballons portés produits par le pack français qui ont fait mouche.
Oscar Jegou avait déjà travaillé au centre avant le match en Italie. Le troisième-ligne a cette fois dû passer de la théorie à la pratique à la suite de la sortie de Pierre-Louis Barassi sur protocole commotion (47e minute). Le Rochelais de 21 ans a relevé le défi comme s'il jouait à ce poste depuis toujours. Jegou a mis quelques tampons bien solides, comme celui sur Jamie Osborne (57e) ou sur Sam Prendergast (65e). Avec onze plaquages, il a atteint le même total que Boudehent et Alldritt. Le centre de substitution s'est ensuite offert le luxe d'inscrire son premier essai en bleu (59e), celui du bonus offensif, qui scellait définitivement la victoire de l'équipe de France. Il a enfin permis une petite chasse au pied. Sa meilleure entrée en jeu depuis le début du Tournoi.
le Var est dans le fruit.
Posté 09 mars 2025 - 21:00
ce match est rentré dans mon top 3 des matchs EDF sous Galthié.
Vacciné
Posté 09 mars 2025 - 21:07
Alors je me rappelle plus exactement pour DomingoDes similitudes avec la blessure de Domingo au Michelin ???? Le Biarrot Teale il me semble lui a défoncé le genou...Même situation j'ai pas vu le match, seulement le résumé de la blessure de DUPONT....
Les rochelais au topce match est rentré dans mon top 3 des matchs EDF sous Galthié.
Membre de la Bourbonnais connection
Posté 09 mars 2025 - 21:11
Champion d'Europe
Posté 09 mars 2025 - 21:29
ce match est rentré dans mon top 3 des matchs EDF sous Galthié.
forcément. Il doit en être surtout si la France remporte le tournoi la semaine prochaine.
Un des matches Grand Chelem 2022 doit figurer aussi, peut-être l'Ecosse France de cette année là qui symbolise tellement bien cette équipe. Et puis sans doute le France All Blacks de 2021 avec la relance de Ntamack là soit ça soit les 50+ à Twickenham.
Joueur de TOP 14
Posté 09 mars 2025 - 22:23
Didier Lacroix (Toulouse) aujourd'hui : "Nous payons un lourd tribut à la sélection"
Melvyn Jaminet demain : "C'est pourtant pas dans ses habitudes de payer quelque chose"
Champion du Monde
Posté 09 mars 2025 - 23:26
la France doit revenir 3ème au classement Mondial Word Rugby
)6 Nations 2025 – Classement World Rugby : en cas de (
....et même une possibilité de devenir second
.Dans le scénario où les Tricolores dépassent l’Irlande, ils pourraient même se retrouver dauphins de l’Afrique du Sud à la fin du Tournoi. Pour cela, il "suffirait" aux Bleus de battre l’Écosse par plus de quinze points d’écart lors de la dernière journée du Tournoi.
Champion d'Europe
Posté 09 mars 2025 - 23:35
la France doit revenir 3ème au classement Mondial Word Rugby
)6 Nations 2025 – Classement World Rugby : en cas de (
ce serait déjà bien d'atteindre cette place comptablement au classement officiel. Mais aujourd'hui pour moi la France est la 2è nation mondiale. Elle est supérieure aux NZ qui ont perdu 3x d'affilé contre les Bleus, mais derrière les Sudafs forcément vu leur succès contre les Bleus puis le succès final de la dernière CDM. Mais la France a repris sa place de meilleure nation d'Europe, je pense, et assez nettement.
Salut Fred
Posté 10 mars 2025 - 00:04
Citations classées dans la poubelle. J'attends des fautes équivalentes impliquant des français pour rigoler.Clairement, on voit que le mec se laisse bien tomber et s'enroule sur sa jambe...
Citation à venir j'espère
Equipe de France
Posté 10 mars 2025 - 02:06
Citations classées dans la poubelle. J'attends des fautes équivalentes impliquant des français pour rigoler.
Champion d'Europe
Posté 10 mars 2025 - 07:08
Il était 14h25, dimanche, lorsque Antoine Dupont a donné sur les réseaux sociaux l'info que tout le monde du rugby redoutait : « Rupture des ligaments croisés. C'est le début d'un nouveau défi, je vous donne rendez-vous dans quelques mois sur les terrains. » Les croisés, donc. La pire des blessures au genou, d'autant qu'un ligament latéral interne et le ménisque sont également touchés sur ce genou droit. Dimanche matin, l'articulation endolorie du capitaine des Bleus avait triplé de volume. Un long process va désormais commencer. Dupont le connait mieux que quiconque. L'opération, les déplacements en béquilles, la rééducation, la réathlétisation, la reprise de la course, puis de l'entraînement collectif...
Tout ça, il l'a vécu une première fois il y a sept ans, en février 2018, lorsqu'il s'était déjà rompu le ligament croisé antérieur du genou droit sur un changement de direction en plein match contre cette même Irlande, dans le Tournoi des Six Nations. À l'époque, le prodige avait mis huit mois pour revenir à la compétition, ce qui est généralement le délai moyen observé par un sportif de haut niveau pour ce type de blessure. Mais il n'avait que 21 ans et n'avait encore jamais subi un tel dommage corporel dans sa carrière. Ce coup-ci, Dupont devra faire face à une blessure au moins aussi grave, qui plus est au même genou. Ce qui pose évidemment un certain nombre de questions. Récupèrera-t-il aussi vite que la première fois, alors qu'il approche de le trentaine (28 ans) ? Retrouvera-t-il ces qualités de vitesse et d'explosivité qui font de lui un joueur unique à son poste ?
« On redoute toujours la re-blessure, observe Jean-Baptiste Grisoli, ancien médecin de Toulon et du quinze de France. Le problème, c'est qu'au niveau technique de réparation, on n'a pas beaucoup de tendons à prélever sur un genou. Là, il va falloir réopérer au même endroit. Mais Antoine est un bel athlète qui n'est pas en fin de carrière. Il reviendra. L'âge importe peu. Ça aurait été plus embêtant pour un pilier en surpoids. Dans les prochains jours, il va rencontrer son équipe médicale et décider de la technique chirurgicale. En gros, il aura six semaines un peu compliquées avant d'entamer un cycle de renforcement. Ensuite, après trois mois, il fera un premier test de force musculaire pour voir où il en est. À quatre mois, il commencera à travailler l'explosivité, et à six mois, il pourra envisager de combiner préparation physique et aptitudes au rugby. »
« J'avais trouvé ça plus facile la deuxième fois. Parce que je savais à l'avance ce que j'allais faire, avec qui j'allais bosser, les périodes où je n'avais pas intérêt à faire n'importe quoi, etc. »
Sofiane Guitoune, centre de Toulouse
L'ancien centre Sofiane Guitoune, qui fut le partenaire de Dupont au Stade Toulousain (de 2017 à 2024), a lui aussi subi deux ruptures des ligaments d'un genou. D'abord au droit, en août 2012 avec Perpignan, puis au gauche, en mars 2021 avec Toulouse. « J'avais trouvé ça plus facile la deuxième fois, dit-il. Parce que je savais à l'avance ce que j'allais faire, avec qui j'allais bosser, les périodes où je n'avais pas intérêt à faire n'importe quoi, etc. En ce sens, je ne suis pas trop inquiet pour Antoine. Une fois qu'il se sera fait opérer, il ira de l'avant comme il sait si bien le faire, se fixera d'abord l'objectif de remarcher normalement, puis de recourir et ainsi de suite. En fait, il aura des caps à franchir durant ses sept ou huit mois de convalescence, jusqu'au jour où il se posera autour d'une table avec le docteur du club, le chirurgien et l'entraîneur pour fixer le jour de son retour à la compétition. »
Ça ne sera pas pour bientôt, évidemment. Dans le meilleur cas, Dupont pourra rejouer en novembre prochain, le mois de ses 29 ans (il les aura le 15). Peut-être pas avec les Bleus, qui disputeront à ce moment-là les tests de l'automne, parmi lesquels une excitante revanche face aux champions du monde sud-africains (le 8 novembre, au Stade de France). Mais sans doute avec le Stade Toulousain, en Top 14, pour se remettre en jambes avant le début de la phase de poules de la Coupe des champions, courant décembre.
D'ici là, le club rouge et noir devra faire sans lui. Une première depuis 2018 à ce stade de la saison. Ce ne sera pas simple, évidemment, mais ses remplaçants potentiels, parmi lesquels son ami Paul Graou (le club étudie aussi l'idée de recruter un joker médical), ont déjà prouvé pendant les doublons qu'ils avaient les épaules assez larges pour combler le vide. Et puis, qui sait, le phénomène Dupont réussira peut-être à gagner quelques semaines pour retrouver les Bleus dès la prochaine tournée d'automne. « À une époque, à Toulon, Fabien Cibray (ancien n°9, aujourd'hui coach d'Oyonnax) avait repris après cinq mois, se souvient Grisoli. Le chirurgien était comme un fou. Mais je joueur était tellement en avance qu'on ne voyait pas pourquoi le retenir. C'est rare, évidemment, mais ça arrive. »
Pas sûr néanmoins que Dupont veuille précipiter son retour, surtout au regard de l'état de son genou. « Antoine est un mec qui fait attention, même si la patience n'est pas son point fort (sourire), estime Guitoune. Tout le monde sera aux petits soins pour lui au Stade Toulousain. Et dans ce rugby d'aujourd'hui où les plages de repos sont rares, ça va lui faire du bien de pouvoir se reposer et de se régénérer un peu. Quand il reviendra, il sera encore meilleur. »
Champion du Monde
Posté 10 mars 2025 - 07:10
Tekori contre Beheregaray
Bias contre Kayser
Kaino contre Lee
Chalureau contre Fischer
Ce pauvre Roro qui a failli perdre sa gorge
Bref on connaît
L'affaire Rougerie / Greening n'a pas été classée sans suite puisque le joueur anglais a été condamné et son club (Wasps) s'était engagé à verser les sommes dues à Roro et à la Sécu.
Joueur du Grand Chelem
Posté 10 mars 2025 - 08:16
Chez moi un gonze ou une gonzesse, c'est pas péjoratif
alors pourquoi tu dis pas un gonzolatin ou une gonzolatine
Champion du Monde
Posté 10 mars 2025 - 08:47
Des similitudes avec la blessure de Domingo au Michelin ???? Le Biarrot Teale il me semble lui a défoncé le genou...Même situation j'ai pas vu le match, seulement le résumé de la blessure de DUPONT....
Pire car si c 'est sournois de la part de l 'Irlandais, il le fait bien le mec avec bcp de vice .
Pour Domingo je m 'en souviens très bien c 'est gratuit intentionnel et débile sans aucun autre intérêt que de dézinguer Thomas qui cale le ruck sur le côté gauche , à l 'arrêt et l 'autre débile qui vient lui dézinguer le genou sur le côté......je vous le dis, sanction en rapport avec l 'arrêt occasionné du blessé car sur un ligt croisé en terne d'indispo on sait où l 'on va à qqs chose près !
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