Montferrand |
63-0 |
Nice |
Mi-temps: 28-0 Essai: 9-0 |
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Résultat: Gagné | Le 25/01/1998 | Terrain: Domicile |
Saison: 1997/1998 | ||
Competition: Championnat poule | ||
Affluence: 2.500 spectateurs Meteo: Temps très froid, neigeux, pelouse enneigée à la limite du praticable. |
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Compositions de Montferrand |
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Le graphisme de l'évolution de score |
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Les changements pour Montferrand |
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MONNERIE par LAURENT-VARANGE(40e), TOULOUZE par NADAU(50e), AZEMA par BURG(50e), HEYER par SANCHEZ(50e), |
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9 Essais:
TOULOUZE (2e), SARRAUTE (7e), MONNERIE (13e), BORY (20e), CASTAIGNEDE (43e), LECOMTE (48e), LECOMTE (59e), BORY (67e), MERLE (78e),
9 Transformations: MERCERON (2e), MERCERON (7e), MERCERON (13e), MERCERON (20e), MERCERON (43e), MERCERON (48e), MERCERON (59e), MERCERON (67e), MERCERON (78e), |
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Infos complémentaires
Arbitre: M. Casteret (Midi-Pyrénées). NICE.- Berdeu; Martin (Pomarel, 52e), Philippe, Cassus, Giolitti; (o) Deauze (Rolland, 64e); (m) Vidal; Furet, Vaitanaki, Cohen; Behkal (Tautenbach, 39e), Fabre; Mesclier (Camoin, 40e), Dasalmartini, Tolofua. Les joueurs d'Eric Buchet surent rapidement à quoi s'en tenir, en encaissant quatre essais transformés dans les vingt premières minutes. Comme dimanche dernier face à Béziers, ce fut Toulouze qui eut l'honneur d'inaugurer le tableau d'affichage, sur un essai construit sur une percée de Castaignède. Vint ensuite l'épreuve de force, imposée par l'ASM autour d'un Merle explosif comme rarement on l'avait vu, ponctuée de deux essais d'avants, par Sarraute et Monnerie. Poussée dans ses retranchements, l'équipe azuréenne n'avait pas d'autre solution que de se mettre à la faute et, sur une pénalité jouée à la main aux vingt mètres, une combinaison montferrandaise, avec Lecomte en relais, permettait à Bory d'inscrire le quatrième essai. Comme Gérald Merceron était adroit de son pied, l'addition grimpait de façon vertigineuse. Nice eut alors le mérite de ne pas baisser les bras et allait même se procurer quelques occasions d'investir le camp de l'ASM. Furet, au four et au moulin, donnait l'exemple, rameutait ses troupes mais les Montferrandais dressaient un rideau défensif sans faille. Les réactions niçoises restèrent ainsi infructueuses, malgré une belle abnégation collective. Les joueurs d'Alain Gaillard, qui avaient attaqué ce match avec un maillot inhabituel bleu ciel rayé de blanc, revinrent sur le terrain dans leurs couleurs « jaune et bleu » d'origine, et la volonté décuplée d'enfoncer définitivement le clou. Quatre minutes s'étaient écoulées et Castaignède se trouvait au pied des poteaux après une charge dans l'axe de Gabin. Déauze, réduit à la portion congrue dans ce match, blessé à une jambe, fut contraint de sortir, peu de temps après la sortie de son ailier Martin, également touché. Nice subissait dans les impacts, souffrait dans les phases statiques, mais relançait chaque fois qu'elle le pouvait. Ce match ne pouvait pas s'achever sans un dernier coup d'éclat d'Olivier Merle qui s'arrachait sur quinze mètres, les derniers le séparant de la ligne niçoise pour ponctuer un service royal de Gabin. 63 -0, les comptes étaient bons pour une formation montferrandaise qui poursuit sa montée en puissance à domicile, avant d'aller défier, au mois de mars, les « gros » sur leurs terrains. Une autre paire de manches. Les meilleurs.- A Montferrand, on ne peut pas ne pas faire état de la forme « internationale » d'Olivier Merle. Dans son sillage, le pack montferrandais fut à l'unisson, avec Lecomte, Gabin et Duchêne à leur meilleur niveau. Castaignède a réussi son retour à la mêlée. Derrière, Merceron a réalisé un sans-faute, Bory a fait preuve de réalisme et Toulouze semble de mieux en mieux dans ce groupe; Difficile de mettre un joueur niçois en exergue, hormis Furet une nouvelle fois exemplaire. Tolofua fut solide à son poste et Cohen un défenseur acharné. Christophe BURON |
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